"Le conflit n'est pas totalement achevé, il y a encore beaucoup devant nous", a-t-il indiqué lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. "La grève est suspendue, cela veut dire qu'elle peut reprendre si les négociations n'avancent pas réellement".
Mais, a-t-il souligné, "je ne pars pas du principe qu'il faut relancer la grève", sachant que "les grévistes ne font pas grève par plaisir". "Nous ne sommes pas dans l'état d'esprit de prendre la période de vacances scolaires, de fêtes de fin d'année pour déclencher une grève", a aussi précisé M. Thibault.
Si le résultat des négociations, qui sera soumis aux agents concernés, "est vraiment apprécié comment inacceptable, nous verrons ce qu'il conviendra de faire", a-t-il déclaré.
Interrogé sur le coût des neuf jours de grève, le leader cégétiste a déclaré: "Bien sûr que cela a un coût" mais jugé qu'"on aurait pu éviter ce scénario" si le projet de réforme avait été "discuté avec les intéressés".
"On ne peut pas toucher à la chose sociale par décret ou alors, si on le fait par décret, on prend des risques", a-t-il lancé.
Quant à une "coproduction" de la grève entre la CGT et l'Elysée, comme suggéré par le secrétaire général de la CFDT, M. Thibault a trouvé que "ce serait un peu fort de café alors que la CGT a été l'organisation syndicale la plus sifflée dans les meetings de l'UMP pendant la campagne présidentielle".
"Il se trouve que dans ce conflit, la CGT était la plus influente dans les entreprises concernées", comme à la SNCF où elle est le premier syndicat, "alors qu'il y ait un peu de jalousie sur la présence des uns et des autres...", a-t-il glissé.
M. Thibault a enfin assuré être en phase avec le responsable de la CGT-Cheminots Didier Le Reste. "On entend dire que nous serions opposés. C'est totalement faux puisque cela fait trois semaines que nous travaillons plusieurs fois par jour ensemble chacun dans ces responsabilités. Il n'y a eu aucun problème de stratégie entre nous durant toute cette période", a-t-il assuré.
Selon lui, la CGT-cheminots a enregistré "200 adhésions" pendant le conflit.
Mais, a-t-il souligné, "je ne pars pas du principe qu'il faut relancer la grève", sachant que "les grévistes ne font pas grève par plaisir". "Nous ne sommes pas dans l'état d'esprit de prendre la période de vacances scolaires, de fêtes de fin d'année pour déclencher une grève", a aussi précisé M. Thibault.
Si le résultat des négociations, qui sera soumis aux agents concernés, "est vraiment apprécié comment inacceptable, nous verrons ce qu'il conviendra de faire", a-t-il déclaré.
Interrogé sur le coût des neuf jours de grève, le leader cégétiste a déclaré: "Bien sûr que cela a un coût" mais jugé qu'"on aurait pu éviter ce scénario" si le projet de réforme avait été "discuté avec les intéressés".
"On ne peut pas toucher à la chose sociale par décret ou alors, si on le fait par décret, on prend des risques", a-t-il lancé.
Quant à une "coproduction" de la grève entre la CGT et l'Elysée, comme suggéré par le secrétaire général de la CFDT, M. Thibault a trouvé que "ce serait un peu fort de café alors que la CGT a été l'organisation syndicale la plus sifflée dans les meetings de l'UMP pendant la campagne présidentielle".
"Il se trouve que dans ce conflit, la CGT était la plus influente dans les entreprises concernées", comme à la SNCF où elle est le premier syndicat, "alors qu'il y ait un peu de jalousie sur la présence des uns et des autres...", a-t-il glissé.
M. Thibault a enfin assuré être en phase avec le responsable de la CGT-Cheminots Didier Le Reste. "On entend dire que nous serions opposés. C'est totalement faux puisque cela fait trois semaines que nous travaillons plusieurs fois par jour ensemble chacun dans ces responsabilités. Il n'y a eu aucun problème de stratégie entre nous durant toute cette période", a-t-il assuré.
Selon lui, la CGT-cheminots a enregistré "200 adhésions" pendant le conflit.
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