Il offre ainsi une alternative entre deux propositions dont l'une est absurde. Comment la menace terroriste pourrait-elle s'adapter à l'état de droit ? La question ne provoque pas de réponse immédiate mais plutôt de l'étonnement. Le réflexe est donc de l'abandonner pour lui préférer son alternative : "est-ce l'État de droit qui doit s'adapter à la menace".
L'une des propositions de Nicolas Sarkozy, question état de droit, consiste à enfermer les fichés S en attendant d'obtenir une réglementation européenne de l'immigration plus restrictive. L'objectif de l'ancien président est, en l'occurrence, de s'adresser à la majorité : "Mon ambition dans cette campagne, c'est de parler de la réalité que vivent les Français. Je veux être le porte-parole de la majorité silencieuse, qui nous dit : ça suffit."
Cela peut laisser supposer qu'il considère ces Français silencieux comme des benêts qui tomberont dans ses pièges oratoires comme cette fausse alternative entre la menace terroriste et l'état de droit. Le pire, c'est que, comme d'autres responsables politiques, c'est probablement comme ça qu'il considère les électeurs. Or les Français, toutes opinions confondues, sont loin d'être stupides. Ce qu'ils veulent, c'est vivre paisiblement ou en prendre le chemin. Et le choix qu'ils feront pour y parvenir ne dépendra pas forcément de la peur que l'on tente d'instiller en eux.
* source: JDD du 11 septembre
L'une des propositions de Nicolas Sarkozy, question état de droit, consiste à enfermer les fichés S en attendant d'obtenir une réglementation européenne de l'immigration plus restrictive. L'objectif de l'ancien président est, en l'occurrence, de s'adresser à la majorité : "Mon ambition dans cette campagne, c'est de parler de la réalité que vivent les Français. Je veux être le porte-parole de la majorité silencieuse, qui nous dit : ça suffit."
Cela peut laisser supposer qu'il considère ces Français silencieux comme des benêts qui tomberont dans ses pièges oratoires comme cette fausse alternative entre la menace terroriste et l'état de droit. Le pire, c'est que, comme d'autres responsables politiques, c'est probablement comme ça qu'il considère les électeurs. Or les Français, toutes opinions confondues, sont loin d'être stupides. Ce qu'ils veulent, c'est vivre paisiblement ou en prendre le chemin. Et le choix qu'ils feront pour y parvenir ne dépendra pas forcément de la peur que l'on tente d'instiller en eux.
* source: JDD du 11 septembre
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