Régulation financière : l'Europe progresse
Ce n'est pas qu'on tienne absolument à égayer cette triste rentrée en présentant des bonnes nouvelles, mais il y en a. L'Europe progresse dans un secteur essentiel : la supervision des activités financières. Les ministres des finances des vingt-sept membres de l'Union européenne (UE) devaient approuver, mardi 7 septembre, l'architecture générale d'un nouveau système de régulation financière en Europe (Le Monde du 4 septembre). Il s'agit, rien de moins, que de se prémunir contre la répétition d'une crise du type de celle qui ravagea nos économies en 2008. La tâche est aussi difficile que nécessaire. Les obstacles sont nombreux. Il y a les Etats-membres qui tiennent à garder la main sur leur propre législation bancaire. Il y a la City de Londres, l'une des plus grandes places mondiales, qui entend protéger la 'créativité' de ses financiers. Il y a, enfin, l'ensemble de cette industrie - la banque, l'assurance, les bourses - qui ne veut pas être liée par un corset de réglementations qui fausserait la concurrence avec les Etats-Unis et l'Asie. Sans doute a-t-il fallu la ténacité du commissaire chargé des services financiers, le Français Michel Barnier, pour parvenir à une synthèse. Le Savoyard est souvent sous estimé - du moins à Paris - pour ses allures de grand chef scout. Mais l'homme a de l'endurance et le sens du compromis, tout ce qu'il faut pour survivre en montagne et à Bruxelles. Son projet doit être définitivement adopté d'ici à la fin de l'année par le Conseil et par le Parlement européens. Il crée trois nouvelles institutions européennes : l'autorité chargée de la supervision bancaire (basée à Londres) ; celle en charge du secteur de l'assurance (à Francfort) ; celle, enfin, qui s'occupera des marchés boursiers (à Paris). Elles disposeront de petites équipes - moins de 100 personnes chacune, au départ. Dotées de pouvoirs contraignants - on y vote à la majorité, simple ou qualifiée -, elles ont pour mission d'imposer progressivement des normes européennes en matière de pratique financière.(lemonde)
Paris veut associer "très étroitement" la Russie à la préparation de la présidence française du G-20
Nicolas Sarkozy a souligné sa volonté "d'associer très étroitement" Moscou à la préparation de la présidence française du G-20, à l'occasion d'un entretien avec les ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense, a indiqué mardi l'Elysée. Quant aux négociations en vue de la vente de porte-hélicoptères "Mistral", celles-ci se poursuivent "avec beaucoup de confiance", précise la présidence. Le président français a reçu à l'Elysée Sergueï Lavrov, ministre des Affaires Etrangères, et Anatoli Serdioukov, ministre de la Défense, à l'occasion de leur présence à Paris dans le cadre de la neuvième session du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS). Le chef de l'Etat a souligné sa volonté "d'associer très étroitement la Russie à la préparation de la présidence du G-20", que la France assurera à compter de la fin du mois de novembre, a précisé l'Elysée à l'issue de l'entretien, expliquant que le président français souhaitait créer parmi les membres du groupe un "sentiment d'appropriation" des grands thèmes du G-20. Les trois hommes ont aussi évoqué ensemble la vente de porte-hélicoptères de la classe "Mistral" à la Russie: les derniers contacts qui ont eu lieu entre les deux parties étaient "encourageants", a indiqué l'Elysée. Le chef de l'Etat a dit "comprendre" la procédure d'appel d'offres lancée par la Russie "conformément à sa législation", a précisé la présidence, ajoutant que les discussions se poursuivaient "avec beaucoup de confiance". Les autorités russes ont annoncé le 20 août le lancement d'un appel d'offres pour deux porte-hélicoptères, que la Russie avait initialement déclaré vouloir acheter à la France.(AP)
Source: Yahoo Actualités
Ce n'est pas qu'on tienne absolument à égayer cette triste rentrée en présentant des bonnes nouvelles, mais il y en a. L'Europe progresse dans un secteur essentiel : la supervision des activités financières. Les ministres des finances des vingt-sept membres de l'Union européenne (UE) devaient approuver, mardi 7 septembre, l'architecture générale d'un nouveau système de régulation financière en Europe (Le Monde du 4 septembre). Il s'agit, rien de moins, que de se prémunir contre la répétition d'une crise du type de celle qui ravagea nos économies en 2008. La tâche est aussi difficile que nécessaire. Les obstacles sont nombreux. Il y a les Etats-membres qui tiennent à garder la main sur leur propre législation bancaire. Il y a la City de Londres, l'une des plus grandes places mondiales, qui entend protéger la 'créativité' de ses financiers. Il y a, enfin, l'ensemble de cette industrie - la banque, l'assurance, les bourses - qui ne veut pas être liée par un corset de réglementations qui fausserait la concurrence avec les Etats-Unis et l'Asie. Sans doute a-t-il fallu la ténacité du commissaire chargé des services financiers, le Français Michel Barnier, pour parvenir à une synthèse. Le Savoyard est souvent sous estimé - du moins à Paris - pour ses allures de grand chef scout. Mais l'homme a de l'endurance et le sens du compromis, tout ce qu'il faut pour survivre en montagne et à Bruxelles. Son projet doit être définitivement adopté d'ici à la fin de l'année par le Conseil et par le Parlement européens. Il crée trois nouvelles institutions européennes : l'autorité chargée de la supervision bancaire (basée à Londres) ; celle en charge du secteur de l'assurance (à Francfort) ; celle, enfin, qui s'occupera des marchés boursiers (à Paris). Elles disposeront de petites équipes - moins de 100 personnes chacune, au départ. Dotées de pouvoirs contraignants - on y vote à la majorité, simple ou qualifiée -, elles ont pour mission d'imposer progressivement des normes européennes en matière de pratique financière.(lemonde)
Paris veut associer "très étroitement" la Russie à la préparation de la présidence française du G-20
Nicolas Sarkozy a souligné sa volonté "d'associer très étroitement" Moscou à la préparation de la présidence française du G-20, à l'occasion d'un entretien avec les ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense, a indiqué mardi l'Elysée. Quant aux négociations en vue de la vente de porte-hélicoptères "Mistral", celles-ci se poursuivent "avec beaucoup de confiance", précise la présidence. Le président français a reçu à l'Elysée Sergueï Lavrov, ministre des Affaires Etrangères, et Anatoli Serdioukov, ministre de la Défense, à l'occasion de leur présence à Paris dans le cadre de la neuvième session du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS). Le chef de l'Etat a souligné sa volonté "d'associer très étroitement la Russie à la préparation de la présidence du G-20", que la France assurera à compter de la fin du mois de novembre, a précisé l'Elysée à l'issue de l'entretien, expliquant que le président français souhaitait créer parmi les membres du groupe un "sentiment d'appropriation" des grands thèmes du G-20. Les trois hommes ont aussi évoqué ensemble la vente de porte-hélicoptères de la classe "Mistral" à la Russie: les derniers contacts qui ont eu lieu entre les deux parties étaient "encourageants", a indiqué l'Elysée. Le chef de l'Etat a dit "comprendre" la procédure d'appel d'offres lancée par la Russie "conformément à sa législation", a précisé la présidence, ajoutant que les discussions se poursuivaient "avec beaucoup de confiance". Les autorités russes ont annoncé le 20 août le lancement d'un appel d'offres pour deux porte-hélicoptères, que la Russie avait initialement déclaré vouloir acheter à la France.(AP)
Source: Yahoo Actualités
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