Lybie: le conseil de sécurité de l'ONU réclame la fin des violences
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence mardi, a réclamé "la fin immédiate" de la violence en Libye et condamné la répression engagée par le régime du colonel Mouammar Kadhafi sans, pour autant, indiquer quelles sanctions il pourait être amené à prendre. Le discours prononcé dans l'après-midi par Mouammar Kadhafi n'a pas entamé la résolution des manifestants qui semblent résolus à obtenir la chute du gouvernement lybien.
Deux manifestants tués au Yémen, selon des témoins
Deux manifestants antigouvernementaux ont été tués et une dizaine d'autres blessés par balles, mardi à Sanaa, au cours d'accrochages avec des partisans du président yéménite Ali Abdullah Saleh, ont rapporté des témoins. Un représentant du gouvernement a déclaré à Reuters qu'un manifestant au moins avait été tué par balle et que plusieurs autres avaient été blessés près de l'université de Sanaa.
Selon des témoins, des partisans armés de Saleh ont ouvert le feu sur des manifestants avant que la police ne vienne séparer les deux camps en tirant des coups de feu en l'air.
Le ministre libyen de l'Intérieur change de camp
Le ministre libyen de l'Intérieur, Abdel Fattah Younès al Abidi, a fait défection au régime de Mouammar Kadhafi et annoncé son soutien à la "révolution du 17 février", rapporte mardi la chaîne de télévision qatarie Al Djazira. Le ministre a exhorté l'armée à passer dans le camp du peuple et à répondre à ses "exigences légitimes". Al Djazira a diffusé une vidéo amateur dans laquelle le ministre de l'Intérieur lit une déclaration assis à son bureau. "J'annonce ici même l'abandon de toutes mes fonctions afin de répondre à l'appel de la révolution du 17 février, sur la base de mes convictions les plus profondes et de la légitimité de ses revendications. "(...) J'invite instamment l'armée libyenne à (...) servir le peuple et à soutenir la révolution du 17 février", a-t-il dit.
Jacob Zuma pris à partie par des pro-Ouattara à Abidjan
Le président sud-africain Jacob Zuma a été pris à partie mardi par de jeunes partisans d'Alassane Ouattara alors qu'il participait aux efforts d'une délégation de chefs d'Etat mandatés par l'Union africaine pour tenter de désamorcer la crise en Côte d'Ivoire. Quatre des cinq chefs d'Etat chargés par l'UA d'une médiation ont poursuivi leur mission en l'absence du président burkinabé Blaise Campaoré. Après avoir rencontré la veille le président sortant Laurent Gbagbo, ils se sont rendus à l'hôtel du Golfe où est retranché son rival nordiste Alassane Ouattara depuis l'élection présidentielle du 28 novembre.
L'Algérie en passe de lever l'état d'urgence
Le gouvernement algérien a adopté mardi un projet d'ordonnance visant à lever l'état d'urgence en vigueur depuis dix-neuf ans, ce qui répond à une exigence de l'opposition. Le gouvernement a aussi approuvé des mesures destinées à réduire le chômage, l'un des principaux problèmes du pays. La levée des mesures d'exception était une revendication commune à tous les mouvements d'opposition qui participent à des manifestations hebdomadaires dans la capitale en prenant exemple sur les soulèvements survenus en Egypte et en Tunisie. "La levée de l'état d'urgence reste positive, mais ce n'est pas assez", a déclaré Mustafa Bouchachi, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme.
Nouvelle grande manifestation de l'opposition à Bahreïn
Des milliers d'opposants bahreïnis ont envahi mardi les rues de Manama pour exiger le départ du gouvernement à l'occasion de la plus grande manifestation depuis le début des troubles dans ce royaume à majorité chiite gouverné par une famille régnante sunnite. Des milliers de partisans de l'opposition ont marché sur la place de la Perle, haut lieu de la contestation dans le centre de la capitale, pour réclamer des réformes politiques dans ce petit archipel pétrolier situé à quelques encablures de l'Arabie saoudite, face aux côtes iraniennes. "Nous voulons la chute du gouvernement", scandait la foule.
Manifestation pour des réformes politiques dans le nord de l'Irak
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mardi à Souleimaniyeh, dans le nord de l'Irak, pour réclamer des réformes politiques et l'ouverture d'une enquête sur la mort de deux protestataires, tués par balles, la semaine dernière. Cette manifestation pacifique, qui a réuni quelque 5.000 personnes dont plusieurs artistes, témoigne de la frustration croissante qu'éprouve la population face au contrôle étroit des partis au pouvoir sur l'économie et la politique dans la région autonome du Kurdistan d'Irak. "Le meurtre des civils était une ligne rouge", a déclaré Nasik Kadir, 40 ans, l'un des contestataires présents au rassemblement organisé à Souleimaniyeh, ville située à 260km au nord de Bagdad. "Ce qui s'est passé ce jour-là" a marqué une "espèce de tournant".
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence mardi, a réclamé "la fin immédiate" de la violence en Libye et condamné la répression engagée par le régime du colonel Mouammar Kadhafi sans, pour autant, indiquer quelles sanctions il pourait être amené à prendre. Le discours prononcé dans l'après-midi par Mouammar Kadhafi n'a pas entamé la résolution des manifestants qui semblent résolus à obtenir la chute du gouvernement lybien.
Deux manifestants tués au Yémen, selon des témoins
Deux manifestants antigouvernementaux ont été tués et une dizaine d'autres blessés par balles, mardi à Sanaa, au cours d'accrochages avec des partisans du président yéménite Ali Abdullah Saleh, ont rapporté des témoins. Un représentant du gouvernement a déclaré à Reuters qu'un manifestant au moins avait été tué par balle et que plusieurs autres avaient été blessés près de l'université de Sanaa.
Selon des témoins, des partisans armés de Saleh ont ouvert le feu sur des manifestants avant que la police ne vienne séparer les deux camps en tirant des coups de feu en l'air.
Le ministre libyen de l'Intérieur change de camp
Le ministre libyen de l'Intérieur, Abdel Fattah Younès al Abidi, a fait défection au régime de Mouammar Kadhafi et annoncé son soutien à la "révolution du 17 février", rapporte mardi la chaîne de télévision qatarie Al Djazira. Le ministre a exhorté l'armée à passer dans le camp du peuple et à répondre à ses "exigences légitimes". Al Djazira a diffusé une vidéo amateur dans laquelle le ministre de l'Intérieur lit une déclaration assis à son bureau. "J'annonce ici même l'abandon de toutes mes fonctions afin de répondre à l'appel de la révolution du 17 février, sur la base de mes convictions les plus profondes et de la légitimité de ses revendications. "(...) J'invite instamment l'armée libyenne à (...) servir le peuple et à soutenir la révolution du 17 février", a-t-il dit.
Jacob Zuma pris à partie par des pro-Ouattara à Abidjan
Le président sud-africain Jacob Zuma a été pris à partie mardi par de jeunes partisans d'Alassane Ouattara alors qu'il participait aux efforts d'une délégation de chefs d'Etat mandatés par l'Union africaine pour tenter de désamorcer la crise en Côte d'Ivoire. Quatre des cinq chefs d'Etat chargés par l'UA d'une médiation ont poursuivi leur mission en l'absence du président burkinabé Blaise Campaoré. Après avoir rencontré la veille le président sortant Laurent Gbagbo, ils se sont rendus à l'hôtel du Golfe où est retranché son rival nordiste Alassane Ouattara depuis l'élection présidentielle du 28 novembre.
L'Algérie en passe de lever l'état d'urgence
Le gouvernement algérien a adopté mardi un projet d'ordonnance visant à lever l'état d'urgence en vigueur depuis dix-neuf ans, ce qui répond à une exigence de l'opposition. Le gouvernement a aussi approuvé des mesures destinées à réduire le chômage, l'un des principaux problèmes du pays. La levée des mesures d'exception était une revendication commune à tous les mouvements d'opposition qui participent à des manifestations hebdomadaires dans la capitale en prenant exemple sur les soulèvements survenus en Egypte et en Tunisie. "La levée de l'état d'urgence reste positive, mais ce n'est pas assez", a déclaré Mustafa Bouchachi, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme.
Nouvelle grande manifestation de l'opposition à Bahreïn
Des milliers d'opposants bahreïnis ont envahi mardi les rues de Manama pour exiger le départ du gouvernement à l'occasion de la plus grande manifestation depuis le début des troubles dans ce royaume à majorité chiite gouverné par une famille régnante sunnite. Des milliers de partisans de l'opposition ont marché sur la place de la Perle, haut lieu de la contestation dans le centre de la capitale, pour réclamer des réformes politiques dans ce petit archipel pétrolier situé à quelques encablures de l'Arabie saoudite, face aux côtes iraniennes. "Nous voulons la chute du gouvernement", scandait la foule.
Manifestation pour des réformes politiques dans le nord de l'Irak
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mardi à Souleimaniyeh, dans le nord de l'Irak, pour réclamer des réformes politiques et l'ouverture d'une enquête sur la mort de deux protestataires, tués par balles, la semaine dernière. Cette manifestation pacifique, qui a réuni quelque 5.000 personnes dont plusieurs artistes, témoigne de la frustration croissante qu'éprouve la population face au contrôle étroit des partis au pouvoir sur l'économie et la politique dans la région autonome du Kurdistan d'Irak. "Le meurtre des civils était une ligne rouge", a déclaré Nasik Kadir, 40 ans, l'un des contestataires présents au rassemblement organisé à Souleimaniyeh, ville située à 260km au nord de Bagdad. "Ce qui s'est passé ce jour-là" a marqué une "espèce de tournant".
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