A Barack Obama qui venait d'appeler Cuba à répondre par des gestes "de bonne foi" à l'assouplissement des conditions de voyage et de transfert d'argent à Cuba pour les Américains d'origine cubaine, Raul Castro a répondu que son gouvernement était "disposé à discuter de tout" avec Washington, y compris "des droits de l'Homme, de la liberté de la presse, des prisonniers politiques... Tout".
Ces paroles sont les plus conciliantes que le président cubain ou avant lui son frère Fidel Castro aient prononcées depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 1961, lorsque Dwight Eisenhower était président des Etats-Unis. Raul Castro s'est certes récemment déclaré prêt à discuter de tout avec Barack Obama, mais Cuba avait toujours considéré la question des droits de l'Homme et des prisonniers politiques comme ses affaires intérieures, ne souffrant aucune ingérence américaine.
Raul Castro a cependant posé des conditions, proposant d'échanger un groupe de prisonniers politiques contre cinq Cubains détenus aux Etats-Unis pour espionnage. "Je le confirme ici: s'ils (les Américains) veulent la liberté de ces prisonniers politiques (...), libérez nos prisonniers et nous vous les enverrons avec leurs familles", a-t-il lancé jeudi soir, alors qu'il participait à un pré-sommet des Amériques organisé par le président vénézuélien Hugo Chavez pour les dirigeants de gauche de la région.
M. Chavez, farouche allié du régime castriste, a d'ailleurs annoncé qu'il refuserait de signer la déclaration finale du sommet des Amériques pour protester contre l'exclusion de Cuba de la réunion (34 pays y participent) et le maintien de l'embargo américain contre l'île.
Le président mexicain Felipe Calderon, qui recevait Barack Obama jeudi soir à Mexico, a lui aussi souhaité une levée de cet embargo vieux de 47 ans. "Nous (L'Amérique latine) ne pensons pas que l'embargo ou l'isolation de Cuba soit une bonne mesure pour que les choses changent" vers plus de démocratie, a-t-il dit.
Barack Obama a, de son côté, insisté sur la réciprocité nécessaire des gestes d'ouverture. La Havane, a-t-il dit, doit donner "des signes de ce qu'elle est intéressée par la libéralisation". Et le président américain de souligner que tout reste à faire, car "des relations gelées de fait pendant 50 ans ne se dégèleront pas en une nuit".
Source: Yahoo News
Ces paroles sont les plus conciliantes que le président cubain ou avant lui son frère Fidel Castro aient prononcées depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 1961, lorsque Dwight Eisenhower était président des Etats-Unis. Raul Castro s'est certes récemment déclaré prêt à discuter de tout avec Barack Obama, mais Cuba avait toujours considéré la question des droits de l'Homme et des prisonniers politiques comme ses affaires intérieures, ne souffrant aucune ingérence américaine.
Raul Castro a cependant posé des conditions, proposant d'échanger un groupe de prisonniers politiques contre cinq Cubains détenus aux Etats-Unis pour espionnage. "Je le confirme ici: s'ils (les Américains) veulent la liberté de ces prisonniers politiques (...), libérez nos prisonniers et nous vous les enverrons avec leurs familles", a-t-il lancé jeudi soir, alors qu'il participait à un pré-sommet des Amériques organisé par le président vénézuélien Hugo Chavez pour les dirigeants de gauche de la région.
M. Chavez, farouche allié du régime castriste, a d'ailleurs annoncé qu'il refuserait de signer la déclaration finale du sommet des Amériques pour protester contre l'exclusion de Cuba de la réunion (34 pays y participent) et le maintien de l'embargo américain contre l'île.
Le président mexicain Felipe Calderon, qui recevait Barack Obama jeudi soir à Mexico, a lui aussi souhaité une levée de cet embargo vieux de 47 ans. "Nous (L'Amérique latine) ne pensons pas que l'embargo ou l'isolation de Cuba soit une bonne mesure pour que les choses changent" vers plus de démocratie, a-t-il dit.
Barack Obama a, de son côté, insisté sur la réciprocité nécessaire des gestes d'ouverture. La Havane, a-t-il dit, doit donner "des signes de ce qu'elle est intéressée par la libéralisation". Et le président américain de souligner que tout reste à faire, car "des relations gelées de fait pendant 50 ans ne se dégèleront pas en une nuit".
Source: Yahoo News
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