Un juge d'application des peines du tribunal de grande instance de Paris a en effet ordonné vendredi la libération conditionnelle de ce proche de Charles Pasqua, incarcéré depuis fin mai 2008, et partiellement gracié par Nicolas Sarkozy en décembre.
Cette libération conditionnelle sera effective à partir du lundi 16 février, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Le 23 décembre dernier, Jean-Charles Marchiani s'est vu notifier un décret de grâce présidentielle qui réduit de six mois sa peine de trois ans d'emprisonnement dans une affaire de corruption. Il a bénéficié d'une mesure de grâce individuelle accordée à une trentaine de détenus particulièrement méritants. La fin théorique de sa détention était ainsi ramenée au 9 octobre 2009, ce qui lui permettait de solliciter sa libération conditionnelle ou un aménagement.
Définitivement condamné depuis le rejet de son pourvoi en mars dernier par la Cour de cassation, Jean-Charles Marchiani, 65 ans, est incarcéré depuis le 26 mai dernier. Il avait par ailleurs effectué six mois de détention provisoire dans ce dossier.
Dès le mois d'avril, il avait sollicité une grâce présidentielle, invoquant notamment les services rendus à la République lors de la libération des otages du Liban en 1988. Mais Nicolas Sarkozy s'était d'abord montré hésitant, déclarant le 14 avril dans un entretien télévisé: "On me demande de rayer d'un trait de plume ce que la justice vient de décider, ce n'est pas rien"...
Mais dans un courrier à la garde des Sceaux rendu public par l'Elysée en novembre, M. Sarkozy expliquait vouloir récompenser les condamnés qui "font preuve d'une détermination hors du commun à suivre une formation professionnelle, à rechercher un emploi ou à suivre des soins pour que leur sortie se déroule dans les meilleures conditions" ou d'autres qui ont fait "par leur comportement à l'occasion d'une situation particulière, la preuve d'un courage ou d'une solidarité exemplaire".
Jean-Charles Marchiani comparaît par ailleurs actuellement devant le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de vente d'armes présumée illicite vers l'Angola. Mercredi, le procureur de la République a requis trois ans d'emprisonnement dont 18 mois ferme à son encontre. A partir de lundi, il pourra se rendre librement aux audiences et non plus entouré par deux gendarmes.
Source: Yahoo News
Cette libération conditionnelle sera effective à partir du lundi 16 février, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Le 23 décembre dernier, Jean-Charles Marchiani s'est vu notifier un décret de grâce présidentielle qui réduit de six mois sa peine de trois ans d'emprisonnement dans une affaire de corruption. Il a bénéficié d'une mesure de grâce individuelle accordée à une trentaine de détenus particulièrement méritants. La fin théorique de sa détention était ainsi ramenée au 9 octobre 2009, ce qui lui permettait de solliciter sa libération conditionnelle ou un aménagement.
Définitivement condamné depuis le rejet de son pourvoi en mars dernier par la Cour de cassation, Jean-Charles Marchiani, 65 ans, est incarcéré depuis le 26 mai dernier. Il avait par ailleurs effectué six mois de détention provisoire dans ce dossier.
Dès le mois d'avril, il avait sollicité une grâce présidentielle, invoquant notamment les services rendus à la République lors de la libération des otages du Liban en 1988. Mais Nicolas Sarkozy s'était d'abord montré hésitant, déclarant le 14 avril dans un entretien télévisé: "On me demande de rayer d'un trait de plume ce que la justice vient de décider, ce n'est pas rien"...
Mais dans un courrier à la garde des Sceaux rendu public par l'Elysée en novembre, M. Sarkozy expliquait vouloir récompenser les condamnés qui "font preuve d'une détermination hors du commun à suivre une formation professionnelle, à rechercher un emploi ou à suivre des soins pour que leur sortie se déroule dans les meilleures conditions" ou d'autres qui ont fait "par leur comportement à l'occasion d'une situation particulière, la preuve d'un courage ou d'une solidarité exemplaire".
Jean-Charles Marchiani comparaît par ailleurs actuellement devant le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de vente d'armes présumée illicite vers l'Angola. Mercredi, le procureur de la République a requis trois ans d'emprisonnement dont 18 mois ferme à son encontre. A partir de lundi, il pourra se rendre librement aux audiences et non plus entouré par deux gendarmes.
Source: Yahoo News
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