A Séoul, l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant une source gouvernementale sud-coréenne, a rapporté mardi que Pyongyang s'apprêtait à procéder à de nouveaux tirs de missiles à courte portée, au lendemain des cinq essais effectués au large de sa côte orientale.
Ces essais, les premiers depuis trois mois, interviennent alors que les autorités nord-coréennes ont laissé entendre qu'elles étaient prêtes à revenir à la table des négociations sur le démantèlement de leur programme nucléaire militaire, à condition de discuter d'abord en tête à tête avec les Etats-Unis.
"Certaines indications montrent que le Nord se prépare à tirer des missiles à partir de sa côte occidentale", a dit une source gouvernementale citée par Yonhap.
La Corée du Nord aurait adressé un message d'alerte enjoignant aux navires croisant dans la région de rester en dehors des eaux au large de ses côtes, ont précisé les gardes-côtes japonais et Yonhap.
Les tests coïncident selon les médias avec la présence dans la région du porte-avions américain George Washington. Le bâtiment doit mouiller mardi dans le port sud-coréen de Busan et la Corée du Nord a toujours manifesté d'une manière ou d'une autre son agacement lors de telles visites.
TENDANCE À LA DÉTENTE
Pour autant, la Chine, le pays le moins hostile à la Corée du Nord, ne croit pas à un regain de tension dans la région, qui viendrait à contre-courant du dégel constaté depuis quelques mois.
"Ces tirs n'affecteront pas la tendance à une détente sur la péninsule coréenne", a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu.
Une analyse partagée par les experts de la péninsule.
"Des négociations bilatérales, et peut-être multilatérales, arrivent bientôt, et la Corée du Nord joue de toutes ses cartes avant qu'elles ne débutent", juge ainsi Koh Yu-hwan, spécialiste de la politique nord-coréenne à l'université Dongguk de Séoul.
Le ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé mardi que des délégués des deux pays se rencontreraient dans la semaine pour parler de l'endiguement du fleuve coulant à leur frontière commune.
D'autres entretiens sont prévus également cette semaine sous l'égide de la Croix-Rouge au sujet du rapprochement des familles séparées depuis la guerre de Corée, de 1950 à 1953.
Lundi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait réagi avec modération aux tests coréens. "Notre objectif demeure le même. Nous avons l'intention de contribuer à une dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne", a-t-elle dit.
La Corée du Nord dispose de centaines de missiles de courte portée capables de frapper Séoul et son agglomération, forte de 25 millions d'habitants.
Par une résolution, le Conseil de sécurité de l'Onu a interdit à Pyongyang de procéder à des tests de missiles balistiques mais rien ne lui interdit de tester des engins de courte portée.
La Corée du Nord a subi une nouvelle série de sanctions en mai dernier après avoir procédé au deuxième essai nucléaire de son histoire et à plusieurs tirs d'essais de missiles, un mois après avoir officiellement "enterré" les pourparlers à six.
Les "six" sont les deux Corée, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon.
Source: Reuters via Yahoo News
Ces essais, les premiers depuis trois mois, interviennent alors que les autorités nord-coréennes ont laissé entendre qu'elles étaient prêtes à revenir à la table des négociations sur le démantèlement de leur programme nucléaire militaire, à condition de discuter d'abord en tête à tête avec les Etats-Unis.
"Certaines indications montrent que le Nord se prépare à tirer des missiles à partir de sa côte occidentale", a dit une source gouvernementale citée par Yonhap.
La Corée du Nord aurait adressé un message d'alerte enjoignant aux navires croisant dans la région de rester en dehors des eaux au large de ses côtes, ont précisé les gardes-côtes japonais et Yonhap.
Les tests coïncident selon les médias avec la présence dans la région du porte-avions américain George Washington. Le bâtiment doit mouiller mardi dans le port sud-coréen de Busan et la Corée du Nord a toujours manifesté d'une manière ou d'une autre son agacement lors de telles visites.
TENDANCE À LA DÉTENTE
Pour autant, la Chine, le pays le moins hostile à la Corée du Nord, ne croit pas à un regain de tension dans la région, qui viendrait à contre-courant du dégel constaté depuis quelques mois.
"Ces tirs n'affecteront pas la tendance à une détente sur la péninsule coréenne", a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu.
Une analyse partagée par les experts de la péninsule.
"Des négociations bilatérales, et peut-être multilatérales, arrivent bientôt, et la Corée du Nord joue de toutes ses cartes avant qu'elles ne débutent", juge ainsi Koh Yu-hwan, spécialiste de la politique nord-coréenne à l'université Dongguk de Séoul.
Le ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé mardi que des délégués des deux pays se rencontreraient dans la semaine pour parler de l'endiguement du fleuve coulant à leur frontière commune.
D'autres entretiens sont prévus également cette semaine sous l'égide de la Croix-Rouge au sujet du rapprochement des familles séparées depuis la guerre de Corée, de 1950 à 1953.
Lundi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait réagi avec modération aux tests coréens. "Notre objectif demeure le même. Nous avons l'intention de contribuer à une dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne", a-t-elle dit.
La Corée du Nord dispose de centaines de missiles de courte portée capables de frapper Séoul et son agglomération, forte de 25 millions d'habitants.
Par une résolution, le Conseil de sécurité de l'Onu a interdit à Pyongyang de procéder à des tests de missiles balistiques mais rien ne lui interdit de tester des engins de courte portée.
La Corée du Nord a subi une nouvelle série de sanctions en mai dernier après avoir procédé au deuxième essai nucléaire de son histoire et à plusieurs tirs d'essais de missiles, un mois après avoir officiellement "enterré" les pourparlers à six.
Les "six" sont les deux Corée, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon.
Source: Reuters via Yahoo News
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