Ces commentaires viennent en réaction à la décision, lundi, du Conseil de sécurité des Nations unies de voter à l'unanimité une déclaration condamnant le tir de fusée auquel a procédé la Corée du Nord le 5 avril.
La déclaration présentée par les Etats-Unis ordonne à la commission des sanctions des Nations unies de commencer la mise en œuvre de sanctions financières et d'un embargo sur les importations et les exportations d'armes prévus dans la résolution 1718 de 2006.
Dans sa déclaration, le Conseil affirme que le régime communiste a "contrevenu" à la résolution 1718 qui lui interdit tout essai de missile ou essai nucléaire.
Les "pourparlers à six" entre la Corée du Nord, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon sont "devenus inutiles", déclare le ministère nord-coréen, et la Corée du Nord "n'est plus liée par un quelconque accord conclu lors de ces pourparlers", ajoute-t-il.
"Nous envisagerons activement de construire notre propre réacteur nucléaire à eau légère, nous relancerons nos installations nucléaires et nous retraiterons les barres d'uranium usagées", poursuit-il, cité par l'agence de presse officielle KCNA.
Le ministère russe des Affaires étrangères a regretté cette décision et a appelé Pyongyang à reprendre les pourparlers actuellement bloqués sur son programme nucléaire.
"Nous appelons la Corée du Nord à revenir à la table des négociations", déclare le ministère dans un communiqué.
Le Japon a formulé une demande similaire et a également exhorté les Nord-Coréens à accepter la déclaration du Conseil de sécurité.
La Corée du Nord a commencé à démanteler son réacteur nucléaire de Yongbyon, datant de l'époque soviétique, il y a plus d'un an dans le cadre d'un accord de dénucléarisation conclu avec les cinq puissances, en échange d'une aide économique.
Les experts estiment que le Nord pourrait redémarrer en seulement trois mois ses activités de retraitement.
"Les déclarations de la Corée du Nord sont toujours un mélange de bluff et de vraies menaces, mais je crois que ces menaces sont plus concrètes cette fois, et je pense qu'elles continueront pendant les prochains mois au moins", a déclaré Shi Yinhong, expert des questions de sécurité régionale à l'université Renmin de Pékin.
La Chine, qui partage une frontière avec la Corée du Nord et peut être considérée par Pyongyang comme sa plus proche alliée, a appelé "au calme et la retenue".
"Nous souhaitons que toutes les parties en présence puissent prendre le recul nécessaire et qu'elles observent calme et retenue afin de préserver les discussions à six", a dit le ministre chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu.
Jiang a estimé que les négociations "ont joué un rôle positif et ont permis des avancés significatives" au fil du temps.
Lundi, Pékin avait joint sa voix à la condamnation unanime par le Conseil de sécurité du tir d'une fusée nord-coréenne jugé contraire aux résolutions de l'Onu.
En prenant ainsi position, la Chine a insufflé une certaine dose d'incertitude, même si sa position a toujours été celle de privilégier le dialogue avec la Corée du Nord.
"Cela signifie que la Chine prête davantage attention aux Etats-Unis et au Japon, et moins à la Corée du Nord et à ses relations avec la Corée du Nord", estime Shi Yinhong.
"Nous avons l'espoir de parvenir à une dénucléarisation de la péninsule coréenne grâce au dialogue et à la négociation" a plaidé Pékin.
Source: Yahoo News
La déclaration présentée par les Etats-Unis ordonne à la commission des sanctions des Nations unies de commencer la mise en œuvre de sanctions financières et d'un embargo sur les importations et les exportations d'armes prévus dans la résolution 1718 de 2006.
Dans sa déclaration, le Conseil affirme que le régime communiste a "contrevenu" à la résolution 1718 qui lui interdit tout essai de missile ou essai nucléaire.
Les "pourparlers à six" entre la Corée du Nord, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon sont "devenus inutiles", déclare le ministère nord-coréen, et la Corée du Nord "n'est plus liée par un quelconque accord conclu lors de ces pourparlers", ajoute-t-il.
"Nous envisagerons activement de construire notre propre réacteur nucléaire à eau légère, nous relancerons nos installations nucléaires et nous retraiterons les barres d'uranium usagées", poursuit-il, cité par l'agence de presse officielle KCNA.
Le ministère russe des Affaires étrangères a regretté cette décision et a appelé Pyongyang à reprendre les pourparlers actuellement bloqués sur son programme nucléaire.
"Nous appelons la Corée du Nord à revenir à la table des négociations", déclare le ministère dans un communiqué.
Le Japon a formulé une demande similaire et a également exhorté les Nord-Coréens à accepter la déclaration du Conseil de sécurité.
La Corée du Nord a commencé à démanteler son réacteur nucléaire de Yongbyon, datant de l'époque soviétique, il y a plus d'un an dans le cadre d'un accord de dénucléarisation conclu avec les cinq puissances, en échange d'une aide économique.
Les experts estiment que le Nord pourrait redémarrer en seulement trois mois ses activités de retraitement.
"Les déclarations de la Corée du Nord sont toujours un mélange de bluff et de vraies menaces, mais je crois que ces menaces sont plus concrètes cette fois, et je pense qu'elles continueront pendant les prochains mois au moins", a déclaré Shi Yinhong, expert des questions de sécurité régionale à l'université Renmin de Pékin.
La Chine, qui partage une frontière avec la Corée du Nord et peut être considérée par Pyongyang comme sa plus proche alliée, a appelé "au calme et la retenue".
"Nous souhaitons que toutes les parties en présence puissent prendre le recul nécessaire et qu'elles observent calme et retenue afin de préserver les discussions à six", a dit le ministre chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu.
Jiang a estimé que les négociations "ont joué un rôle positif et ont permis des avancés significatives" au fil du temps.
Lundi, Pékin avait joint sa voix à la condamnation unanime par le Conseil de sécurité du tir d'une fusée nord-coréenne jugé contraire aux résolutions de l'Onu.
En prenant ainsi position, la Chine a insufflé une certaine dose d'incertitude, même si sa position a toujours été celle de privilégier le dialogue avec la Corée du Nord.
"Cela signifie que la Chine prête davantage attention aux Etats-Unis et au Japon, et moins à la Corée du Nord et à ses relations avec la Corée du Nord", estime Shi Yinhong.
"Nous avons l'espoir de parvenir à une dénucléarisation de la péninsule coréenne grâce au dialogue et à la négociation" a plaidé Pékin.
Source: Yahoo News
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