Pyongyang a par ailleurs l'intention d'entamer un programme d'enrichissement d'uranium et de faire un usage militaire de l'intégralité de son plutonium, a ajouté un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle KCNA.
La résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l'Onu interdit toutes les exportations et la plupart des livraisons d'armes à destination de la Corée du Nord. Elle autorise en outre les Etats membres de l'Onu à inspecter les cargaisons coréennes maritimes, aériennes et terrestres et les invite à saisir et à détruire tout bien transporté en violation des sanctions.
Selon un membre du gouvernement sud-coréen ayant requis l'anonymat, le régime communiste pourrait procéder à un nouvel essai nucléaire et à d'autres tirs de missiles en représailles à cette nouvelle résolution. "Ils ne renonceront jamais, jamais à leur arsenal nucléaire", a-t-il ajouté.
Jusqu'ici hostiles au renforcement des sanctions, la Chine et la Russie ont, cette fois, voté en faveur du texte adopté hier vendredi.
De sources diplomatiques, on s'interroge cependant sur la volonté de Pékin de l'appliquer intégralement. La Chine a ignoré les dispositions de la résolution adoptée en octobre 2006 après le premier essai nucléaire nord-coréen.
"Nous exhortons fermement la République populaire démocratique de Corée à honorer ses engagements en matière de dénucléarisation, à renoncer à toute initiative qui pourrait aggraver la situation et à reprendre les discussions à six", a déclaré Zhang Yesui, représentant permanent de la Chine à L'Onu, évoquant les négociations menées par les deux Corées, le Japon, la Chine, la Russie et les Etats-Unis.
Les études montrent que les sanctions infligées à Pyongyang en 2006 sont pour l'essentiel restées sans effet. Les maigres échanges internationaux de la Corée du Nord se sont même accrus depuis leur entrée en vigueur.
"Le succès des sanctions financières dépend largement de ce que la Chine et les Etats-Unis sont prêts à mettre en œuvre pour faire pression sur la Corée du Nord", observe le chercheur sud-coréen Jeong Hyung-gon, spécialiste du commerce international.
Les échanges entre la Chine et la Corée du Nord atteignent deux milliards de dollars par an, ce qui représentent 10% du PIB de Pyongyang. Pékin s'est jusqu'ici efforcée d'éviter toute mesure susceptible de provoquer l'effondrement de l'économie de son voisin et de semer le chaos à sa frontière.
Source: Reuters via Yahoo News
La résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l'Onu interdit toutes les exportations et la plupart des livraisons d'armes à destination de la Corée du Nord. Elle autorise en outre les Etats membres de l'Onu à inspecter les cargaisons coréennes maritimes, aériennes et terrestres et les invite à saisir et à détruire tout bien transporté en violation des sanctions.
Selon un membre du gouvernement sud-coréen ayant requis l'anonymat, le régime communiste pourrait procéder à un nouvel essai nucléaire et à d'autres tirs de missiles en représailles à cette nouvelle résolution. "Ils ne renonceront jamais, jamais à leur arsenal nucléaire", a-t-il ajouté.
Jusqu'ici hostiles au renforcement des sanctions, la Chine et la Russie ont, cette fois, voté en faveur du texte adopté hier vendredi.
De sources diplomatiques, on s'interroge cependant sur la volonté de Pékin de l'appliquer intégralement. La Chine a ignoré les dispositions de la résolution adoptée en octobre 2006 après le premier essai nucléaire nord-coréen.
"Nous exhortons fermement la République populaire démocratique de Corée à honorer ses engagements en matière de dénucléarisation, à renoncer à toute initiative qui pourrait aggraver la situation et à reprendre les discussions à six", a déclaré Zhang Yesui, représentant permanent de la Chine à L'Onu, évoquant les négociations menées par les deux Corées, le Japon, la Chine, la Russie et les Etats-Unis.
Les études montrent que les sanctions infligées à Pyongyang en 2006 sont pour l'essentiel restées sans effet. Les maigres échanges internationaux de la Corée du Nord se sont même accrus depuis leur entrée en vigueur.
"Le succès des sanctions financières dépend largement de ce que la Chine et les Etats-Unis sont prêts à mettre en œuvre pour faire pression sur la Corée du Nord", observe le chercheur sud-coréen Jeong Hyung-gon, spécialiste du commerce international.
Les échanges entre la Chine et la Corée du Nord atteignent deux milliards de dollars par an, ce qui représentent 10% du PIB de Pyongyang. Pékin s'est jusqu'ici efforcée d'éviter toute mesure susceptible de provoquer l'effondrement de l'économie de son voisin et de semer le chaos à sa frontière.
Source: Reuters via Yahoo News
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