Roberto Micheletti avait signé le 26 septembre un décret instaurant l'état d'urgence, par crainte de voir se multiplier les troubles après le retour d'exil du président déchu Manuel Zelaya. Il suspendait les libertés publiques, limitant notamment le droit de réunion et le droit d'expression.
Ce décret a été abrogé lundi en conseil des ministres, abrogation qui entrera en vigueur le lendemain, a expliqué le président sur les ondes de la cinquième chaîne de télévision nationale.
"Ce décret n'est plus nécessaire car la paix est revenue dans le pays", a-t-il assuré.
Le président Zelaya, renversé par un coup d'Etat le 28 juin et chassé en exil, a regagné le Honduras le 21 septembre, et vit depuis retranché dans l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa avec un groupe de ses fidèles.
Le décret interdisait les rassemblements de plus de 20 personnes, autorisait la police à procéder à des arrestations sans mandat et à prolonger les gardes à vue plus de 24 heures pour les personnes soupçonnées de fomenter des troubles. Il a également entraîné la fermeture de deux radios, Radio Globo et Canal 36, critiques envers le gouvernement de facto.
Roberto Micheletti avait auparavant annoncé cette prochaine abrogation de l'état d'urgence à quatre parlementaires américains.
Les Etats-Unis travaillent depuis le début de la crise à ce que Manuel Zelaya retrouve son poste. Une élection présidentielle est prévue le 29 novembre au Honduras.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Ce décret a été abrogé lundi en conseil des ministres, abrogation qui entrera en vigueur le lendemain, a expliqué le président sur les ondes de la cinquième chaîne de télévision nationale.
"Ce décret n'est plus nécessaire car la paix est revenue dans le pays", a-t-il assuré.
Le président Zelaya, renversé par un coup d'Etat le 28 juin et chassé en exil, a regagné le Honduras le 21 septembre, et vit depuis retranché dans l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa avec un groupe de ses fidèles.
Le décret interdisait les rassemblements de plus de 20 personnes, autorisait la police à procéder à des arrestations sans mandat et à prolonger les gardes à vue plus de 24 heures pour les personnes soupçonnées de fomenter des troubles. Il a également entraîné la fermeture de deux radios, Radio Globo et Canal 36, critiques envers le gouvernement de facto.
Roberto Micheletti avait auparavant annoncé cette prochaine abrogation de l'état d'urgence à quatre parlementaires américains.
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Source: Associated Presse via Yahoo News
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