Il a toutefois exprimé vendredi soir l'intention d'organiser une élection présidentielle avant avril 2010, scrutin auquel le président déchu Marc Ravalomanana exige que Rajoelina ne se présente pas s'il préside auparavant l'autorité de transition.
Les partis politiques rivaux sont arrivés à un accord de principe mardi, lors d'entretiens qui visaient à rétablir l'ordre public après neuf mois d'instabilité dans une île dont les ressources énergétiques et minières sont de plus en plus convoitées par les firmes étrangères.
"L'objectif est d'organiser des élections avant avril pour que nous ayons un nouveau président (...) d'ici au 26 juin", date de la fête de l'indépendance, a dit Rajoelina, 35 ans, lors d'une interview télévisée.
"Chacun veut protéger ce qui est à lui. Certaines personnes, durant la transition, veulent conserver leurs sièges. Mais la population veut également la paix, de la nourriture et des emplois.
"Bientôt, je désignerai officiellement les nouveaux titulaires des postes de Premier ministre et de vice-président", a-t-il ajouté en se référant à l'accord de mardi.
Rajoelina, qui est le plus jeune dirigeant d'Afrique, est pressé par les bailleurs de fonds de limoger le Premier ministre Monja Roindefo, considéré comme un de ses proches alliés et l'un des artisans de sa prise du pouvoir.
L'accord de mardi, aux termes duquel le professeur d'anthropologie sociale Eugène Mangalaza deviendrait Premier ministre, est loin d'être une affaire réglée.
"S'agissant de l'accord de Maputo (NDLR: signé le 9 août sur le principe d'un partage du pouvoir), un simple communiqué du Groupe de contact international (sur Madagascar) ne peut pas dissoudre un gouvernement et désigner un nouveau Premier ministre", a déclaré Monja Roindefo à des journalistes.
Les négociateurs de Marc Ravalomanana ont dit y avoir souscrit à la seule condition qu'Andry Rajoelina ne soit pas candidat à la prochaine élection présidentielle.
Ravalomanana a déclaré que sans cette garantie, il ne signerait pas officiellement l'accord de partage du pouvoir.
Dans une lettre ouverte adressée vendredi au président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, l'ancien président réaffirme que sa mouvance a "toujours réfuté la nomination d'un putschiste à la tête de l'Etat".
Eugène Mangalaza, l'homme retenu mardi pour diriger le gouvernement, est proche d'un autre ancien président, Didier Ratsiraka, mais on le considère comme neutre politiquement.
Il est arrivé samedi à Madagascar en provenance de Paris et la présence des ambassadeurs de France et des Etats-Unis à l'aéroport principal d'Antananarivo semble traduire la volonté de traiter avec un gouvernement dont il serait Premier ministre.
Mangalaza a reconnu l'ampleur de la tâche qui l'attend s'il est confirmé à ce poste. "Souhaitez-moi bonne chance", a-t-il déclaré aux journalistes.
Source: Reuters via Yahoo News
Les partis politiques rivaux sont arrivés à un accord de principe mardi, lors d'entretiens qui visaient à rétablir l'ordre public après neuf mois d'instabilité dans une île dont les ressources énergétiques et minières sont de plus en plus convoitées par les firmes étrangères.
"L'objectif est d'organiser des élections avant avril pour que nous ayons un nouveau président (...) d'ici au 26 juin", date de la fête de l'indépendance, a dit Rajoelina, 35 ans, lors d'une interview télévisée.
"Chacun veut protéger ce qui est à lui. Certaines personnes, durant la transition, veulent conserver leurs sièges. Mais la population veut également la paix, de la nourriture et des emplois.
"Bientôt, je désignerai officiellement les nouveaux titulaires des postes de Premier ministre et de vice-président", a-t-il ajouté en se référant à l'accord de mardi.
Rajoelina, qui est le plus jeune dirigeant d'Afrique, est pressé par les bailleurs de fonds de limoger le Premier ministre Monja Roindefo, considéré comme un de ses proches alliés et l'un des artisans de sa prise du pouvoir.
L'accord de mardi, aux termes duquel le professeur d'anthropologie sociale Eugène Mangalaza deviendrait Premier ministre, est loin d'être une affaire réglée.
"S'agissant de l'accord de Maputo (NDLR: signé le 9 août sur le principe d'un partage du pouvoir), un simple communiqué du Groupe de contact international (sur Madagascar) ne peut pas dissoudre un gouvernement et désigner un nouveau Premier ministre", a déclaré Monja Roindefo à des journalistes.
Les négociateurs de Marc Ravalomanana ont dit y avoir souscrit à la seule condition qu'Andry Rajoelina ne soit pas candidat à la prochaine élection présidentielle.
Ravalomanana a déclaré que sans cette garantie, il ne signerait pas officiellement l'accord de partage du pouvoir.
Dans une lettre ouverte adressée vendredi au président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, l'ancien président réaffirme que sa mouvance a "toujours réfuté la nomination d'un putschiste à la tête de l'Etat".
Eugène Mangalaza, l'homme retenu mardi pour diriger le gouvernement, est proche d'un autre ancien président, Didier Ratsiraka, mais on le considère comme neutre politiquement.
Il est arrivé samedi à Madagascar en provenance de Paris et la présence des ambassadeurs de France et des Etats-Unis à l'aéroport principal d'Antananarivo semble traduire la volonté de traiter avec un gouvernement dont il serait Premier ministre.
Mangalaza a reconnu l'ampleur de la tâche qui l'attend s'il est confirmé à ce poste. "Souhaitez-moi bonne chance", a-t-il déclaré aux journalistes.
Source: Reuters via Yahoo News
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