Syndrome du 'péril jaune' ou du 'péril rouge' ?
Témoin de la volonté affichée des deux armées d'améliorer leurs relations, l'installation annoncée lundi d'un téléphone rouge, à l'occasion de la visite en Chine du secrétaire américain à la Défense Robert Gates.
"Nous avons décidé d'établir une ligne directe entre nos deux organismes de Défense", a déclaré M. Gates à la presse après un entretien avec son homologue chinois Cao Gangchuan. "Nous sommes d'accord pour renforcer les échanges militaires dans tous les domaines", a-t-il précisé, sans fournir de détails.
M. Gates est arrivé dimanche soir en Chine pour deux jours d'entretiens qui doivent être principalement consacrés aux programmes de développement militaires chinois qui ne cessent d'inquiéter les Etats-Unis.
Le budget chinois de la Défense a augmenté de 17,8% cette année pour être porté à 45 milliards de dollars, selon les chiffres officiels. Mais le Pentagone estime que les dépenses militaires de la Chine, dont il juge l'utilisation opaque, ont atteint en réalité 125 milliards de dollars en 2007.
C'est donc sans surprise que le secrétaire à la Défense de la première puissance mondiale a une nouvelle fois demandé à la Chine des efforts de transparence, même si, selon son entourage, les Etats-Unis n'en sont pas encore arrivés à la conclusion que la Chine soit devenue une menace militaire.
Devant la presse, M. Gates a évoqué "des incertitudes sur la modernisation militaire de la Chine et la nécessité d'une plus grande transparence pour dissiper les inquiétudes internationales". Les Etats-Unis n'ont pas caché leur préoccupation après l'essai par la Chine d'une arme anti-satellite le 11 janvier.
Washington s'inquiète aussi des capacités chinoises en matière de guerre cybernétique, ou encore lu développement de missiles capables d'atteindre les bases navales et aériennes des Etats-Unis, selon des responsables du Pentagone.
Les Etats-Unis ont surveillé de près l'acquisition et le déploiement ces dernières années par la Chine d'avions, navires de guerre, sous-marins et missiles d'avant-garde. "La stature croissante de la Chine dans les domaines politique et économique l'oblige à prendre une responsabilité plus grande pour une meilleure santé du système international", a estimé lundi Robert Gates qui doit rencontrer mardi le président Hu Jintao, chef du Parti communiste chinois (PCC) et de l'armée.
Mais en rendant visite dimanche à une unité d'élite de l'Armée populaire de libération, le jour où le responsable américain arrivait à Pékin, Hu a une nouvelle fois insisté sur l'objectif prioritaire que constitue le programme chinois en matière de technologie des missiles. "Nous devons accélérer le développement du second corps d'artillerie", a déclaré le numéro un chinois, cité par le Quotidien de l'armée.
Lundi, les discussions entre le secrétaire américain à la Défense et ses hôtes chinois ont aussi porté sur des questions internationales comme la Corée du Nord, l'Iran et le Soudan, a indiqué M. Gates.
"Nous avons décidé d'établir une ligne directe entre nos deux organismes de Défense", a déclaré M. Gates à la presse après un entretien avec son homologue chinois Cao Gangchuan. "Nous sommes d'accord pour renforcer les échanges militaires dans tous les domaines", a-t-il précisé, sans fournir de détails.
M. Gates est arrivé dimanche soir en Chine pour deux jours d'entretiens qui doivent être principalement consacrés aux programmes de développement militaires chinois qui ne cessent d'inquiéter les Etats-Unis.
Le budget chinois de la Défense a augmenté de 17,8% cette année pour être porté à 45 milliards de dollars, selon les chiffres officiels. Mais le Pentagone estime que les dépenses militaires de la Chine, dont il juge l'utilisation opaque, ont atteint en réalité 125 milliards de dollars en 2007.
C'est donc sans surprise que le secrétaire à la Défense de la première puissance mondiale a une nouvelle fois demandé à la Chine des efforts de transparence, même si, selon son entourage, les Etats-Unis n'en sont pas encore arrivés à la conclusion que la Chine soit devenue une menace militaire.
Devant la presse, M. Gates a évoqué "des incertitudes sur la modernisation militaire de la Chine et la nécessité d'une plus grande transparence pour dissiper les inquiétudes internationales". Les Etats-Unis n'ont pas caché leur préoccupation après l'essai par la Chine d'une arme anti-satellite le 11 janvier.
Washington s'inquiète aussi des capacités chinoises en matière de guerre cybernétique, ou encore lu développement de missiles capables d'atteindre les bases navales et aériennes des Etats-Unis, selon des responsables du Pentagone.
Les Etats-Unis ont surveillé de près l'acquisition et le déploiement ces dernières années par la Chine d'avions, navires de guerre, sous-marins et missiles d'avant-garde. "La stature croissante de la Chine dans les domaines politique et économique l'oblige à prendre une responsabilité plus grande pour une meilleure santé du système international", a estimé lundi Robert Gates qui doit rencontrer mardi le président Hu Jintao, chef du Parti communiste chinois (PCC) et de l'armée.
Mais en rendant visite dimanche à une unité d'élite de l'Armée populaire de libération, le jour où le responsable américain arrivait à Pékin, Hu a une nouvelle fois insisté sur l'objectif prioritaire que constitue le programme chinois en matière de technologie des missiles. "Nous devons accélérer le développement du second corps d'artillerie", a déclaré le numéro un chinois, cité par le Quotidien de l'armée.
Lundi, les discussions entre le secrétaire américain à la Défense et ses hôtes chinois ont aussi porté sur des questions internationales comme la Corée du Nord, l'Iran et le Soudan, a indiqué M. Gates.
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