Selon Le Monde en ligne, "Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont envoyé un nouveau coup de semonce aux gouvernements, dimanche 2 novembre, avec la publication de la synthèse de leur cinquième rapport sur le changement climatique." «Ce rapport de synthèse fournit aux décideurs une feuille de route à partir de laquelle nous espérons qu'ils trouveront le chemin vers un accord global qui permette de contenir le changement climatique, a déclaré Rajendra Pachauri, le président du GIEC. Il nous fournit les connaissances qui permettent de faire des choix éclairés et de mesurer les conséquences de l'inaction.» (GIEC: à chaque nouveau rapport, des mises en garde plus intangibles - LeMonde.fr)
Le site de l'Express note, quant à lui, les similitudes entre les réactions de John Kerry, Ban Ki Moon et Laurent Fabius d'une année sur l'autre : « Ce qu'ils disaient il y a un an : John Kerry, secrétaire d'Etat américain, avançait en 2013 que "ceux qui contredisent la science et cherchent des excuses pour ne pas agir jouent avec le feu". De son [côté], le secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon, remerciait le Giec pour "son évaluation régulière et impartiale". L'an dernier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, mettait en garde contre "un précipice: le dérèglement climatique" et encourageait la communauté internationale à ne pas être insuffisamment active". Un discours avec en ligne de mire la conférence Paris Climat 2015 qu'il appelle à "ne pas être une réunion pour essayer, ce doit être une réunion pour décider".
Ce qu'ils disent cette année : Cette fois, John Kerry estime que "ceux qui décident d'ignorer ou de contester la science qui est très clairement exposée dans ce rapport nous mettent tous en danger, ainsi que nos enfants et petits-enfants". Même impression de déjà vu chez Ban Ki-moon qui remercie encore le Giec pour "évaluation la plus complète du changement climatique jamais faite". La réaction de Laurent Fabius et co-signée avec son homologue à l'environnement, Ségolène Royal. » (Rapport du Giec: chaque année, les réactions politiques se suivent et se ressemblent)
R. Giraudon, géologue et docteur es sciences semble prêcher dans le désert lorsqu'il indique : « A l’échelle des milliers d’années, le climat change en fonction de l’excentricité de l’orbite terrestre (période d’environ 100 000 ans), de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre par rapport au plan de l’orbite (période d’environ 40 000 ans) et de la précession des équinoxes (période d’environ 20 000 ans) ainsi que des fluctuations de l’activité du soleil. La Terre n’est d’ailleurs pas la seule à subir ces variations : Russes et Américains (NASA) ont noté qu’ à l'instar de notre planète, Mars a subi récemment un réchauffement climatique global conditionné par l'accroissement significatif et durable de la luminosité solaire au cours du XXe siècle. » et, pour la part anthropique des gaz à effet de serre : « Réévaluée récemment, elle se situe aujourd’hui entre 26 et 29 gigatonnes suivant les sources consultées. Cette part correspond donc au maximum à 1 % du CO² contenu dans l’atmosphère qui lui même ne représente que 0,45 % du Pouvoir de Réchauffement Pondéré des GES, soit in fine 45 ppm. » Mais la note n'est pas datée (Réchauffement clima et CO2 - fr.slideshare.net/bienvivreasaintleu/rchauffement-climatique-2813244)
Enfin, sur notre-planete.info (/actualites/actu_2749_Terre_rechauffement_climatique_ passe.php), on pêche ceci : « La durée moyenne des épisodes hyperthermiques, qui est d'environ 40 000 années donc, a conduit les scientifiques à penser qu'ils étaient provoqués par les changements au niveau de l'inclinaison de l'axe de la Terre. L'axe terrestre est légèrement incliné, et il oscille entre 22,1° C et 24,5° pendant des cycles qui peuvent durer 41 000 années. "Ces épisodes hyperthermiques ne semblent pas se produire en de rares occasions, ainsi, il existe de nombreux exemples de réchauffement planétaire similaire au réchauffement futur. Nous pouvons nous servir de ces évènements pour examiner l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, le climat et la circulation océanique", commente Richard Norris de la Scripps Institution of Oceanography. »
Ces deux dernières remarques ne sont pas sans rappeler les tonnerres de Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie de juin 1997 à avril 2000 rapportés ainsi par JDD.fr : « Dans un livre paru en avril dernier [2010], L'Imposture climatique, le géochimiste affirmait que les nuages ou l'activité solaire ont des impacts plus déterminants que l'activité humaine sur le réchauffement, et dénonçait une mobilisation planétaire autour "d'un mythe sans fondement". "Je crois en l'état que l'influence majeure du CO2 sur le climat n'est pas démontrée et, qu'elle est même douteuse", pouvait-on lire dans cet ouvrage polémique. Or, encore une fois, l'Académie précise que "l'activité solaire, qui a légèrement décru en moyenne depuis 1975, ne peut être dominante dans le réchauffement observé sur cette période". » (Jdd.fr : Climat: Claude Allègre refroidi)
En 2011, selon le site Libération, le NCRS a répondu à Claude Allègre : «Du peuple, la justice est lente, Elle est lente, mais elle vient !, dit la chanson. La réponse du CNRS à Claude Allègre est du même acabit. Elle est venue… un an après. Sous la forme d’un pavé collectif - signé de 120 scientifiques - titré sans aucune volonté polémique : Le climat à découvert. Outils et méthodes en recherche climatique.Hier matin, au siège du navire amiral de la science française, le Président du CNRS, Alain Fuchs, se déclarait «très content» de tenir cet ouvrage en main. Chaque texte en est «court, percutant, instructif». Pas polémique du tout… mais parmi «le public visé, il y a ces gens qui ont acheté le livre de… humpf… qui vous savez"». (Climat: le CNRS répond à Claude Allègre - Sciences.blogs.liberation.fr)
Il faudrait, parce que les détracteurs du GIEC se sont tus, sacrifier à sa pensée unique...
Le site de l'Express note, quant à lui, les similitudes entre les réactions de John Kerry, Ban Ki Moon et Laurent Fabius d'une année sur l'autre : « Ce qu'ils disaient il y a un an : John Kerry, secrétaire d'Etat américain, avançait en 2013 que "ceux qui contredisent la science et cherchent des excuses pour ne pas agir jouent avec le feu". De son [côté], le secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-moon, remerciait le Giec pour "son évaluation régulière et impartiale". L'an dernier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, mettait en garde contre "un précipice: le dérèglement climatique" et encourageait la communauté internationale à ne pas être insuffisamment active". Un discours avec en ligne de mire la conférence Paris Climat 2015 qu'il appelle à "ne pas être une réunion pour essayer, ce doit être une réunion pour décider".
Ce qu'ils disent cette année : Cette fois, John Kerry estime que "ceux qui décident d'ignorer ou de contester la science qui est très clairement exposée dans ce rapport nous mettent tous en danger, ainsi que nos enfants et petits-enfants". Même impression de déjà vu chez Ban Ki-moon qui remercie encore le Giec pour "évaluation la plus complète du changement climatique jamais faite". La réaction de Laurent Fabius et co-signée avec son homologue à l'environnement, Ségolène Royal. » (Rapport du Giec: chaque année, les réactions politiques se suivent et se ressemblent)
R. Giraudon, géologue et docteur es sciences semble prêcher dans le désert lorsqu'il indique : « A l’échelle des milliers d’années, le climat change en fonction de l’excentricité de l’orbite terrestre (période d’environ 100 000 ans), de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre par rapport au plan de l’orbite (période d’environ 40 000 ans) et de la précession des équinoxes (période d’environ 20 000 ans) ainsi que des fluctuations de l’activité du soleil. La Terre n’est d’ailleurs pas la seule à subir ces variations : Russes et Américains (NASA) ont noté qu’ à l'instar de notre planète, Mars a subi récemment un réchauffement climatique global conditionné par l'accroissement significatif et durable de la luminosité solaire au cours du XXe siècle. » et, pour la part anthropique des gaz à effet de serre : « Réévaluée récemment, elle se situe aujourd’hui entre 26 et 29 gigatonnes suivant les sources consultées. Cette part correspond donc au maximum à 1 % du CO² contenu dans l’atmosphère qui lui même ne représente que 0,45 % du Pouvoir de Réchauffement Pondéré des GES, soit in fine 45 ppm. » Mais la note n'est pas datée (Réchauffement clima et CO2 - fr.slideshare.net/bienvivreasaintleu/rchauffement-climatique-2813244)
Enfin, sur notre-planete.info (/actualites/actu_2749_Terre_rechauffement_climatique_ passe.php), on pêche ceci : « La durée moyenne des épisodes hyperthermiques, qui est d'environ 40 000 années donc, a conduit les scientifiques à penser qu'ils étaient provoqués par les changements au niveau de l'inclinaison de l'axe de la Terre. L'axe terrestre est légèrement incliné, et il oscille entre 22,1° C et 24,5° pendant des cycles qui peuvent durer 41 000 années. "Ces épisodes hyperthermiques ne semblent pas se produire en de rares occasions, ainsi, il existe de nombreux exemples de réchauffement planétaire similaire au réchauffement futur. Nous pouvons nous servir de ces évènements pour examiner l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, le climat et la circulation océanique", commente Richard Norris de la Scripps Institution of Oceanography. »
Ces deux dernières remarques ne sont pas sans rappeler les tonnerres de Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie de juin 1997 à avril 2000 rapportés ainsi par JDD.fr : « Dans un livre paru en avril dernier [2010], L'Imposture climatique, le géochimiste affirmait que les nuages ou l'activité solaire ont des impacts plus déterminants que l'activité humaine sur le réchauffement, et dénonçait une mobilisation planétaire autour "d'un mythe sans fondement". "Je crois en l'état que l'influence majeure du CO2 sur le climat n'est pas démontrée et, qu'elle est même douteuse", pouvait-on lire dans cet ouvrage polémique. Or, encore une fois, l'Académie précise que "l'activité solaire, qui a légèrement décru en moyenne depuis 1975, ne peut être dominante dans le réchauffement observé sur cette période". » (Jdd.fr : Climat: Claude Allègre refroidi)
En 2011, selon le site Libération, le NCRS a répondu à Claude Allègre : «Du peuple, la justice est lente, Elle est lente, mais elle vient !, dit la chanson. La réponse du CNRS à Claude Allègre est du même acabit. Elle est venue… un an après. Sous la forme d’un pavé collectif - signé de 120 scientifiques - titré sans aucune volonté polémique : Le climat à découvert. Outils et méthodes en recherche climatique.Hier matin, au siège du navire amiral de la science française, le Président du CNRS, Alain Fuchs, se déclarait «très content» de tenir cet ouvrage en main. Chaque texte en est «court, percutant, instructif». Pas polémique du tout… mais parmi «le public visé, il y a ces gens qui ont acheté le livre de… humpf… qui vous savez"». (Climat: le CNRS répond à Claude Allègre - Sciences.blogs.liberation.fr)
Il faudrait, parce que les détracteurs du GIEC se sont tus, sacrifier à sa pensée unique...
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