Les deux hommes avaient eu jusque-là des échanges peu amènes. «Se réclamer de Blum pour critiquer les 35 heures quand tous ceux qui se souviennent du Front populaire et de Blum savent que Blum est l'homme des 40 heures et des congés payés, c'est drôle et donc pas du tout sérieux», avait attaqué Lionel Jospin pendant la campagne présidentielle.
Quant à Nicolas Sarkozy, il a coutume d'ironiser, depuis le début de la crise, sur ces responsables socialistes qui ont baissé les bras devant la mondialisation. Il adore rappeler la phrase de Jospin, en 2000, devant les ouvriers de Michelin, à propos des licenciements boursiers : «Il ne faut pas tout attendre de l'État», avait plaidé le premier ministre de l'époque.
Deux heures plus tard, Martine Aubry faisait son entrée à l'Élysée, pour son deuxième rendez-vous avec le chef de l'État depuis son arrivée rue de Solferino. Une rencontre beaucoup plus classique que la précédente, entre un chef de parti et le président. Elle sera la dernière responsable rencontrée par Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo avant la réunion d'arbitrage final sur la taxe carbone, dans la soirée.
Elle lui a fait part de sa déception, soulignant que «la cacophonie gouvernementale avait gâché une belle idée». À quoi Sarkozy lui a répondu que c'était «le débat démocratique». Elle lui a expliqué que la taxe carbone n'était «pas écologique, parce que le seuil est trop bas : elle ne changera pas les comportements».
Elle s'est en revanche déclarée favorable à «une contribution, au niveau préconisé par Rocard, c'est-à-dire 32 euros la tonn... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Quant à Nicolas Sarkozy, il a coutume d'ironiser, depuis le début de la crise, sur ces responsables socialistes qui ont baissé les bras devant la mondialisation. Il adore rappeler la phrase de Jospin, en 2000, devant les ouvriers de Michelin, à propos des licenciements boursiers : «Il ne faut pas tout attendre de l'État», avait plaidé le premier ministre de l'époque.
Deux heures plus tard, Martine Aubry faisait son entrée à l'Élysée, pour son deuxième rendez-vous avec le chef de l'État depuis son arrivée rue de Solferino. Une rencontre beaucoup plus classique que la précédente, entre un chef de parti et le président. Elle sera la dernière responsable rencontrée par Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo avant la réunion d'arbitrage final sur la taxe carbone, dans la soirée.
Elle lui a fait part de sa déception, soulignant que «la cacophonie gouvernementale avait gâché une belle idée». À quoi Sarkozy lui a répondu que c'était «le débat démocratique». Elle lui a expliqué que la taxe carbone n'était «pas écologique, parce que le seuil est trop bas : elle ne changera pas les comportements».
Elle s'est en revanche déclarée favorable à «une contribution, au niveau préconisé par Rocard, c'est-à-dire 32 euros la tonn... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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