L'unique témoin à décharge autorisé par le tribunal à témoigner, l'avocat Kyi Win, sera entendu ce jeudi. Les trois témoins refusés appartiennent tous à la Ligue nationale pour la Démocratie (LND), le parti de la lauréate du prix Nobel de la paix.
"C'est vraiment injuste", a déclaré Nyan Win, l'un des avocats de Suu Kyi à la fin de l'audience à huis clos qui s'est tenue à la prison d'Insein, à Rangoun.
Ses partisans dénoncent un procès-mascarade destiné à prolonger la détention de la charismatique dirigeante de la LND, au moins jusqu'au lendemain des élections prévues l'année prochaine.
"Si le procès va aussi vite, le verdict pourrait être rendu vendredi", a déclaré Nyan Win.
Suu Kyi, âgée de 63 ans, est accusée d'avoir violé les conditions de son assignation à résidence en ayant permis à un Américain de séjourner chez elle pendant deux jours début mai.
Pour ses partisans, il est inévitable que Suu Kyi soit reconnue coupable dans un pays qui compte plus de 2.000 prisonniers politiques et dont la justice se conforme aux généraux au pouvoir.
Suu Kyi plaide non coupable et met en cause un défaut de surveillance de sa maison, tout en soulignant qu'aucun responsable n'avait été inquiété pour cela.
"Le fait que je sois la seule à être poursuivie montre la partialité de la procédure", a déclaré Suu Kyi dans une déclaration écrite transmise au tribunal par la LND.
L'Américain John Yettaw, qui avait traversé à la nage le lac Inya pour gagner en secret la maison de Suu Kyi début mai, a été entendu par le tribunal pendant trois heures mercredi.
Il a affirmé avoir eu une "vision", celle d'Aung San Suu Kyi assassinée par des "terroristes".
"Dieu m'a envoyé la mettre en garde", a-t-il dit, selon des propos rapportés par Nyan Win.
Dans la matinée, environ 250 membres de la LND s'étaient rassemblés devant les ruines du siège du parti pour prier et lâcher des oiseaux.
La journée de mercredi marquait l'anniversaire de la victoire du LND aux élections de 1990, que les généraux ont ignorée.
Les autorités birmanes ont levé mardi son assignation à résidence, au bout de six ans, mais Suu Kyi reste en détention pendant toute la durée de son procès.
Suu Kyi a passé plus de 13 des 19 dernières années dans une forme ou une autre de détention. Elle est passible d'une peine de cinq ans de prison.
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est vraiment injuste", a déclaré Nyan Win, l'un des avocats de Suu Kyi à la fin de l'audience à huis clos qui s'est tenue à la prison d'Insein, à Rangoun.
Ses partisans dénoncent un procès-mascarade destiné à prolonger la détention de la charismatique dirigeante de la LND, au moins jusqu'au lendemain des élections prévues l'année prochaine.
"Si le procès va aussi vite, le verdict pourrait être rendu vendredi", a déclaré Nyan Win.
Suu Kyi, âgée de 63 ans, est accusée d'avoir violé les conditions de son assignation à résidence en ayant permis à un Américain de séjourner chez elle pendant deux jours début mai.
Pour ses partisans, il est inévitable que Suu Kyi soit reconnue coupable dans un pays qui compte plus de 2.000 prisonniers politiques et dont la justice se conforme aux généraux au pouvoir.
Suu Kyi plaide non coupable et met en cause un défaut de surveillance de sa maison, tout en soulignant qu'aucun responsable n'avait été inquiété pour cela.
"Le fait que je sois la seule à être poursuivie montre la partialité de la procédure", a déclaré Suu Kyi dans une déclaration écrite transmise au tribunal par la LND.
L'Américain John Yettaw, qui avait traversé à la nage le lac Inya pour gagner en secret la maison de Suu Kyi début mai, a été entendu par le tribunal pendant trois heures mercredi.
Il a affirmé avoir eu une "vision", celle d'Aung San Suu Kyi assassinée par des "terroristes".
"Dieu m'a envoyé la mettre en garde", a-t-il dit, selon des propos rapportés par Nyan Win.
Dans la matinée, environ 250 membres de la LND s'étaient rassemblés devant les ruines du siège du parti pour prier et lâcher des oiseaux.
La journée de mercredi marquait l'anniversaire de la victoire du LND aux élections de 1990, que les généraux ont ignorée.
Les autorités birmanes ont levé mardi son assignation à résidence, au bout de six ans, mais Suu Kyi reste en détention pendant toute la durée de son procès.
Suu Kyi a passé plus de 13 des 19 dernières années dans une forme ou une autre de détention. Elle est passible d'une peine de cinq ans de prison.
Source: Reuters via Yahoo News
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