L'Humanité du 13 novembre 2007
Régimes spéciaux : quel acharnement !
Pourquoi tant d’acharnement contre les régimes spéciaux ? À la veille d’une nouvelle épreuve de force, la détermination du gouvernement et du chef de l’État à faire céder à tout prix – y compris celui d’une forte gêne pour des millions d’usagers, pour de nombreuses entreprises – les agents de la SNCF, de la RATP et d’EDF-GDF ne laisse pas d’interroger. Premier constat : si les salariés des entreprises publiques concernées ont beaucoup à perdre dans la réforme annoncée, les assurés sociaux du secteur privé, les contribuables n’ont, eux, rien à gagner.
Veillée d’armes à la SNCF
Trois cents cheminots venus de toutes les régions de France se sont rassemblés hier matin devant le siège de la SNCF à Paris. À l’appel des fédérations CGT, UNSA, CFDT, FO, SUD rail, CFECGC et CFTC, ils ont déposé 35000 pétitions exigeant une réorientation de la politique du fret actuellement poursuivie par l’entreprise publique. Une délégation a été reçue par la direction. Les syndicats continuent d’exiger « un moratoire » sur la mise en oeuvre des préconisations concoctées par le directeur de l’activité fret, Olivier Marembaud. Dans leur collimateur : la fermeture de 262 gares au trafic dit du wagon isolé, « les milliers de suppressions d’emplois que cette restructuration ne manquera pas de provoquer » ou encore la cession par la SNCF à ses concurrents, via une société baptisée Proxyrail, du droit d’utilisation de la licence ferroviaire de l’entreprise publique.
Pourquoi tant d’acharnement contre les régimes spéciaux ? À la veille d’une nouvelle épreuve de force, la détermination du gouvernement et du chef de l’État à faire céder à tout prix – y compris celui d’une forte gêne pour des millions d’usagers, pour de nombreuses entreprises – les agents de la SNCF, de la RATP et d’EDF-GDF ne laisse pas d’interroger. Premier constat : si les salariés des entreprises publiques concernées ont beaucoup à perdre dans la réforme annoncée, les assurés sociaux du secteur privé, les contribuables n’ont, eux, rien à gagner.
Veillée d’armes à la SNCF
Trois cents cheminots venus de toutes les régions de France se sont rassemblés hier matin devant le siège de la SNCF à Paris. À l’appel des fédérations CGT, UNSA, CFDT, FO, SUD rail, CFECGC et CFTC, ils ont déposé 35000 pétitions exigeant une réorientation de la politique du fret actuellement poursuivie par l’entreprise publique. Une délégation a été reçue par la direction. Les syndicats continuent d’exiger « un moratoire » sur la mise en oeuvre des préconisations concoctées par le directeur de l’activité fret, Olivier Marembaud. Dans leur collimateur : la fermeture de 262 gares au trafic dit du wagon isolé, « les milliers de suppressions d’emplois que cette restructuration ne manquera pas de provoquer » ou encore la cession par la SNCF à ses concurrents, via une société baptisée Proxyrail, du droit d’utilisation de la licence ferroviaire de l’entreprise publique.
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