Les pourparlers directs visant à mettre fin à des mois d'instabilité politique sur l'île Rouge ont repris jeudi pour un troisième et dernier jour à Maputo, capitale du Mozambique.
"Le mouvement Ravalomanana n'oubliera jamais le respect du droit de vote des citoyens", écrit le camp de l'ancien président dans un communiqué diffusé mercredi tard dans la soirée.
"Par conséquent, il n'acceptera jamais de légitimer l'auteur d'un changement anticonstitutionnel en le nommant à la présidence."
Andry Rajoelina a renversé le président élu Marc Ravalomanana en mars dernier après des semaines de violentes manifestations et a pris le pouvoir à Madagascar.
"Nous sommes un peu bloqués car nous trouvons logique que notre mouvement mène la transition", a dit Rajoelina.
L'ancien disc-jockey, âgé de 35 ans, affirme être le seul à pouvoir présider la période de transition.
Outre Ravalomanana et Rajoelina, les pourparlers de Maputo réunissent, sous l'égide du Mozambique et de la Communauté des Etats d'Afrique australe (SADC), les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Les discussions sont censées permettre de désigner dans les trente jours suivant l'accord du 9 août un président, un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et les 28 ministres du futur gouvernement, et de poser les bases d'un scrutin présidentiel quinze mois au maximum après la conclusion d'un accord.
Selon les médiateurs, Andry Rajoelina a déjà le soutien d'un des autres responsables engagés dans les négociations, mais Ravalomanana a promis de lui faire échec.
Aux termes de l'accord du 9 août conclu à Maputo, les membres du futur gouvernement de transition, hormis le président, ne pourront pas être candidats à l'élection présidentielle.
Ravalomanana accepte aussi de n'avoir aucun rôle dans le gouvernement de transition.
Le principal médiateur, l'ancien président mozambicain
Joaquim Chissano, a déclaré qu'aucun poste du futur gouvernement d'union n'avait été attribué pour l'heure.
Ce jeudi sera le dernier jour de négociations de Maputo II, a-t-il ajouté. "S'ils quittent cet endroit (sans accord), ils devront avoir de nouvelles idées la prochaine fois et accélérer le processus", a-t-il dit.
Le coup d'Etat de mars a été condamné par la communauté internationale. De nombreux gouvernements ont suspendu leur aide à Madagascar et appelé à l'organisation rapide d'élections.
Source: Reuters via Yahoo News
"Le mouvement Ravalomanana n'oubliera jamais le respect du droit de vote des citoyens", écrit le camp de l'ancien président dans un communiqué diffusé mercredi tard dans la soirée.
"Par conséquent, il n'acceptera jamais de légitimer l'auteur d'un changement anticonstitutionnel en le nommant à la présidence."
Andry Rajoelina a renversé le président élu Marc Ravalomanana en mars dernier après des semaines de violentes manifestations et a pris le pouvoir à Madagascar.
"Nous sommes un peu bloqués car nous trouvons logique que notre mouvement mène la transition", a dit Rajoelina.
L'ancien disc-jockey, âgé de 35 ans, affirme être le seul à pouvoir présider la période de transition.
Outre Ravalomanana et Rajoelina, les pourparlers de Maputo réunissent, sous l'égide du Mozambique et de la Communauté des Etats d'Afrique australe (SADC), les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Les discussions sont censées permettre de désigner dans les trente jours suivant l'accord du 9 août un président, un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et les 28 ministres du futur gouvernement, et de poser les bases d'un scrutin présidentiel quinze mois au maximum après la conclusion d'un accord.
Selon les médiateurs, Andry Rajoelina a déjà le soutien d'un des autres responsables engagés dans les négociations, mais Ravalomanana a promis de lui faire échec.
Aux termes de l'accord du 9 août conclu à Maputo, les membres du futur gouvernement de transition, hormis le président, ne pourront pas être candidats à l'élection présidentielle.
Ravalomanana accepte aussi de n'avoir aucun rôle dans le gouvernement de transition.
Le principal médiateur, l'ancien président mozambicain
Joaquim Chissano, a déclaré qu'aucun poste du futur gouvernement d'union n'avait été attribué pour l'heure.
Ce jeudi sera le dernier jour de négociations de Maputo II, a-t-il ajouté. "S'ils quittent cet endroit (sans accord), ils devront avoir de nouvelles idées la prochaine fois et accélérer le processus", a-t-il dit.
Le coup d'Etat de mars a été condamné par la communauté internationale. De nombreux gouvernements ont suspendu leur aide à Madagascar et appelé à l'organisation rapide d'élections.
Source: Reuters via Yahoo News
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