La troisième révolution industrielle dans le BTP
Compiègne va accueillir de nouveaux élèves ingénieurs, vraisemblablement à partir de septembre 2016, avec l’ouverture d’une antenne de l’École spéciale des travaux publics (ESTP) en lien avec l’Université de technologie de Compiègne (UTC). Une fois montée en puissance, l’antenne compiégnoise … formera des ingénieurs spécialisés dans les bâtiments. «Ils travailleront sur des constructions de plus en plus intelligentes, qui respectent des contraintes de développement durable, des contraintes sociales», souligne Florence Darmon, directrice de l’ESTP. Et de poursuivre: «Il s’agit d’utiliser davantage de matériaux recyclés ou encore mettre notre savoir-faire dans la récupération de chaleur. Mais ce n’est pas seulement une question d’économie d’énergie. Cela peut aussi passer par la mutualisation de places de parking ou de bureaux…» Les ingénieurs seront donc amenés à viser au plus juste et à traquer le gaspillage. «C’est la troisième révolution industrielle, celle de l’après-pétrole», indique Alain Storck, président de l’UTC. (Source: courrier-picard.fr)
La dépollution par contact
Un système de dépollution à base de dioxyde de titane (TiO2) permet d’assainir un bâtiment, des routes ou des murs. C’est le cas par exemple du revêtement routier Noxer®: un enrobé drainant recouvert d’un coulis à base de ciment contenant du dioxyde de titane. Grâce aux UV et au dioxygène de l’air, le TiO2 agit par photocatalyse sur les oxydes d’azote pour les transformer en nitrates. Ceux-ci seront ensuite balayés par l’eau de pluie.
D’autres matériaux efficaces grâce à la photocatalyse existent, comme des plaques de plâtre de la société Placo capables de réduire la concentration de composés organiques volatils (COV) ou encore les dalles EcoGranic d’UrbaTP qui revendique 75% de dépollution de l’air en termes de COV et jusqu’à 80% pour les oxydes d’azote.
De son côté, Saint Gobain Glass a appliqué le principe au verre, de façon à créer Bioclean, un verre cumulant les propriétés auto-nettoyantes et hydrophiles. Le TiO2 permet de dégrader les polluants grâce aux UV puis la propriété hydrophile permet de les éliminer très efficacement lors du rinçage qui ne laisse aucune trace après évaporation. (Source: techniques-ingenieur.fr)
Les objets connectés connecteurs de données
Le modèle économique le plus controversé actuellement est sans aucun doute celui-ci : le Hardata. Comme son nom l’indique, il est né de la rencontre entre Hardware et Big Data. En effet, de plus en plus d’objets connectés mesurent des quantités gigantesques de données à des fins de prévision, d’analyse ou de prédiction, notamment dans la domotique, le quantified self ou la santé connectée. Peu de sociétés l’avouent volontiers, mais les données générées par l’usage de leurs produits représentent une manne financière énorme, bien supérieure au prix intrinsèque de l’objet connecté vendu au départ. On peut ainsi imaginer qu’un jour, certaines startup baseront leur principe de monétisation non plus sur la vente de leurs produits mais sur l’exploitation commerciale des données générées par ceux-ci. Pour l’instant, c’est encore un peu tabou. (aruco.com)
Compiègne va accueillir de nouveaux élèves ingénieurs, vraisemblablement à partir de septembre 2016, avec l’ouverture d’une antenne de l’École spéciale des travaux publics (ESTP) en lien avec l’Université de technologie de Compiègne (UTC). Une fois montée en puissance, l’antenne compiégnoise … formera des ingénieurs spécialisés dans les bâtiments. «Ils travailleront sur des constructions de plus en plus intelligentes, qui respectent des contraintes de développement durable, des contraintes sociales», souligne Florence Darmon, directrice de l’ESTP. Et de poursuivre: «Il s’agit d’utiliser davantage de matériaux recyclés ou encore mettre notre savoir-faire dans la récupération de chaleur. Mais ce n’est pas seulement une question d’économie d’énergie. Cela peut aussi passer par la mutualisation de places de parking ou de bureaux…» Les ingénieurs seront donc amenés à viser au plus juste et à traquer le gaspillage. «C’est la troisième révolution industrielle, celle de l’après-pétrole», indique Alain Storck, président de l’UTC. (Source: courrier-picard.fr)
La dépollution par contact
Un système de dépollution à base de dioxyde de titane (TiO2) permet d’assainir un bâtiment, des routes ou des murs. C’est le cas par exemple du revêtement routier Noxer®: un enrobé drainant recouvert d’un coulis à base de ciment contenant du dioxyde de titane. Grâce aux UV et au dioxygène de l’air, le TiO2 agit par photocatalyse sur les oxydes d’azote pour les transformer en nitrates. Ceux-ci seront ensuite balayés par l’eau de pluie.
D’autres matériaux efficaces grâce à la photocatalyse existent, comme des plaques de plâtre de la société Placo capables de réduire la concentration de composés organiques volatils (COV) ou encore les dalles EcoGranic d’UrbaTP qui revendique 75% de dépollution de l’air en termes de COV et jusqu’à 80% pour les oxydes d’azote.
De son côté, Saint Gobain Glass a appliqué le principe au verre, de façon à créer Bioclean, un verre cumulant les propriétés auto-nettoyantes et hydrophiles. Le TiO2 permet de dégrader les polluants grâce aux UV puis la propriété hydrophile permet de les éliminer très efficacement lors du rinçage qui ne laisse aucune trace après évaporation. (Source: techniques-ingenieur.fr)
Les objets connectés connecteurs de données
Le modèle économique le plus controversé actuellement est sans aucun doute celui-ci : le Hardata. Comme son nom l’indique, il est né de la rencontre entre Hardware et Big Data. En effet, de plus en plus d’objets connectés mesurent des quantités gigantesques de données à des fins de prévision, d’analyse ou de prédiction, notamment dans la domotique, le quantified self ou la santé connectée. Peu de sociétés l’avouent volontiers, mais les données générées par l’usage de leurs produits représentent une manne financière énorme, bien supérieure au prix intrinsèque de l’objet connecté vendu au départ. On peut ainsi imaginer qu’un jour, certaines startup baseront leur principe de monétisation non plus sur la vente de leurs produits mais sur l’exploitation commerciale des données générées par ceux-ci. Pour l’instant, c’est encore un peu tabou. (aruco.com)
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