Retraites: une mobilisation symbolique
La journée d'actions "multiformes" organisée mardi à l'appel de cinq syndicats (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) contre la réforme des retraites s'est traduite par une mobilisation symbolique, avec notamment des défilés très peu fournis, près de deux semaines après la publication de la loi au Journal officiel. La CGT avait annoncé quelque 200 "initiatives" un peu partout en France, allant des rassemblements aux défilés en passant par les meetings. A Paris, 3.200 personnes selon la police, 10.000 selon les syndicats, ont défilé sur un très court itinéraire allant de la place de l'Opéra à celle de la Bourse. Le 6 novembre, lors de la dernière journée de mobilisation intersyndicale sur les retraites, le défilé parisien avait rassemblé entre 28.000 et 90.000 manifestants selon les sources, (entre 375.000 et 1,2 million au niveau national). A Bordeaux mardi matin, la police a compté 1.500 personnes et les organisateurs 6.000 (contre 15.000 à 50.000 le 6 novembre), dans un cortège essentiellement composé de fonctionnaires. (AP)
La piste d'un chantage évoquée à l'Assemblée au sujet de Karachi
Deux députés socialistes ont évoqué mardi à l'Assemblée nationale la piste d'un chantage exercé en 2006 sur Nicolas Sarkozy par un des acteurs de l'affaire des ventes de sous-marins au Pakistan en 1994. Cette vente avait donné lieu au versement de commissions suspectes, interrompu après l'élection de Jacques Chirac en 1995. Un lien est soupçonné avec un attentat en 2002 au Pakistan où ont péri 11 Français travaillant sur les sous-marins pour le compte de la Direction des constructions navales (DCN). Deux sociétés, Heine et Eurolux, avaient été créées au Luxembourg en 1994 pour recevoir certains des paiements, avec l'aval du Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, et de son ministre du Budget, Nicolas Sarkozy, selon un rapport de la police luxembourgeoise. Une fois élu à l'Elysée, Jacques Chirac a mis fin aux paiements de commissions transitant par ces circuits. (Reuters)
Interpellations de vingt membres de la communauté chinoise
Vingt membres de la communauté chinoise de la région parisienne soupçonnés d'escroquerie en bande organisée et de blanchiment commis au détriment du PMU ont été interpellés mardi matin, a-t-on appris de sources proche de l'enquête. Ils ont été placés en garde à vue par les enquêteurs du service courses et jeux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ces personnes sont soupçonnées d'avoir fourni en guise de caution de faux actes notariés chinois faisant état de prétendus héritages. Des documents présumés falsifiés qui leur ont permis d'acheter plusieurs débits de boissons en région parisienne grâce à des sommes importantes d'argent ayant transité par une grande banque chinoise. (AP)
Le statut du procureur français remis en cause par la CEDH
Le procureur français n'est pas indépendant de l'exécutif et ne peut donc exercer une fonction judiciaire comme le contrôle de la garde à vue, estime mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Cet arrêt met le gouvernement français dans l'embarras, notamment pour son projet de réforme de la garde à vue. Il pourrait par ailleurs porter le coup de grâce au projet de suppression des juges d'instruction, ajourné mais pas abandonné. Le ministère de la Justice français a cependant déclaré que la France allait faire appel devant une formation de deuxième instance de la Cour de Strasbourg. "Nous ne partageons ni le raisonnement ni l'analyse de la Cour", a dit un porte-parole du ministère de la Justice. L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) estime de son côté dans un communiqué que les projets actuels du gouvernement sont définitivement invalidés et sollicite une autre réforme pour garantir l'indépendance des procureurs. (Reuters)
Christian Jacob élu président du groupe UMP à l'Assemblée
Christian Jacob a été élu mardi à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée nationale, renforçant le poids des anciens du RPR dans les instances du parti présidentiel au risque d'accroître les frustrations de ses composantes centriste et libérale. Après avoir manqué de cinq voix son élection au premier tour de scrutin, le député de Seine-et-Marne s'est largement imposé au second face au radical Jean Leonetti, par 182 voix contre 109. Très proche de son prédécesseur Jean-François Copé, qui a pris la semaine passée les commandes de l'UMP, Christian Jacob s'est fixé comme objectif de "créer les meilleures conditions pour que le président de la République puisse à la fois poursuivre ses réformes et nous amener à nouveau à la victoire". Deux autres candidats avaient été éliminés à l'issue du premier tour, le gaulliste Hervé Gaymard et le libéral Nicolas Forissier, ce dernier représentant une des deux sensibilités, avec les centristes, qui ont été les grandes perdantes du remaniement gouvernementale annoncé il y a huit jours. (Reuters)
Mandat d'arrêt européen pour une militante basque française
La justice française a accepté mardi d'extrader vers l'Espagne Aurore Martin, militante basque de nationalité française, a-t-on appris auprès du Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna. La cour d'appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a en effet validé le mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles, décision contre laquelle l'intéressée a immédiatement décidé de se pourvoir en cassation. Pour la première fois, la justice française a décidé d'extrader une personne de nationalité française pour des faits qui ne sont pas illégaux en France", a déclaré Anaïz Funosas, porte-parole d'Askatasuna. C'est une première, un grand pas qui a été franchi par l'Etat français car pour nous c'est une décision politique visant à museler les militants politiques , a-t-elle ajouté. Aurore Martin, 31 ans, est une militante nationaliste de Batasuna, organisation interdite en Espagne pour ses liens présumés avec ETA mais légale en France. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
La journée d'actions "multiformes" organisée mardi à l'appel de cinq syndicats (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) contre la réforme des retraites s'est traduite par une mobilisation symbolique, avec notamment des défilés très peu fournis, près de deux semaines après la publication de la loi au Journal officiel. La CGT avait annoncé quelque 200 "initiatives" un peu partout en France, allant des rassemblements aux défilés en passant par les meetings. A Paris, 3.200 personnes selon la police, 10.000 selon les syndicats, ont défilé sur un très court itinéraire allant de la place de l'Opéra à celle de la Bourse. Le 6 novembre, lors de la dernière journée de mobilisation intersyndicale sur les retraites, le défilé parisien avait rassemblé entre 28.000 et 90.000 manifestants selon les sources, (entre 375.000 et 1,2 million au niveau national). A Bordeaux mardi matin, la police a compté 1.500 personnes et les organisateurs 6.000 (contre 15.000 à 50.000 le 6 novembre), dans un cortège essentiellement composé de fonctionnaires. (AP)
La piste d'un chantage évoquée à l'Assemblée au sujet de Karachi
Deux députés socialistes ont évoqué mardi à l'Assemblée nationale la piste d'un chantage exercé en 2006 sur Nicolas Sarkozy par un des acteurs de l'affaire des ventes de sous-marins au Pakistan en 1994. Cette vente avait donné lieu au versement de commissions suspectes, interrompu après l'élection de Jacques Chirac en 1995. Un lien est soupçonné avec un attentat en 2002 au Pakistan où ont péri 11 Français travaillant sur les sous-marins pour le compte de la Direction des constructions navales (DCN). Deux sociétés, Heine et Eurolux, avaient été créées au Luxembourg en 1994 pour recevoir certains des paiements, avec l'aval du Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, et de son ministre du Budget, Nicolas Sarkozy, selon un rapport de la police luxembourgeoise. Une fois élu à l'Elysée, Jacques Chirac a mis fin aux paiements de commissions transitant par ces circuits. (Reuters)
Interpellations de vingt membres de la communauté chinoise
Vingt membres de la communauté chinoise de la région parisienne soupçonnés d'escroquerie en bande organisée et de blanchiment commis au détriment du PMU ont été interpellés mardi matin, a-t-on appris de sources proche de l'enquête. Ils ont été placés en garde à vue par les enquêteurs du service courses et jeux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ces personnes sont soupçonnées d'avoir fourni en guise de caution de faux actes notariés chinois faisant état de prétendus héritages. Des documents présumés falsifiés qui leur ont permis d'acheter plusieurs débits de boissons en région parisienne grâce à des sommes importantes d'argent ayant transité par une grande banque chinoise. (AP)
Le statut du procureur français remis en cause par la CEDH
Le procureur français n'est pas indépendant de l'exécutif et ne peut donc exercer une fonction judiciaire comme le contrôle de la garde à vue, estime mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Cet arrêt met le gouvernement français dans l'embarras, notamment pour son projet de réforme de la garde à vue. Il pourrait par ailleurs porter le coup de grâce au projet de suppression des juges d'instruction, ajourné mais pas abandonné. Le ministère de la Justice français a cependant déclaré que la France allait faire appel devant une formation de deuxième instance de la Cour de Strasbourg. "Nous ne partageons ni le raisonnement ni l'analyse de la Cour", a dit un porte-parole du ministère de la Justice. L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) estime de son côté dans un communiqué que les projets actuels du gouvernement sont définitivement invalidés et sollicite une autre réforme pour garantir l'indépendance des procureurs. (Reuters)
Christian Jacob élu président du groupe UMP à l'Assemblée
Christian Jacob a été élu mardi à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée nationale, renforçant le poids des anciens du RPR dans les instances du parti présidentiel au risque d'accroître les frustrations de ses composantes centriste et libérale. Après avoir manqué de cinq voix son élection au premier tour de scrutin, le député de Seine-et-Marne s'est largement imposé au second face au radical Jean Leonetti, par 182 voix contre 109. Très proche de son prédécesseur Jean-François Copé, qui a pris la semaine passée les commandes de l'UMP, Christian Jacob s'est fixé comme objectif de "créer les meilleures conditions pour que le président de la République puisse à la fois poursuivre ses réformes et nous amener à nouveau à la victoire". Deux autres candidats avaient été éliminés à l'issue du premier tour, le gaulliste Hervé Gaymard et le libéral Nicolas Forissier, ce dernier représentant une des deux sensibilités, avec les centristes, qui ont été les grandes perdantes du remaniement gouvernementale annoncé il y a huit jours. (Reuters)
Mandat d'arrêt européen pour une militante basque française
La justice française a accepté mardi d'extrader vers l'Espagne Aurore Martin, militante basque de nationalité française, a-t-on appris auprès du Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna. La cour d'appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a en effet validé le mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles, décision contre laquelle l'intéressée a immédiatement décidé de se pourvoir en cassation. Pour la première fois, la justice française a décidé d'extrader une personne de nationalité française pour des faits qui ne sont pas illégaux en France", a déclaré Anaïz Funosas, porte-parole d'Askatasuna. C'est une première, un grand pas qui a été franchi par l'Etat français car pour nous c'est une décision politique visant à museler les militants politiques , a-t-elle ajouté. Aurore Martin, 31 ans, est une militante nationaliste de Batasuna, organisation interdite en Espagne pour ses liens présumés avec ETA mais légale en France. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN