Depuis la chute de Michel Barnier, la France se trouve dans une impasse politique, avec un gouvernement qui n’arrive pas à se stabiliser. Emmanuel Macron, après avoir consulté séparément les différentes forces politiques, a pris l’initiative d’inviter les leaders des partis à l’Élysée, mardi 10 décembre, dans le but de trouver une solution à cette crise. Le président français a expliqué que cette rencontre s’inscrivait dans une logique de compromis pour « constituer un gouvernement d’intérêt général », un objectif qui vise à rassembler les forces politiques autour de la formation d’un exécutif capable d’éviter une nouvelle censure à l’Assemblée nationale.
Il a ainsi invité les représentants des partis traditionnels tels que le Parti Socialiste (PS), Les Républicains (LR), les écologistes et les communistes, tout en excluant les représentants de LFI et du RN. Cette décision a été justifiée par le fait que ces partis ne s’étaient pas inscrits dans une démarche de compromis, contrairement aux autres formations politiques qui ont montré des signes d’ouverture.
Emmanuel Macron a par ailleurs souligné que les extrêmes, qu’il a qualifiés d'« extrême gauche » et d’« extrême droite », avaient constitué un « front antirépublicain » en votant la censure du gouvernement Barnier le 4 décembre. Cette censure avait contribué à la chute du gouvernement en place, et le président français a jugé que ces partis, en ne participant pas à la négociation d’un compromis, ne pouvaient pas être inclus dans la réunion des partis à l’Élysée.
Il a ainsi invité les représentants des partis traditionnels tels que le Parti Socialiste (PS), Les Républicains (LR), les écologistes et les communistes, tout en excluant les représentants de LFI et du RN. Cette décision a été justifiée par le fait que ces partis ne s’étaient pas inscrits dans une démarche de compromis, contrairement aux autres formations politiques qui ont montré des signes d’ouverture.
Emmanuel Macron a par ailleurs souligné que les extrêmes, qu’il a qualifiés d'« extrême gauche » et d’« extrême droite », avaient constitué un « front antirépublicain » en votant la censure du gouvernement Barnier le 4 décembre. Cette censure avait contribué à la chute du gouvernement en place, et le président français a jugé que ces partis, en ne participant pas à la négociation d’un compromis, ne pouvaient pas être inclus dans la réunion des partis à l’Élysée.
Le Parti Socialiste et les autres formations invitées
Le Parti Socialiste, représenté par son premier secrétaire Olivier Faure, a réagi positivement à l’initiative d’Emmanuel Macron. Olivier Faure a exprimé sa volonté de discuter avec les autres partis de la majorité présidentielle et des Républicains. Lors de ses déclarations publiques, il a affirmé être prêt à faire des « concessions réciproques » pour trouver un terrain d’entente avec le camp présidentiel. Ce soutien à un dialogue politique a été perçu comme un signe d’ouverture à une coalition plus large.
Par ailleurs, les représentants des écologistes et des communistes ont également manifesté une certaine bonne volonté, comme l’a souligné un proche d’Emmanuel Macron. Ces partis avaient voté la censure du gouvernement Barnier, mais avaient ensuite montré un désir de discuter des conditions nécessaires à la formation d’un gouvernement stable. La participation de ces partis à la réunion de l’Élysée témoigne d’un certain consensus, bien que des divergences subsistent sur la manière d’organiser ce futur gouvernement.
Les écologistes, représentés par Guillaume Gontard au Sénat et Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, ont d’ailleurs souligné l’importance de trouver une « méthode » commune pour éviter les divisions internes à gauche et construire un gouvernement capable de faire face aux défis du pays. De même, Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste et social à l’Assemblée nationale, a insisté sur l’importance de faire des compromis tout en restant fidèle aux valeurs de son mouvement.
Par ailleurs, les représentants des écologistes et des communistes ont également manifesté une certaine bonne volonté, comme l’a souligné un proche d’Emmanuel Macron. Ces partis avaient voté la censure du gouvernement Barnier, mais avaient ensuite montré un désir de discuter des conditions nécessaires à la formation d’un gouvernement stable. La participation de ces partis à la réunion de l’Élysée témoigne d’un certain consensus, bien que des divergences subsistent sur la manière d’organiser ce futur gouvernement.
Les écologistes, représentés par Guillaume Gontard au Sénat et Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, ont d’ailleurs souligné l’importance de trouver une « méthode » commune pour éviter les divisions internes à gauche et construire un gouvernement capable de faire face aux défis du pays. De même, Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste et social à l’Assemblée nationale, a insisté sur l’importance de faire des compromis tout en restant fidèle aux valeurs de son mouvement.
Les réactions de LFI et du RN
L’exclusion de La France Insoumise et du Rassemblement National a été vivement critiquée, notamment par les leaders de ces deux partis. Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, a dénoncé la décision d’Emmanuel Macron de ne pas inviter son mouvement à la réunion. Il a estimé qu’une telle exclusion ne permettait pas de réconcilier les différentes forces politiques et a insisté sur le fait que LFI, bien qu’ayant voté la censure, restait ouverte au dialogue pour une alternative politique au gouvernement actuel.
Manuel Bompard a ajouté que l’argument selon lequel LFI et le RN ne s’étaient pas inscrits dans une logique de compromis était inexact. Il a souligné que La France Insoumise, tout en restant ferme sur ses principes, était prête à participer à un débat constructif sur la formation du gouvernement, à condition que les conditions de cette négociation soient respectueuses des orientations politiques de son mouvement. Il a également critiqué le fait que cette rencontre ait été réduite à un dialogue entre les partis qui ont montré une certaine souplesse et que les partis d’opposition, comme le sien, soient ainsi mis à l’écart.
Du côté du Rassemblement National, la réaction a été tout aussi acerbe. Jordan Bardella, successeur de Marine Le Pen à la tête du RN, a exprimé son mécontentement face à cette exclusion. D’abord, Marine Le Pen avait affirmé qu’elle ne se sentait pas particulièrement « outrée » par le fait de ne pas avoir été invitée à la table des négociations, soulignant que Macron consultait ceux susceptibles de constituer une majorité à l’Assemblée. Cependant, Jordan Bardella a adopté un ton beaucoup plus ferme, dénonçant ce qu’il a qualifié de « méthode d’un irrespect hallucinant ». Pour lui, cette décision était une « inélégance » envers les 11 millions d’électeurs qui ont voté pour le Rassemblement National, et elle fragilisait l’unité nationale en créant une division entre les partis politiques.
Bardella a également affirmé que, loin d’être une exclusion bénéfique pour la France, cette démarche pourrait bien se retourner contre le président, à la fois sur le plan électoral et sur le plan politique. Selon lui, en écartant LFI et le RN de cette rencontre, Emmanuel Macron risquait de renforcer une opposition entre ces deux partis et les formations politiques de la majorité. Il a ajouté qu’il était regrettable que le président n’ait pas saisi l’opportunité de discuter avec toutes les forces politiques, y compris celles qui se situent à la droite et à la gauche de l’échiquier politique.
Manuel Bompard a ajouté que l’argument selon lequel LFI et le RN ne s’étaient pas inscrits dans une logique de compromis était inexact. Il a souligné que La France Insoumise, tout en restant ferme sur ses principes, était prête à participer à un débat constructif sur la formation du gouvernement, à condition que les conditions de cette négociation soient respectueuses des orientations politiques de son mouvement. Il a également critiqué le fait que cette rencontre ait été réduite à un dialogue entre les partis qui ont montré une certaine souplesse et que les partis d’opposition, comme le sien, soient ainsi mis à l’écart.
Du côté du Rassemblement National, la réaction a été tout aussi acerbe. Jordan Bardella, successeur de Marine Le Pen à la tête du RN, a exprimé son mécontentement face à cette exclusion. D’abord, Marine Le Pen avait affirmé qu’elle ne se sentait pas particulièrement « outrée » par le fait de ne pas avoir été invitée à la table des négociations, soulignant que Macron consultait ceux susceptibles de constituer une majorité à l’Assemblée. Cependant, Jordan Bardella a adopté un ton beaucoup plus ferme, dénonçant ce qu’il a qualifié de « méthode d’un irrespect hallucinant ». Pour lui, cette décision était une « inélégance » envers les 11 millions d’électeurs qui ont voté pour le Rassemblement National, et elle fragilisait l’unité nationale en créant une division entre les partis politiques.
Bardella a également affirmé que, loin d’être une exclusion bénéfique pour la France, cette démarche pourrait bien se retourner contre le président, à la fois sur le plan électoral et sur le plan politique. Selon lui, en écartant LFI et le RN de cette rencontre, Emmanuel Macron risquait de renforcer une opposition entre ces deux partis et les formations politiques de la majorité. Il a ajouté qu’il était regrettable que le président n’ait pas saisi l’opportunité de discuter avec toutes les forces politiques, y compris celles qui se situent à la droite et à la gauche de l’échiquier politique.
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