Le Figaro
Môquet: Guy la lettre qui divise les enseignants
Alors que la lettre d’adieu du jeune résistant doit être lue devant les élèves ce matin, la polémique enfle.
LA LECTURE aujourd’hui dans tous les lycées de la lettre d’adieu de Guy Môquet, ce jeune communiste fusillé par les Allemands en 1941, continue de faire des vagues. L’initiative du président Sarkozy, prise au lendemain de son élection afin d’exalter l’esprit de résistance, rencontre l’hostilité croissante des enseignants. Les uns affichent ne pas vouloir se plier à une opération de « récupération politique » en sortant « un seul personnage de son contexte » , les autres refusent d’obéir à une injonction présidentielle. Embarrassé, le ministre de l’Éducation a promis de ne pas sanctionner les réfractaires. Mais la polémique continue d’enfler. Après les historiens, qui contestent l’utilisation du martyre de Guy Môquetcomme symbole de la Résistance, le socialiste Jack Lang a mis en garde, hier, contre toute interprétation de cette lettre comme l’adieu d’un adolescent qui va au suicide.
Alors que la lettre d’adieu du jeune résistant doit être lue devant les élèves ce matin, la polémique enfle.
LA LECTURE aujourd’hui dans tous les lycées de la lettre d’adieu de Guy Môquet, ce jeune communiste fusillé par les Allemands en 1941, continue de faire des vagues. L’initiative du président Sarkozy, prise au lendemain de son élection afin d’exalter l’esprit de résistance, rencontre l’hostilité croissante des enseignants. Les uns affichent ne pas vouloir se plier à une opération de « récupération politique » en sortant « un seul personnage de son contexte » , les autres refusent d’obéir à une injonction présidentielle. Embarrassé, le ministre de l’Éducation a promis de ne pas sanctionner les réfractaires. Mais la polémique continue d’enfler. Après les historiens, qui contestent l’utilisation du martyre de Guy Môquetcomme symbole de la Résistance, le socialiste Jack Lang a mis en garde, hier, contre toute interprétation de cette lettre comme l’adieu d’un adolescent qui va au suicide.
Libération
Royal: «Je ne suis pas en hibernation»
Dans une interview à «Libération», l’ex-candidate se dit déterminéeà mener la bataille de la rénovation du PS et à prendre la tête de l’opposition. Très silencieuse ces dernières semaines, Ségolène Royal confirme à Libération que sa détermination reste intacte pour mener la rénovation du PS. Depuis Rome où elle a rencontré Walter Veltroni, le nouveau leader du Parti démocrate italien, elle ajoute qu’elle jouera son rôle de première opposante à la politique de Nicolas Sarkozy.
Dans une interview à «Libération», l’ex-candidate se dit déterminéeà mener la bataille de la rénovation du PS et à prendre la tête de l’opposition. Très silencieuse ces dernières semaines, Ségolène Royal confirme à Libération que sa détermination reste intacte pour mener la rénovation du PS. Depuis Rome où elle a rencontré Walter Veltroni, le nouveau leader du Parti démocrate italien, elle ajoute qu’elle jouera son rôle de première opposante à la politique de Nicolas Sarkozy.
Le Monde
"Une récupération inopportune, indécente"
Emile Letertre est un ancien résistant, originaire de la région de Châteaubriant comme le groupe dit des "27 de Châteaubriant" fusillés le même jour que Guy Môquet. S'il a un "inifini respect" pour l'homme, M. Letertre regrette que la mémoire des autres victimes, notamment des déportés, soit oubliée dans "le tapage médiatique".
Dans la région de Châteaubriant, le Parti communiste français (PCF) a lui aussi utilisé le symbole que représentait les 27, à des fins électorales et politiques, rappelle M. Letertre.
Emile Letertre est un ancien résistant, originaire de la région de Châteaubriant comme le groupe dit des "27 de Châteaubriant" fusillés le même jour que Guy Môquet. S'il a un "inifini respect" pour l'homme, M. Letertre regrette que la mémoire des autres victimes, notamment des déportés, soit oubliée dans "le tapage médiatique".
Dans la région de Châteaubriant, le Parti communiste français (PCF) a lui aussi utilisé le symbole que représentait les 27, à des fins électorales et politiques, rappelle M. Letertre.
L'Humanité
Guy Môquet, la mémoire d’un engagement
Lorsqu’arrive à la carrière le défilé de plus de 3 000 personnes parties à pied du château de Châteaubriant où avaient été déposés, le 22 octobre 1941, les corps sanglants des 27 fusillés désignés comme otages, plus de 1 500 personnes y sont déjà massées. Le silence se fait dans une émotion palpable. Il est souligné par le battement des tambours. Pour ceux qui ont connu les précédentes cérémonies à la mémoire des martyrs, jamais autant de monde ne s’était rassemblé, ici, depuis la cinquantième commémoration de l’exécution, par une compagnie de SS, des otages choisis par le ministre de l’Intérieur de Pétain, Pierre Pucheu, et livrés aux balles nazies.
Lorsqu’arrive à la carrière le défilé de plus de 3 000 personnes parties à pied du château de Châteaubriant où avaient été déposés, le 22 octobre 1941, les corps sanglants des 27 fusillés désignés comme otages, plus de 1 500 personnes y sont déjà massées. Le silence se fait dans une émotion palpable. Il est souligné par le battement des tambours. Pour ceux qui ont connu les précédentes cérémonies à la mémoire des martyrs, jamais autant de monde ne s’était rassemblé, ici, depuis la cinquantième commémoration de l’exécution, par une compagnie de SS, des otages choisis par le ministre de l’Intérieur de Pétain, Pierre Pucheu, et livrés aux balles nazies.
La Croix
Les lycéens se passionnent pour la Résistance
La lecture de la lettre de Guy Môquet lundi 22 octobre dans les lycées de France est l'occasion de sensibiliser les élèves aux valeurs de l'engagement. L'intérêt pour cette période, enseignée aujourd'hui de façon plus critique, ne se dément pas.
Aujourd’hui, plutôt que de boycotter la lecture de la lettre, a priori obligatoire dans tous les lycées de France, il « détournera » le projet. Il distribuera ainsi à ses élèves une brochure dans laquelle la lettre de Guy Môquet est accompagnée d’autres documents mettant en lumière le parcours de cinq lycéens de Buffon fusillés pour s’être engagés dans la lutte armée contre l’occupant (lire les repères), des documents qui montrent aussi à quel point la mémoire de la Résistance s’avère conflictuelle et instrumentalisée par la politique. « Le tout dans le respect des directives officielles, contenues dans les programmes », souligne Claude Basuyau.
La lecture de la lettre de Guy Môquet lundi 22 octobre dans les lycées de France est l'occasion de sensibiliser les élèves aux valeurs de l'engagement. L'intérêt pour cette période, enseignée aujourd'hui de façon plus critique, ne se dément pas.
Aujourd’hui, plutôt que de boycotter la lecture de la lettre, a priori obligatoire dans tous les lycées de France, il « détournera » le projet. Il distribuera ainsi à ses élèves une brochure dans laquelle la lettre de Guy Môquet est accompagnée d’autres documents mettant en lumière le parcours de cinq lycéens de Buffon fusillés pour s’être engagés dans la lutte armée contre l’occupant (lire les repères), des documents qui montrent aussi à quel point la mémoire de la Résistance s’avère conflictuelle et instrumentalisée par la politique. « Le tout dans le respect des directives officielles, contenues dans les programmes », souligne Claude Basuyau.
Le Parisien/Aujourd'hui en France
L'hommage malgré la polémique
Le souvenir du résistant communiste mort à 17 ans en 1941 va planer dans pratiquement tous les lycées de France aujourd'hui, même si des profs et des élus protestent encore contre cette commémoration voulue par Nicolas Sarkozy...
CE FUT la première décision de Nicolas Sarkozy en mai dernier : demander que la lettre d'adieu du jeune résistant communiste Guy Môquet, fusillé à Châteaubriant (Loire-Atlantique) par les nazis le 22 octobre 1941, soit lue à « tous les lycéens de France ». C'est ce lundi, décrété Journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet, que les ultimes mots du martyr âgé de 17 ans vont résonner dans les classes. Deux minutes de lecture imposées par bulletin officiel et qui font couler beaucoup d'encre.
Marie-George Buffet appelle à «résister»
Marie-George Buffet (PCF) a appelé ce dimanche à «résister» à la politique du gouvernement, à l'occasion de la commémoration de la mort de Guy Môquet
Le souvenir du résistant communiste mort à 17 ans en 1941 va planer dans pratiquement tous les lycées de France aujourd'hui, même si des profs et des élus protestent encore contre cette commémoration voulue par Nicolas Sarkozy...
CE FUT la première décision de Nicolas Sarkozy en mai dernier : demander que la lettre d'adieu du jeune résistant communiste Guy Môquet, fusillé à Châteaubriant (Loire-Atlantique) par les nazis le 22 octobre 1941, soit lue à « tous les lycéens de France ». C'est ce lundi, décrété Journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet, que les ultimes mots du martyr âgé de 17 ans vont résonner dans les classes. Deux minutes de lecture imposées par bulletin officiel et qui font couler beaucoup d'encre.
Marie-George Buffet appelle à «résister»
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