Mission compliquée pour la petite armée de diplomates américains en Irak
A l'heure du retour aux Etats-Unis des dernières unités de combat, une petite armée de diplomates américains se prépare à relever une série de défis pour empêcher l'Irak de se retrouver confronté au spectre de la guerre civile. La tâche s'annonce périlleuse pour ces quelque 300 diplomates, dont la sécurité sera assurée par 7.000 agents de sécurité privés. Ils devront notamment aider la classe politique irakienne profondément divisée à former un nouveau gouvernement, arbitrer les différends territoriaux entre arabes et kurdes, jouer un rôle de conseil pour attirer les investissements étrangers, pousser en faveur d'une amélioration des services gouvernementaux et établir un schéma directeur pour les futures relations américano-irakiennes. A l'heure officielle de la fin de leur mission de combat le 31 août prochain, les Etats-Unis compteront encore 50.000 hommes sur le terrain. Les derniers militaires, qui devront avoir quitté l'Irak d'ici au 31 décembre 2011, seront chargés de conseiller et de former les forces de sécurité irakiennes, mais aussi d'assurer la sécurité et le transport des diplomates. Une fois que l'ensemble des troupes seront parties, le problème de la sécurité sera celui du Département d'Etat. Bien que l'insurrection ait été réduite, selon un analyste, à l'état de "nuisance meurtrière", nul doute qu'elle compliquera la mission du Département d'Etat et constituera un test pour les forces irakiennes. Beaucoup d'éléments sont en jeu à l'heure où le Département d'Etat négocie avec le Pentagone sur l'acquisition d'un nombre suffisant d'hélicoptères Black Hawk, de véhicules résistants aux bombes et d'autres matériels lourds pour équiper ses propres forces de protection en Irak. "Tout dépend désormais d'une transition réussie vers un gouvernement irakien efficace et unifié et vers des forces de sécurité irakiennes pouvant apporter sécurité et stabilité" à la population, observe Anthony Cordesman du Centre des études stratégiques et internationales. A ses yeux, cette transition devrait prendre entre cinq et dix ans. Toute la question est de savoir si les progrès connaîtront un coup d'arrêt ou seront battus en brèche une fois que les unités de combat américaines auront définitivement plié bagage. D'après des représentants de l'administration Obama, les diplomates sont bien préparés pour une transition -qui devrait s'étaler sur trois à cinq ans selon le Département d'Etat- vers une relation "normale" entre les Etats-Unis et l'Irak. "Nous sommes pleinement prêts à assumer nos responsabilités" dans le cadre de cette transition du militaire au civil, assure P. J. Crowley, porte-parole du Département d'Etat. Les observateurs ont cependant des doutes. Kenneth Pollack, qui se rend fréquemment en Irak en tant que directeur de la politique au Moyen-Orient à l'Institution Brookings, estime que l'administration américaine risque de sous-estimer la difficulté de la situation à laquelle elle est confrontée. "L'une des plus grosses erreurs que commettent la plupart des Américains est de présumer que l'Irak ne peut pas à nouveau glisser vers la guerre civile". Or ce scénario "peut" avoir lieu, dit-il, en référence au conflit civil irakien de 2005-2007. La violence avait été telle alors que nombre d'Américains avaient jugé la guerre perdue et estimé que leurs soldats devaient rentrer au pays. Par ailleurs, M. Pollack juge le Département d'Etat mal adapté pour ses nouvelles missions, à commencer par la formation de la police irakienne. "Ce qu'on lui demande de faire n'est pas dans son ADN", résume-t-il. La tâche des diplomates aurait été plus aisée si l'Irak était désormais doté d'un nouveau gouvernement, près de six mois après les législatives du 7 mars. Mais l'impasse politique -sans espoir de déblocage prochain- a créé un nouvel obstacle préjudiciable à la réalisation de l'objectif central des Américains en Irak, à savoir traduire les gains de sécurité durement acquis en stabilité politique. (AP)
Prise d'otages à Manille: suivez l'assaut des forces de l'ordre
Des coups de feu ont été tirés depuis le bus. On voit une série d'impacts de balles. 14h23: le conducteur a pu s'échapper par la fenêtre avant l'intervention de la police. 14h20: une ambulance arrive sur place. 14h18: Plusieurs forces de l'ordre entrent dans le bus et ressortent aussi tôt. Le preneur d'otages a dû répliquer. 14h14: les membres des forces spéciales ont créé une ouverture à l'arrière du bus, ils peuvent regarder dedans. Rien ne bouge à l'intérieur du bus. Difficile de savoir si des otages sont encore en vie. «Je vois des policiers arriver, je sais qu'ils sont venus me tuer, ils feraient mieux de partir, car je peux faire la même chose», a déclaré le preneur d'otages. 14h11: Le preneur d'otages exige de récupérer son emploi et de parler à la presse. Pendant ce temps-là, les forces spéciales sont en train de fixer une corde sur la porte du bus. 14h05: Les forces spéciales, protégées par des casques et des boucliers continuent à entourer le bus, alors qu'un véhicule s'est garé à l'arrière du bus. 14h04: un tir de feu semble avoir été tiré par les forces de l'ordre. 14h: Un autre membre des forces spéciales s'attaque à la hache à la porte du bus. On a l'impression qu'ils ne savent pas par où entrer, alors que les clignotants du bus continuent à fonctionner. 13h55: Des impacts, sans doute de balles, sont visibles sur les vitres du véhicules. 13h51: Les forces spéciales tentent désormais d'entrer par l'avant du bus. Selon CNN, tous les otages seraient morts. 13h47: Selon le site Philstar.com, tous les otages seraient morts. En direct à la télévision philippine, retransmise sur I-Télé, les forces spéciales attaquent le bus à coup de masse, pour tenter de casser les vitres. C'est laborieux et pas très discret. 13h43: Les policiers interviennent contre le bus, selon la télévision philippine. 13h42: le preneur d'otages affirme avoir tué deux otages.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
A l'heure du retour aux Etats-Unis des dernières unités de combat, une petite armée de diplomates américains se prépare à relever une série de défis pour empêcher l'Irak de se retrouver confronté au spectre de la guerre civile. La tâche s'annonce périlleuse pour ces quelque 300 diplomates, dont la sécurité sera assurée par 7.000 agents de sécurité privés. Ils devront notamment aider la classe politique irakienne profondément divisée à former un nouveau gouvernement, arbitrer les différends territoriaux entre arabes et kurdes, jouer un rôle de conseil pour attirer les investissements étrangers, pousser en faveur d'une amélioration des services gouvernementaux et établir un schéma directeur pour les futures relations américano-irakiennes. A l'heure officielle de la fin de leur mission de combat le 31 août prochain, les Etats-Unis compteront encore 50.000 hommes sur le terrain. Les derniers militaires, qui devront avoir quitté l'Irak d'ici au 31 décembre 2011, seront chargés de conseiller et de former les forces de sécurité irakiennes, mais aussi d'assurer la sécurité et le transport des diplomates. Une fois que l'ensemble des troupes seront parties, le problème de la sécurité sera celui du Département d'Etat. Bien que l'insurrection ait été réduite, selon un analyste, à l'état de "nuisance meurtrière", nul doute qu'elle compliquera la mission du Département d'Etat et constituera un test pour les forces irakiennes. Beaucoup d'éléments sont en jeu à l'heure où le Département d'Etat négocie avec le Pentagone sur l'acquisition d'un nombre suffisant d'hélicoptères Black Hawk, de véhicules résistants aux bombes et d'autres matériels lourds pour équiper ses propres forces de protection en Irak. "Tout dépend désormais d'une transition réussie vers un gouvernement irakien efficace et unifié et vers des forces de sécurité irakiennes pouvant apporter sécurité et stabilité" à la population, observe Anthony Cordesman du Centre des études stratégiques et internationales. A ses yeux, cette transition devrait prendre entre cinq et dix ans. Toute la question est de savoir si les progrès connaîtront un coup d'arrêt ou seront battus en brèche une fois que les unités de combat américaines auront définitivement plié bagage. D'après des représentants de l'administration Obama, les diplomates sont bien préparés pour une transition -qui devrait s'étaler sur trois à cinq ans selon le Département d'Etat- vers une relation "normale" entre les Etats-Unis et l'Irak. "Nous sommes pleinement prêts à assumer nos responsabilités" dans le cadre de cette transition du militaire au civil, assure P. J. Crowley, porte-parole du Département d'Etat. Les observateurs ont cependant des doutes. Kenneth Pollack, qui se rend fréquemment en Irak en tant que directeur de la politique au Moyen-Orient à l'Institution Brookings, estime que l'administration américaine risque de sous-estimer la difficulté de la situation à laquelle elle est confrontée. "L'une des plus grosses erreurs que commettent la plupart des Américains est de présumer que l'Irak ne peut pas à nouveau glisser vers la guerre civile". Or ce scénario "peut" avoir lieu, dit-il, en référence au conflit civil irakien de 2005-2007. La violence avait été telle alors que nombre d'Américains avaient jugé la guerre perdue et estimé que leurs soldats devaient rentrer au pays. Par ailleurs, M. Pollack juge le Département d'Etat mal adapté pour ses nouvelles missions, à commencer par la formation de la police irakienne. "Ce qu'on lui demande de faire n'est pas dans son ADN", résume-t-il. La tâche des diplomates aurait été plus aisée si l'Irak était désormais doté d'un nouveau gouvernement, près de six mois après les législatives du 7 mars. Mais l'impasse politique -sans espoir de déblocage prochain- a créé un nouvel obstacle préjudiciable à la réalisation de l'objectif central des Américains en Irak, à savoir traduire les gains de sécurité durement acquis en stabilité politique. (AP)
Prise d'otages à Manille: suivez l'assaut des forces de l'ordre
Des coups de feu ont été tirés depuis le bus. On voit une série d'impacts de balles. 14h23: le conducteur a pu s'échapper par la fenêtre avant l'intervention de la police. 14h20: une ambulance arrive sur place. 14h18: Plusieurs forces de l'ordre entrent dans le bus et ressortent aussi tôt. Le preneur d'otages a dû répliquer. 14h14: les membres des forces spéciales ont créé une ouverture à l'arrière du bus, ils peuvent regarder dedans. Rien ne bouge à l'intérieur du bus. Difficile de savoir si des otages sont encore en vie. «Je vois des policiers arriver, je sais qu'ils sont venus me tuer, ils feraient mieux de partir, car je peux faire la même chose», a déclaré le preneur d'otages. 14h11: Le preneur d'otages exige de récupérer son emploi et de parler à la presse. Pendant ce temps-là, les forces spéciales sont en train de fixer une corde sur la porte du bus. 14h05: Les forces spéciales, protégées par des casques et des boucliers continuent à entourer le bus, alors qu'un véhicule s'est garé à l'arrière du bus. 14h04: un tir de feu semble avoir été tiré par les forces de l'ordre. 14h: Un autre membre des forces spéciales s'attaque à la hache à la porte du bus. On a l'impression qu'ils ne savent pas par où entrer, alors que les clignotants du bus continuent à fonctionner. 13h55: Des impacts, sans doute de balles, sont visibles sur les vitres du véhicules. 13h51: Les forces spéciales tentent désormais d'entrer par l'avant du bus. Selon CNN, tous les otages seraient morts. 13h47: Selon le site Philstar.com, tous les otages seraient morts. En direct à la télévision philippine, retransmise sur I-Télé, les forces spéciales attaquent le bus à coup de masse, pour tenter de casser les vitres. C'est laborieux et pas très discret. 13h43: Les policiers interviennent contre le bus, selon la télévision philippine. 13h42: le preneur d'otages affirme avoir tué deux otages.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
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