"J'ai exprimé un avis favorable au lancement de négociations exclusives d'Alitalia avec Air France-KLM", a déclaré M. Padoa-Schioppa à l'issue d'un Conseil des ministres, précisant que cette période va durer huit semaines.
A l'issue de cette période, le groupe franco-néerlandais devra formuler une proposition contraignante qui sera soumise à l'examen du Conseil des ministres italien.
"Nous avons donné aujourd'hui seulement le feu vert aux négociations avec Air France. La délibération formelle du gouvernement, avec vraisemblablement un passage en Conseil des ministres, sera prise quand nous connaîtrons les conclusions de ces négociations qui entrent maintenant dans une phase cruciale", a ajouté le ministre du Trésor qui détient 49,9% d'Alitalia.
M. Padoa-Schioppa a ainsi suivi les recommandations du conseil d'administration d'Alitalia qui avait déjà exprimé à l'unanimité le 21 décembre sa préférence pour le projet franco-néerlandais face à celui de la deuxième compagnie aérienne italienne Air One adossée à un consortium de banques conduites par la banque Intesa-Sanpaolo.
Le gouvernement italien est cependant divisé sur l'opportunité de laisser passer Alitalia au sein d'un groupe étranger et plusieurs ministres du gouvernement de Romano Prodi ont indiqué leur préférence pour la solution Air One qui conserverait l'"italianité" d'Alitalia.
La puissante région Lombardie est également opposée au plan d'Air France-KLM qui ne prévoit plus pour l'aéroport de Milan-Malpensa le statut de "hub" qui serait dévolu uniquement à l'aéroport de Rome-Fiumicino.
Justifiant son choix, Alitalia avait souligné que la proposition d'Air France-KLM était "la plus adéquate sur le plan économique et prévoyait un plan significatif d'investissements, de 6,5 milliards d'euros à long terme".
Le président d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta avait alors déclaré: "Notre ambition est qu'Alitalia partage les bénéfices de la stratégie de croissance rentable poursuivie avec succès par Air France-KLM".
Edicom.ch
A l'issue de cette période, le groupe franco-néerlandais devra formuler une proposition contraignante qui sera soumise à l'examen du Conseil des ministres italien.
"Nous avons donné aujourd'hui seulement le feu vert aux négociations avec Air France. La délibération formelle du gouvernement, avec vraisemblablement un passage en Conseil des ministres, sera prise quand nous connaîtrons les conclusions de ces négociations qui entrent maintenant dans une phase cruciale", a ajouté le ministre du Trésor qui détient 49,9% d'Alitalia.
M. Padoa-Schioppa a ainsi suivi les recommandations du conseil d'administration d'Alitalia qui avait déjà exprimé à l'unanimité le 21 décembre sa préférence pour le projet franco-néerlandais face à celui de la deuxième compagnie aérienne italienne Air One adossée à un consortium de banques conduites par la banque Intesa-Sanpaolo.
Le gouvernement italien est cependant divisé sur l'opportunité de laisser passer Alitalia au sein d'un groupe étranger et plusieurs ministres du gouvernement de Romano Prodi ont indiqué leur préférence pour la solution Air One qui conserverait l'"italianité" d'Alitalia.
La puissante région Lombardie est également opposée au plan d'Air France-KLM qui ne prévoit plus pour l'aéroport de Milan-Malpensa le statut de "hub" qui serait dévolu uniquement à l'aéroport de Rome-Fiumicino.
Justifiant son choix, Alitalia avait souligné que la proposition d'Air France-KLM était "la plus adéquate sur le plan économique et prévoyait un plan significatif d'investissements, de 6,5 milliards d'euros à long terme".
Le président d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta avait alors déclaré: "Notre ambition est qu'Alitalia partage les bénéfices de la stratégie de croissance rentable poursuivie avec succès par Air France-KLM".
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