Remaniement dix ministres
Paniqués, les ministres? Tétanisés par le remaniement ? Pas forcément. Certes, ils sont nombreux à se sentir menacés. Et à l'être vraiment. Mais il y a aussi les «vernis » de l'équipe Fillon, ceux qui sont assurés de voir leur bail se prolonger. «Nicolas Sarkozy va avoir besoin de gens solides et aguerris, de ministres qui ne font aucune erreur, assure un proche du président. Il lui faut des ministres qui font le job et ne lui apportent pas de problème. » De Christine Lagarde à Brice Hortefeux, de François Baroin à Bruno Le Maire, en passant par Valérie Pécresse, ils sont dix dans ce cas. Plus d'un quart du gouvernement.Pour Hortefeux, il n'y a pas de suspense. Ou si peu. Le ministre «hors catégorie», comme il aime à se définir lui-même, restera au gouvernement et conservera probablement son portefeuille de l'Intérieur. Jugé comme le ministre le plus assidu de l'été, il a assumé sans états d'âme le virage sécuritaire du gouvernement et la fermeture des campements de Roms. «Il incarne l'aile droite de l'UMP», assure un de ses conseillers, qui fait remarquer qu'Hortefeux recevait mercredi une trentaine de députés et de sénateurs de la Droite populaire. «Brice est l'ami du président et, avant la présidentielle, le président a besoin d'une personne en laquelle il ait toute confiance à Beauvau», ajoute un ministre persuadé du maintien d'Hortefeux à son poste.Moins proche du président, mais prête à monter au front dès que celui-ci est attaqué, la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, restera probablement après le remaniement. Aura-t-elle une promotion? Pas sûr. Mais l'intéressée affirme ne pas songer à son avenir. «Je ne me demande pas tous les matins si je reste ou si je ne reste pas. Je continue mon travail», se défend-elle. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, pourrait en revanche grimper une marche et être promue ministre de plein exercice.(Frigaro)
Ecoutes une lettre de Matignon
Matignon a-t-il autorisé ou non le contournement de la loi sur les écoutes ? La révélation, par Le Canard enchaîné, d'un courrier du cabinet de François Fillon embarrasse les services du premier ministre.Les services de renseignement ont en effet obtenu l'autorisation de se procurer des 'données techniques' téléphoniques (facturations détaillées) sans avoir l'aval de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS).Contrairement à un premier démenti de Matignon, le directeur de cabinet de François Fillon, Jean-Paul Fauguère a bel et bien adressé aux ministères de l'intérieur et de la défense une lettre classée 'confidentiel-défense' le 17 février 2010, qui autorise une dérogation à la loi de 1991 sur les écoutes téléphoniques. Cette dérogation permet aux deux ministères un accès direct aux opérateurs téléphoniques.Le Monde a pu consulter cette note succincte de deux pages.Matignon a fait état, dans un communiqué diffusé mardi 29 septembre dans la soirée, d''ambigüités' dans l'interprétation de cette lettre, sous-entendant que la note pourrait avoir été mal interprétée par les services de l'intérieur et de la défense.(Le Monde)
Source : Yahoo Actualités
Paniqués, les ministres? Tétanisés par le remaniement ? Pas forcément. Certes, ils sont nombreux à se sentir menacés. Et à l'être vraiment. Mais il y a aussi les «vernis » de l'équipe Fillon, ceux qui sont assurés de voir leur bail se prolonger. «Nicolas Sarkozy va avoir besoin de gens solides et aguerris, de ministres qui ne font aucune erreur, assure un proche du président. Il lui faut des ministres qui font le job et ne lui apportent pas de problème. » De Christine Lagarde à Brice Hortefeux, de François Baroin à Bruno Le Maire, en passant par Valérie Pécresse, ils sont dix dans ce cas. Plus d'un quart du gouvernement.Pour Hortefeux, il n'y a pas de suspense. Ou si peu. Le ministre «hors catégorie», comme il aime à se définir lui-même, restera au gouvernement et conservera probablement son portefeuille de l'Intérieur. Jugé comme le ministre le plus assidu de l'été, il a assumé sans états d'âme le virage sécuritaire du gouvernement et la fermeture des campements de Roms. «Il incarne l'aile droite de l'UMP», assure un de ses conseillers, qui fait remarquer qu'Hortefeux recevait mercredi une trentaine de députés et de sénateurs de la Droite populaire. «Brice est l'ami du président et, avant la présidentielle, le président a besoin d'une personne en laquelle il ait toute confiance à Beauvau», ajoute un ministre persuadé du maintien d'Hortefeux à son poste.Moins proche du président, mais prête à monter au front dès que celui-ci est attaqué, la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, restera probablement après le remaniement. Aura-t-elle une promotion? Pas sûr. Mais l'intéressée affirme ne pas songer à son avenir. «Je ne me demande pas tous les matins si je reste ou si je ne reste pas. Je continue mon travail», se défend-elle. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Économie numérique, pourrait en revanche grimper une marche et être promue ministre de plein exercice.(Frigaro)
Ecoutes une lettre de Matignon
Matignon a-t-il autorisé ou non le contournement de la loi sur les écoutes ? La révélation, par Le Canard enchaîné, d'un courrier du cabinet de François Fillon embarrasse les services du premier ministre.Les services de renseignement ont en effet obtenu l'autorisation de se procurer des 'données techniques' téléphoniques (facturations détaillées) sans avoir l'aval de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS).Contrairement à un premier démenti de Matignon, le directeur de cabinet de François Fillon, Jean-Paul Fauguère a bel et bien adressé aux ministères de l'intérieur et de la défense une lettre classée 'confidentiel-défense' le 17 février 2010, qui autorise une dérogation à la loi de 1991 sur les écoutes téléphoniques. Cette dérogation permet aux deux ministères un accès direct aux opérateurs téléphoniques.Le Monde a pu consulter cette note succincte de deux pages.Matignon a fait état, dans un communiqué diffusé mardi 29 septembre dans la soirée, d''ambigüités' dans l'interprétation de cette lettre, sous-entendant que la note pourrait avoir été mal interprétée par les services de l'intérieur et de la défense.(Le Monde)
Source : Yahoo Actualités
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