Arabie saoudite - Iran : la crise s'aggrave après des manifestations anti-sunnites
Deux jours après l'exécution d'un dignitaire chiite par les autorités saoudiennes, la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran ne semble pas vouloir s'apaiser. Lundi, les alliés du premier ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le second, après les violentes manifestations qui ont émaillé le week-end. Craignant pour la stabilité de la région, nombre de pays observateurs appellent à une désescalade des tensions. (metronews.fr)
Face à l'Iran, les pays sunnites serrent les rangs
Cette crise ravive la rivalité dans la région entre l'Iran et l'Arabie saoudite, alors que la guerre fait rage en Irak, en Syrie et au Yémen sur fond de lutte d'intérêts entre chiites et sunnites. En Arabie saoudite, dans la Province orientale où vivent de nombreux chiites et d'où était originaire le cheikh Nimr, des tirs ont fait un mort dimanche soir. Le chef de la diplomatie saoudienne Adel al Djoubeir a accusé l'Iran de mettre en place des "cellules terroristes" dans le royaume. En Irak, dans la province de Hilla, au sud de Bagdad, deux mosquées sunnites ont été partiellement détruites par des explosions. (Reuters)
Arabie saoudite vs Iran: Les 5 questions qu’on se pose sur le clash
Sunnites contre chiites, une affaire de religion ? « Il y a des tensions historiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, rappelle Thierry Coville, mais on ne peut pas dire que ce soit une guerre de religion, ou entre Perses et Arabes. » La rivalité entre Ryad et Téhéran est beaucoup plus politique : chacun a ses intérêts et ses propres alliés pour les servir, et les deux se voient comme un acteur incontournable dans la région, et s’accusent mutuellement de chercher à élargir leur influence. « Ryad réagit en se présentant comme défenseur des sunnites face à la puissance chiite, mais c’est une posture, analyse le chercheur. A la base le conflit est politique ; le transformer en conflit religieux est la stratégie, dangereuse à mon avis, des dirigeants saoudiens. » (20minutes.fr)
Deux jours après l'exécution d'un dignitaire chiite par les autorités saoudiennes, la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran ne semble pas vouloir s'apaiser. Lundi, les alliés du premier ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le second, après les violentes manifestations qui ont émaillé le week-end. Craignant pour la stabilité de la région, nombre de pays observateurs appellent à une désescalade des tensions. (metronews.fr)
Face à l'Iran, les pays sunnites serrent les rangs
Cette crise ravive la rivalité dans la région entre l'Iran et l'Arabie saoudite, alors que la guerre fait rage en Irak, en Syrie et au Yémen sur fond de lutte d'intérêts entre chiites et sunnites. En Arabie saoudite, dans la Province orientale où vivent de nombreux chiites et d'où était originaire le cheikh Nimr, des tirs ont fait un mort dimanche soir. Le chef de la diplomatie saoudienne Adel al Djoubeir a accusé l'Iran de mettre en place des "cellules terroristes" dans le royaume. En Irak, dans la province de Hilla, au sud de Bagdad, deux mosquées sunnites ont été partiellement détruites par des explosions. (Reuters)
Arabie saoudite vs Iran: Les 5 questions qu’on se pose sur le clash
Sunnites contre chiites, une affaire de religion ? « Il y a des tensions historiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, rappelle Thierry Coville, mais on ne peut pas dire que ce soit une guerre de religion, ou entre Perses et Arabes. » La rivalité entre Ryad et Téhéran est beaucoup plus politique : chacun a ses intérêts et ses propres alliés pour les servir, et les deux se voient comme un acteur incontournable dans la région, et s’accusent mutuellement de chercher à élargir leur influence. « Ryad réagit en se présentant comme défenseur des sunnites face à la puissance chiite, mais c’est une posture, analyse le chercheur. A la base le conflit est politique ; le transformer en conflit religieux est la stratégie, dangereuse à mon avis, des dirigeants saoudiens. » (20minutes.fr)
A lire également: