Le comité de 17 membres estime que le projet de Partenariat global de l'énergie nucléaire (GNEP) proposé, qui vise à reprendre le retraitement des déchets aux Etats-Unis, n'a pas fait l'objet d'une évaluation suffisante et se fonde sur une technologie qui n'a pas été prouvée ou ne devrait pas être prête dans les délais annoncés.
Le rapport des scientifiques, publié lundi, note également que le GNEP absorbe des fonds au détriment d'autres programmes de recherche sur le nucléaire et des efforts pour accélérer la construction de nouvelles centrales. "Tous les membres du comité estiment que le programme GNEP ne devrait pas continuer et devrait être remplacé par un programme de recherche moins intensif", souligne le comité, qui évoque des "risques techniques et financiers importants", si le projet est maintenu en l'état.
M. Bush a annoncé le programme début 2006, le présentant comme essentiel pour permettre aux Etats-Unis de faire face à une quantité croissante de déchets radioactifs et de développer le nucléaire civil. Sur le plan international, il prévoit qu'un petit nombre de pays, dont les Etats-Unis et la Russie, fourniront du combustible pour centrale nucléaire aux autres Etats et assureront le retraitement du combustible usagé.
Le comité de l'Académie souligne ne pas avoir abordé les avantages et les inconvénients des aspects internationaux du GNEP, mais exprime des fortes réserves quant à sa capacité à résoudre la question du retraitement aux Etats-Unis.
Le programme a été critiqué par des militants anti-nucléaire et a reçu un accueil glacial au Congrès, qui n'a accordé que 167 millions de dollars sur les 395 millions demandés par l'administration Bush pour le financer cette année.
Alors que le retraitement du combustible nucléaire se poursuit en Europe et au Japon, les Etats-Unis l'ont abandonné dans les années 70, craignant que le plutonium pur créé au cours du processus n'engendre un risque de prolifération nucléaire.
Le GNEP envisage une autre méthode de retraitement qui, selon ses défenseurs, ne créerait pas de plutonium pur. Mais selon le comité des 17, "des problèmes techniques importants restent à résoudre" dans le développement de la nouvelle procédure.
Le GNEP devrait coûter des milliards de dollars sur plusieurs décennies et prévoit la construction d'usines de retraitement et de réacteurs de nouvelle génération pour consumer une partie des déchets retraités.
Selon le département américain de l'Energie, le programme réduirait sur le long terme le coût de la gestion des déchets des réacteurs civils et rendrait inutile la création de nouveaux sites de stockage souterrains des déchets en dehors de celui déjà proposé dans le Nevada.
Le rapport des scientifiques, publié lundi, note également que le GNEP absorbe des fonds au détriment d'autres programmes de recherche sur le nucléaire et des efforts pour accélérer la construction de nouvelles centrales. "Tous les membres du comité estiment que le programme GNEP ne devrait pas continuer et devrait être remplacé par un programme de recherche moins intensif", souligne le comité, qui évoque des "risques techniques et financiers importants", si le projet est maintenu en l'état.
M. Bush a annoncé le programme début 2006, le présentant comme essentiel pour permettre aux Etats-Unis de faire face à une quantité croissante de déchets radioactifs et de développer le nucléaire civil. Sur le plan international, il prévoit qu'un petit nombre de pays, dont les Etats-Unis et la Russie, fourniront du combustible pour centrale nucléaire aux autres Etats et assureront le retraitement du combustible usagé.
Le comité de l'Académie souligne ne pas avoir abordé les avantages et les inconvénients des aspects internationaux du GNEP, mais exprime des fortes réserves quant à sa capacité à résoudre la question du retraitement aux Etats-Unis.
Le programme a été critiqué par des militants anti-nucléaire et a reçu un accueil glacial au Congrès, qui n'a accordé que 167 millions de dollars sur les 395 millions demandés par l'administration Bush pour le financer cette année.
Alors que le retraitement du combustible nucléaire se poursuit en Europe et au Japon, les Etats-Unis l'ont abandonné dans les années 70, craignant que le plutonium pur créé au cours du processus n'engendre un risque de prolifération nucléaire.
Le GNEP envisage une autre méthode de retraitement qui, selon ses défenseurs, ne créerait pas de plutonium pur. Mais selon le comité des 17, "des problèmes techniques importants restent à résoudre" dans le développement de la nouvelle procédure.
Le GNEP devrait coûter des milliards de dollars sur plusieurs décennies et prévoit la construction d'usines de retraitement et de réacteurs de nouvelle génération pour consumer une partie des déchets retraités.
Selon le département américain de l'Energie, le programme réduirait sur le long terme le coût de la gestion des déchets des réacteurs civils et rendrait inutile la création de nouveaux sites de stockage souterrains des déchets en dehors de celui déjà proposé dans le Nevada.
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