Un septième ouvrier a été relaxé par le tribunal correctionnel de Compiègne.
Le leader du mouvement des « Conti », le délégué CGT Xavier Mathieu, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.
Le tribunal a renvoyé sa décision au 4 novembre pour le montant d'éventuelles amendes.
Des peines de trois à six mois de prison avec sursis pour « destruction en réunion de biens au préjudice de l'État » avaient été requises à l'audience par le parquet.
Tant la CGT que l'Union syndicale solidaires ont dénoncé après le jugement une volonté de criminaliser l'action syndicale et les luttes sociales.
« Alors que les salariés ont un impérieux besoin de sécurité dans leur emploi et dans leurs droits, d'un côté on criminalise ceux qui luttent face aux décisions unilatérales des actionnaires, de l'autre on fait preuve d'indulgence voire de connivence avec les dirigeants qui imposent leurs décisions stratégiques sacrifiant les entreprises et l'emploi », déclare la CGT dans un communiqué.
Pour l'Union syndicale solidaires, ces condamnations apparaissent « comme une revanche vis-à-vis de salariés qui ont mené pendant des semaines une lutte sans concession ».
Le 21 avril dernier, environ 200 ouvriers de Continental avaient pénétré dans la sous-préfecture de Compiègne et détruit des bureaux et des ordinateurs. Les dégâts avaient été évalués à plusieurs dizaines de milliers d'euros.
À l'audience, les ouvriers avaient reconnu « un dérapage », expliquant avoir agi « sous la colère de l'annonce de la fermeture de l'usine » de pneumatiques.
Les sept prévenus risquaient une peine maximale de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Le groupe Continental a annoncé en mars dernier la suppression de 1 900 emplois et la fermeture du site de Clairoix, qui employait 1 120 salariés.
Les ouvriers de Continental Clairoix avaient manifesté pendant des mois et obtenu une indemnité de 50 000 euros par salarié licencié.
Source: Reuters via Yahoo News
Le leader du mouvement des « Conti », le délégué CGT Xavier Mathieu, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.
Le tribunal a renvoyé sa décision au 4 novembre pour le montant d'éventuelles amendes.
Des peines de trois à six mois de prison avec sursis pour « destruction en réunion de biens au préjudice de l'État » avaient été requises à l'audience par le parquet.
Tant la CGT que l'Union syndicale solidaires ont dénoncé après le jugement une volonté de criminaliser l'action syndicale et les luttes sociales.
« Alors que les salariés ont un impérieux besoin de sécurité dans leur emploi et dans leurs droits, d'un côté on criminalise ceux qui luttent face aux décisions unilatérales des actionnaires, de l'autre on fait preuve d'indulgence voire de connivence avec les dirigeants qui imposent leurs décisions stratégiques sacrifiant les entreprises et l'emploi », déclare la CGT dans un communiqué.
Pour l'Union syndicale solidaires, ces condamnations apparaissent « comme une revanche vis-à-vis de salariés qui ont mené pendant des semaines une lutte sans concession ».
Le 21 avril dernier, environ 200 ouvriers de Continental avaient pénétré dans la sous-préfecture de Compiègne et détruit des bureaux et des ordinateurs. Les dégâts avaient été évalués à plusieurs dizaines de milliers d'euros.
À l'audience, les ouvriers avaient reconnu « un dérapage », expliquant avoir agi « sous la colère de l'annonce de la fermeture de l'usine » de pneumatiques.
Les sept prévenus risquaient une peine maximale de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Le groupe Continental a annoncé en mars dernier la suppression de 1 900 emplois et la fermeture du site de Clairoix, qui employait 1 120 salariés.
Les ouvriers de Continental Clairoix avaient manifesté pendant des mois et obtenu une indemnité de 50 000 euros par salarié licencié.
Source: Reuters via Yahoo News