La Tribune
Pour que vive "La Tribune"
Les candidats au rachat de "La Tribune" ont été priés de rendre avant ce soir à la banque Lazard leurs offres fermes et définitives. Ainsi en a voulu LVMH, propriétaire depuis quatorze ans de votre quotidien. Depuis très exactement quatre mois maintenant, les salariés de "La Tribune", sans dénier à LVMH le droit de vendre ou d'acheter les sociétés qu'il veut, tirent la sonnette d'alarme sur le risque de conflit d'intérêts devant lequel le groupe de Bernard Arnault se trouve.
Comment s'assurer que LVMH, en passe d'acquérir "Les Échos", ne soit pas tenté de vendre "La Tribune", son futur unique concurrent, à un repreneur qui ne lui fera pas d'ombre ? C'est pour cela que les salariés, attachés à l'indépendance, la qualité et la pérennité de votre quotidien, ont demandé que cette vente soit entourée d'un certain nombre de garanties. Malgré les rencontres avec les autorités de la concurrence, les ministres de l'Économie et de la Culture, le Medef ou encore l'Autorité des marchés financiers, les seules garanties que nous avons à ce jour sont... la bonne foi du vendeur. Certes, Bercy devra donner son aval au repreneur que LVMH nous aura choisi. La belle assurance ! C'est pourquoi les salariés ont massivement décidé de prendre cet espace aujourd'hui. Vous, lecteurs, seriez les premières victimes d'une vente à la sauvette de "La Tribune", qui serait une atteinte à la concurrence, au pluralisme de la presse et à la qualité de l'information économique auxquels vous avez droit en tant que citoyen, et dont vous avez besoin à titre professionnel.
Les candidats au rachat de "La Tribune" ont été priés de rendre avant ce soir à la banque Lazard leurs offres fermes et définitives. Ainsi en a voulu LVMH, propriétaire depuis quatorze ans de votre quotidien. Depuis très exactement quatre mois maintenant, les salariés de "La Tribune", sans dénier à LVMH le droit de vendre ou d'acheter les sociétés qu'il veut, tirent la sonnette d'alarme sur le risque de conflit d'intérêts devant lequel le groupe de Bernard Arnault se trouve.
Comment s'assurer que LVMH, en passe d'acquérir "Les Échos", ne soit pas tenté de vendre "La Tribune", son futur unique concurrent, à un repreneur qui ne lui fera pas d'ombre ? C'est pour cela que les salariés, attachés à l'indépendance, la qualité et la pérennité de votre quotidien, ont demandé que cette vente soit entourée d'un certain nombre de garanties. Malgré les rencontres avec les autorités de la concurrence, les ministres de l'Économie et de la Culture, le Medef ou encore l'Autorité des marchés financiers, les seules garanties que nous avons à ce jour sont... la bonne foi du vendeur. Certes, Bercy devra donner son aval au repreneur que LVMH nous aura choisi. La belle assurance ! C'est pourquoi les salariés ont massivement décidé de prendre cet espace aujourd'hui. Vous, lecteurs, seriez les premières victimes d'une vente à la sauvette de "La Tribune", qui serait une atteinte à la concurrence, au pluralisme de la presse et à la qualité de l'information économique auxquels vous avez droit en tant que citoyen, et dont vous avez besoin à titre professionnel.
Les Echos
Le pétrole à 90 dollars, un choc inédit pour la croissance
Alors que la tension monte entre les forces armées turques et les rebelles kurdes du nord de l'Irak, les cours du pétrole ont franchi vendredi la barre des 90 dollars le baril. Une étape décisive qui va propulser l'or noir au-delà des 100 dollars, estiment la plupart des opérateurs de marché. A ces tensions internationales s'ajoutent une série de paramètres économiques sur lesquels les ministres des Finances du G7 se sont penchés ce week-end et qui vont dans le sens d'une poursuite du mouvement haussier. La demande pétrolière a progressé de 1 % sur les six premiers mois de l'année, soit deux fois plus vite qu'en 2006, pour un potentiel de hausse de la production limitée.
G7 : le yuan chinois au banc des accusés
Pas un mot sur le dollar, ni sur l'euro d'ailleurs : les ministres des Finances et les banques centrales du G7 ont mis exclusivement la pression sur la monnaie chinoise, le yuan, seul coupable désigné des désordres monétaires actuels. Les marchés financiers, eux, ont été appelés à mettre de l'ordre dans leurs pratiques, à l'origine de la crise de cet été. Vendredi, Wall Street a dévissé de 2,64 %, en raison des risques de contagion de la crise du « subprime » à l'économie réelle. Les investisseurs espèrent désormais que les résultats trimestriels des entreprises publiés cette semaine seront meilleurs que prévu pour infléchir la tendance.
Alors que la tension monte entre les forces armées turques et les rebelles kurdes du nord de l'Irak, les cours du pétrole ont franchi vendredi la barre des 90 dollars le baril. Une étape décisive qui va propulser l'or noir au-delà des 100 dollars, estiment la plupart des opérateurs de marché. A ces tensions internationales s'ajoutent une série de paramètres économiques sur lesquels les ministres des Finances du G7 se sont penchés ce week-end et qui vont dans le sens d'une poursuite du mouvement haussier. La demande pétrolière a progressé de 1 % sur les six premiers mois de l'année, soit deux fois plus vite qu'en 2006, pour un potentiel de hausse de la production limitée.
G7 : le yuan chinois au banc des accusés
Pas un mot sur le dollar, ni sur l'euro d'ailleurs : les ministres des Finances et les banques centrales du G7 ont mis exclusivement la pression sur la monnaie chinoise, le yuan, seul coupable désigné des désordres monétaires actuels. Les marchés financiers, eux, ont été appelés à mettre de l'ordre dans leurs pratiques, à l'origine de la crise de cet été. Vendredi, Wall Street a dévissé de 2,64 %, en raison des risques de contagion de la crise du « subprime » à l'économie réelle. Les investisseurs espèrent désormais que les résultats trimestriels des entreprises publiés cette semaine seront meilleurs que prévu pour infléchir la tendance.
A lire également: