Réforme territoriale: divisions sur le redécoupage des régions:
François Hollande avait proposé de passer de 22 à 14 régions. Le texte qui est soumis à l'examen des députés en prévoit finalement seulement 13. Pour le secrétaire d’État à la Réforme territoriale André Vallini, cela démontre la volonté de dialogue du gouvernement: «Nous sommes très ouverts. Nous allons examiner avec les députés chaque amendement. Nous essayons de faire un travail constructif.» Un travail constructif: sur ce point, les avis sont partagés à droite. Le député UMP Dominique Bussereau reconnaît certaines avancées positives sur la carte des régions: «Aujourd’hui, le groupe socialiste, je suis heureux de le dire, prend en compte ce qui est à peu près la volonté quasi unanime des députés de la commission des lois, toute tendances politiques confondues.» (Rfi.fr)
Le problème ne vient-il pas du fait que l'on utilise le mauvais échelon pour réaliser cette réforme?
La difficulté de cette réforme tient à deux choses. La première est de partir du découpage des régions plutôt que de partir des besoins des territoires. La deuxième est de conduire cette réforme en même temps que la réforme de la suppression annoncée des conseils généraux dans leur forme actuelle. Les besoins des territoires sont de disposer d’échelons d’interventions accessibles, lisibles et soucieux des deniers publics. (Atlantico.fr)
Réforme territoriale: de 22 à 14 régions, puis 13:
La nouvelle carte doit encore être validée dans l'hémicycle, puis elle retournera devant les sénateurs. D'autres modifications sont donc possibles, d'autant plus que le projet à 13 régions suscite lui aussi de fortes réticentes. Ainsi, Martine Aubry rejette la fusion Nord-Pas-de-Calais/Picardie, tandis que les Pays-de-la-Loire restent favorables à une fusion avec la Bretagne, qui n'en veut pas. Après le chantier de la fusion des régions, s'ouvrira celui de la mobilité des départements. Car les députés ont aussi validé en commission un amendement du rapporteur, Carlos Da Silva, qui ouvre aux départements la possibilité de quitter une région pour une autre - à condition de réunir une majorité des trois cinquièmes au conseil départemental et dans chacune des régions concernées. Ce "droit d'option" ouvre la porte à de nouvelles modifications, mais après les élections de 2015, et jusqu'en 2020. (Tempsreel.nouvelobs.com)
*(Villiers De L'isle-Adam - Contes cruels)
François Hollande avait proposé de passer de 22 à 14 régions. Le texte qui est soumis à l'examen des députés en prévoit finalement seulement 13. Pour le secrétaire d’État à la Réforme territoriale André Vallini, cela démontre la volonté de dialogue du gouvernement: «Nous sommes très ouverts. Nous allons examiner avec les députés chaque amendement. Nous essayons de faire un travail constructif.» Un travail constructif: sur ce point, les avis sont partagés à droite. Le député UMP Dominique Bussereau reconnaît certaines avancées positives sur la carte des régions: «Aujourd’hui, le groupe socialiste, je suis heureux de le dire, prend en compte ce qui est à peu près la volonté quasi unanime des députés de la commission des lois, toute tendances politiques confondues.» (Rfi.fr)
Le problème ne vient-il pas du fait que l'on utilise le mauvais échelon pour réaliser cette réforme?
La difficulté de cette réforme tient à deux choses. La première est de partir du découpage des régions plutôt que de partir des besoins des territoires. La deuxième est de conduire cette réforme en même temps que la réforme de la suppression annoncée des conseils généraux dans leur forme actuelle. Les besoins des territoires sont de disposer d’échelons d’interventions accessibles, lisibles et soucieux des deniers publics. (Atlantico.fr)
Réforme territoriale: de 22 à 14 régions, puis 13:
La nouvelle carte doit encore être validée dans l'hémicycle, puis elle retournera devant les sénateurs. D'autres modifications sont donc possibles, d'autant plus que le projet à 13 régions suscite lui aussi de fortes réticentes. Ainsi, Martine Aubry rejette la fusion Nord-Pas-de-Calais/Picardie, tandis que les Pays-de-la-Loire restent favorables à une fusion avec la Bretagne, qui n'en veut pas. Après le chantier de la fusion des régions, s'ouvrira celui de la mobilité des départements. Car les députés ont aussi validé en commission un amendement du rapporteur, Carlos Da Silva, qui ouvre aux départements la possibilité de quitter une région pour une autre - à condition de réunir une majorité des trois cinquièmes au conseil départemental et dans chacune des régions concernées. Ce "droit d'option" ouvre la porte à de nouvelles modifications, mais après les élections de 2015, et jusqu'en 2020. (Tempsreel.nouvelobs.com)
*(Villiers De L'isle-Adam - Contes cruels)
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