Il avait pris, à la surprise générale, la direction de cet organisme créé par l'épouse de l'Émir, Sheikha Mozah, le 1er avril 2008, en accord avec RSF. Après avoir dénoncé à hue et à dia l'attitude du régime chinois avant la tenue des Jeux olympiques, ce départ pour le Qatar en avait troublé plus d'un... L'émirat tentait, à travers cette association, de se construire une image libérale. Entreprise manifestement vouée à l'échec si l'on en croit les premières déclarations de Robert Ménard. Celui-ci prend tout de même le soin de ne pas accabler l'émir, ni son épouse - sa bienfaitrice - mais seulement "certains responsables qataris", sans les nommer.
Un exil dont il rentre manifestement amer. Robert Ménard pensait pouvoir critiquer le régime qatari sans en subir les conséquences. "Certains responsables qataris n'ont jamais voulu d'un centre indépendant, libre de s'exprimer en dehors de toute considération politique ou diplomatique, libre de critiquer le Qatar lui-même ; or, comment être crédible si l'on passe sous silence les problèmes dans le pays qui vous accueille ?", s'interroge-t-il aujourd'hui.
Sans détour, il dénonce l'asphyxie du Centre pour la liberté d'information de Doha. "Nous n'avons plus ni la liberté, ni les moyens de travailler. Cela ne peut plus durer. J'étais prêt à des compromis tant que l'essentiel - les aides distribuées, nos prises de position - était sauf. Ce n'est plus le cas", a-t-il expliqué à ses anciens camarades de RSF. En claquant la porte, Robert Ménard entraîne à sa suite les responsables de l'assistance, de la recherche et de la communication.
Son action n'aura pas été "totalement vaine", pense-t-il. "Le Centre de Doha est notamment à l'initiative de la...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
Source: Le point via Yahoo News
Un exil dont il rentre manifestement amer. Robert Ménard pensait pouvoir critiquer le régime qatari sans en subir les conséquences. "Certains responsables qataris n'ont jamais voulu d'un centre indépendant, libre de s'exprimer en dehors de toute considération politique ou diplomatique, libre de critiquer le Qatar lui-même ; or, comment être crédible si l'on passe sous silence les problèmes dans le pays qui vous accueille ?", s'interroge-t-il aujourd'hui.
Sans détour, il dénonce l'asphyxie du Centre pour la liberté d'information de Doha. "Nous n'avons plus ni la liberté, ni les moyens de travailler. Cela ne peut plus durer. J'étais prêt à des compromis tant que l'essentiel - les aides distribuées, nos prises de position - était sauf. Ce n'est plus le cas", a-t-il expliqué à ses anciens camarades de RSF. En claquant la porte, Robert Ménard entraîne à sa suite les responsables de l'assistance, de la recherche et de la communication.
Son action n'aura pas été "totalement vaine", pense-t-il. "Le Centre de Doha est notamment à l'initiative de la...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
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