Les syndicats, qui redoutent un débat escamoté et un passage en force, veulent aussi discuter pouvoir d'achat et emploi, ainsi que de la situation des chômeurs en fin de droit alors que les perspectives en matière de chômage restent sombres.
L'ensemble des organisations, à l'exception notable de FO, ont déjà prévu de se retrouver lundi soir pour choisir une date de mobilisation en mars.
La réunion de lundi à l'Elysée doit permettre de fixer le calendrier et la méthode pour la réforme des retraites, la précédente, qui remontait à 2003, s'avérant insuffisante pour assurer l'équilibre à terme des différents régimes.
Les syndicats soupçonnent le gouvernement de vouloir tout boucler au coeur de l'été comme cela avait été fait en 2003 ou pour la réforme précédente de 1993.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a déclaré souhaiter un débat à l'échelle du pays, qui "ne s'improvise pas en juin et juillet". "Un des objectifs de la réunion de lundi c'est de sortir avec des idées plus claires de ce point de vue-là, du point de vue de l'agenda", a-t-il dit à Reuters.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on assure que le chef de l'Etat "n'a pas de religion arrêtée sur ce sujet". "Il entend écouter lundi les uns et les autres là-dessus pour se faire une idée du calendrier nécessaire. Clairement il faudra laisser du temps à la négociation", dit-on.
On ajoute toutefois que "dès lors que tous les éléments sont connus et sur la table, il faudra apprécier exactement ce temps, ne pas le surestimer, ne pas le sous-estimer".
Ces éléments seront apportés par un rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) attendu en avril.
Hostile à toute hausse des prélèvements obligatoires, Nicolas Sarkozy a aussi laissé entendre qu'il n'était pas favorable à une baisse des pensions, ce qui ne laisserait que deux curseurs pour agir : la durée de cotisation pour bénéficier d'une pension à taux plein, actuellement fixée à 41 ans, et l'âge légal de départ à la retraite (60 ans).
CHOMEURS EN FIN DE DROIT
Un sondage publié dimanche dans Ouest France montre que 59% des personnes interrogées sont défavorables à un recul de l'âge du départ à la retraite et 55% à un allongement de la durée de cotisations.
Laurence Parisot, présidente du Medef, plaide dans le JDD pour un relèvement de l'âge légal de départ, en mettant en avant la hausse de l'espérance de vie.
Elle demande que la future réforme ne soit pas "un bricolage" car il s'agit "de retrouver enfin confiance en l'avenir". "Relevons l'âge légal, cela entraînera une hausse du taux d'activité des seniors, comme tout le monde le souhaite", explique-t-elle.
"On défendra le maintien du droit au départ à la retraite à 60 ans", a dit pour sa part Bernard Thibault, récusant "l'idée qu'au motif que l'espérance de vie s'accroît, il est inéluctable de devoir passer au travail une part plus importante de sa vie".
Le syndicaliste conteste en outre le chiffre de 100 milliards d'euros de déficit du régime des retraites à l'horizon 2050 avancé par le gouvernement.
Pour l'ensemble des syndicats, la réunion de lundi doit d'abord permettre de discuter du diagnostic du gouvernement et des partenaires sociaux sur la situation économique et sociale, en particulier sur l'emploi.
Source: Reuters via Yahoo News
L'ensemble des organisations, à l'exception notable de FO, ont déjà prévu de se retrouver lundi soir pour choisir une date de mobilisation en mars.
La réunion de lundi à l'Elysée doit permettre de fixer le calendrier et la méthode pour la réforme des retraites, la précédente, qui remontait à 2003, s'avérant insuffisante pour assurer l'équilibre à terme des différents régimes.
Les syndicats soupçonnent le gouvernement de vouloir tout boucler au coeur de l'été comme cela avait été fait en 2003 ou pour la réforme précédente de 1993.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a déclaré souhaiter un débat à l'échelle du pays, qui "ne s'improvise pas en juin et juillet". "Un des objectifs de la réunion de lundi c'est de sortir avec des idées plus claires de ce point de vue-là, du point de vue de l'agenda", a-t-il dit à Reuters.
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on assure que le chef de l'Etat "n'a pas de religion arrêtée sur ce sujet". "Il entend écouter lundi les uns et les autres là-dessus pour se faire une idée du calendrier nécessaire. Clairement il faudra laisser du temps à la négociation", dit-on.
On ajoute toutefois que "dès lors que tous les éléments sont connus et sur la table, il faudra apprécier exactement ce temps, ne pas le surestimer, ne pas le sous-estimer".
Ces éléments seront apportés par un rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) attendu en avril.
Hostile à toute hausse des prélèvements obligatoires, Nicolas Sarkozy a aussi laissé entendre qu'il n'était pas favorable à une baisse des pensions, ce qui ne laisserait que deux curseurs pour agir : la durée de cotisation pour bénéficier d'une pension à taux plein, actuellement fixée à 41 ans, et l'âge légal de départ à la retraite (60 ans).
CHOMEURS EN FIN DE DROIT
Un sondage publié dimanche dans Ouest France montre que 59% des personnes interrogées sont défavorables à un recul de l'âge du départ à la retraite et 55% à un allongement de la durée de cotisations.
Laurence Parisot, présidente du Medef, plaide dans le JDD pour un relèvement de l'âge légal de départ, en mettant en avant la hausse de l'espérance de vie.
Elle demande que la future réforme ne soit pas "un bricolage" car il s'agit "de retrouver enfin confiance en l'avenir". "Relevons l'âge légal, cela entraînera une hausse du taux d'activité des seniors, comme tout le monde le souhaite", explique-t-elle.
"On défendra le maintien du droit au départ à la retraite à 60 ans", a dit pour sa part Bernard Thibault, récusant "l'idée qu'au motif que l'espérance de vie s'accroît, il est inéluctable de devoir passer au travail une part plus importante de sa vie".
Le syndicaliste conteste en outre le chiffre de 100 milliards d'euros de déficit du régime des retraites à l'horizon 2050 avancé par le gouvernement.
Pour l'ensemble des syndicats, la réunion de lundi doit d'abord permettre de discuter du diagnostic du gouvernement et des partenaires sociaux sur la situation économique et sociale, en particulier sur l'emploi.
Source: Reuters via Yahoo News
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