Comme toujours sur la défensive, Roger Marion a expliqué l'arrestation le 21 mai 1999, soit 17 mois après le crime, de six hommes apparus dans l'exploitation de la téléphonie mobile le soir des faits. Yvan Colonna n'y figure pas, mais son nom sera cité le lendemain dans un papier du "Monde".
Et au fur et à mesure des gardes à vue, d'abord par la compagne de Didier Maranelli, puis dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 par Maranelli lui-même. Ce n'est qu'après cette mise en cause directe qu'on décidera d'interpeller les frères Colonna. Mais Colonna a déjà disparu.
"La seule question qui nous préoccupe est de savoir si Yvan Colonna est coupable ou non", a souligné à un moment le président Dominique Coujard. Point sur lequel Roger Marion, très occupé à défendre son enquête, n'a apporté que peu d'éléments.
Selon le préfet hors cadre, "tout a été mené de front" au cours de cette enquête, même les pistes "les plus farfelues". "Dix-sept mois, c'est assez bref pour la résolution d'une affaire complexe en Corse", s'est-il félicité.
S'il affirme qu'il n'y a eu aucune concurrence entre les services de police co-saisis de l'enquête, il est cependant prompt à se décharger sur les RG, qui devaient surveiller les Colonna durant les gardes à vue, les juges d'instruction, qui n'ont pas donné ordre de l'interpeller, ou son adjoint resté en Corse pour y mener la suite des opérations.
"Les aveux ont été recueillis dans le strict respect du code de procédure pénale", a encore insisté Roger Marion comme pour répondre d'avance aux critiques de la défense qui doit l'interroger dans l'après-midi. Par la suite, la cour doit entendre l'ancien préfet de Corse, Bernard Bonnet, qui a mené son enquête privée sur l'assassinat de son prédécesseur.
Et au fur et à mesure des gardes à vue, d'abord par la compagne de Didier Maranelli, puis dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 par Maranelli lui-même. Ce n'est qu'après cette mise en cause directe qu'on décidera d'interpeller les frères Colonna. Mais Colonna a déjà disparu.
"La seule question qui nous préoccupe est de savoir si Yvan Colonna est coupable ou non", a souligné à un moment le président Dominique Coujard. Point sur lequel Roger Marion, très occupé à défendre son enquête, n'a apporté que peu d'éléments.
Selon le préfet hors cadre, "tout a été mené de front" au cours de cette enquête, même les pistes "les plus farfelues". "Dix-sept mois, c'est assez bref pour la résolution d'une affaire complexe en Corse", s'est-il félicité.
S'il affirme qu'il n'y a eu aucune concurrence entre les services de police co-saisis de l'enquête, il est cependant prompt à se décharger sur les RG, qui devaient surveiller les Colonna durant les gardes à vue, les juges d'instruction, qui n'ont pas donné ordre de l'interpeller, ou son adjoint resté en Corse pour y mener la suite des opérations.
"Les aveux ont été recueillis dans le strict respect du code de procédure pénale", a encore insisté Roger Marion comme pour répondre d'avance aux critiques de la défense qui doit l'interroger dans l'après-midi. Par la suite, la cour doit entendre l'ancien préfet de Corse, Bernard Bonnet, qui a mené son enquête privée sur l'assassinat de son prédécesseur.
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