L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie espère la coopération de Paris pour contrer les accusations de 'génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre' dont il devra répondre à l'ouverture de son procès, prévue en septembre.
Incarcéré depuis juillet 2008 dans la prison du tribunal à La Haye, aux Pays-Bas, il accuse plusieurs Etats d'avoir utilisé la Force des Nations unies (Forpronu), déployée en Bosnie-Herzégovine durant la guerre (1992-1995), pour armer les forces bosniaques, en violation de l'embargo décidé par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Parmi les documents demandés à la France, Radovan Karadzic cite deux rapports du général Bertrand de Lapresle, alors commandant de la Forpronu, adressés au représentant du secrétaire général des Nations unies, Yashushi Akash. Selon l'accusé, M. de Lapresle aurait, par la suite, 'été sous la pression d'officiers américains pour retirer ces rapports'.
L'ex-chef des Serbes de Bosnie veut éclaircir plusieurs points : l'infiltration d'agents secrets français au sein d'organisations internationales ou humanitaires en Bosnie ; mais aussi une réunion tenue, début mars 1995 à Key West, en Floride, au cours de laquelle les ministres de la défense français, américain, britannique et allemand auraient 'discuté de la possibilité de fournir un soutien direct au gouvernement bosniaque'. Enfin, il souhaite interroger le trafiquant d'armes belge, Jacques Monsieur, actuellement incarcéré en France.
Radovan Karadzic a adressé des demandes similaires à d'autres pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Egypte et le Pakistan. Se basant sur des rapports établis dans ces pays ainsi que par le Congrès américain, Radovan Karadzic estime que ces livraisons d'armes, via des soldats de la Forpronu ou sous couvert d'action humanitaire, justifiaient la prise en otage de casques bleus, dont il est tenu pour responsable.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Incarcéré depuis juillet 2008 dans la prison du tribunal à La Haye, aux Pays-Bas, il accuse plusieurs Etats d'avoir utilisé la Force des Nations unies (Forpronu), déployée en Bosnie-Herzégovine durant la guerre (1992-1995), pour armer les forces bosniaques, en violation de l'embargo décidé par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Parmi les documents demandés à la France, Radovan Karadzic cite deux rapports du général Bertrand de Lapresle, alors commandant de la Forpronu, adressés au représentant du secrétaire général des Nations unies, Yashushi Akash. Selon l'accusé, M. de Lapresle aurait, par la suite, 'été sous la pression d'officiers américains pour retirer ces rapports'.
L'ex-chef des Serbes de Bosnie veut éclaircir plusieurs points : l'infiltration d'agents secrets français au sein d'organisations internationales ou humanitaires en Bosnie ; mais aussi une réunion tenue, début mars 1995 à Key West, en Floride, au cours de laquelle les ministres de la défense français, américain, britannique et allemand auraient 'discuté de la possibilité de fournir un soutien direct au gouvernement bosniaque'. Enfin, il souhaite interroger le trafiquant d'armes belge, Jacques Monsieur, actuellement incarcéré en France.
Radovan Karadzic a adressé des demandes similaires à d'autres pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Egypte et le Pakistan. Se basant sur des rapports établis dans ces pays ainsi que par le Congrès américain, Radovan Karadzic estime que ces livraisons d'armes, via des soldats de la Forpronu ou sous couvert d'action humanitaire, justifiaient la prise en otage de casques bleus, dont il est tenu pour responsable.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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