De Chirac Président, on ne sait pas encore. Mais de son discours, il restera les mots par lesquels il tente de recentrer les Français sur les valeurs qu’il estime essentielles :
unité, cohésion, diversité, égalité des chances, refus du racisme, de l’anti-sémitisme et de l’extrémisme.
L’intérêt, c’est qu’une nouvelle définition de l’extrémisme vient de voir le jour, d’où sont exclus les gauchistes révolutionnaires. Petit coup de semonce aux medias qui mettaient dans le même sac, avec la complicité bienveillante de ceux que cela arrange, l’extrême gauche et l’extrême droite. Maris Georges Buffet a d’ailleurs très bien réagi en saisissant la balle au bond : «Jacques Chirac a eu des mots justes pour appeler à rejeter les extrémismes, le racisme et l'antisémitisme». Ainsi donc, tout n’est pas à jeter à l’extrême gauche, à l’extrême droite, si.
Ces valeurs essentielles, un bon communicant aurait pu les deviner et prévoir qu’elles seraient exposées par le président de la république. Il suffisait de prendre un peu de hauteur, ne pas garder le nez dedans, la tête aussi, enfouis dans les sondages jusqu’au 22 avril. Et pourtant Nicolas Sarkozy et ses communicants ne l’ont pas compris : s’ils avaient levé le nez, ils n’auraient pas sorti leur dossier du "ministère de l'immigration et de l'identité nationale" juste avant le discours.
Tiens, tiens, il n’est déjà plus nécessaire de préciser « le discours de Chirac ». On écrit « le discours » et c’est suffisant. En voilà un qui aura peut-être donc bien la vie plus dure qu’un autre…
La preuve, Sarkozy et ses communicants, sourires enragés, disent «avoir entendu en filigrane dans les propos du président de la République un soutien...»
Quant à François Bayrou, il a bien réagi. Il tire son chapeau à Jacques Chirac, c’est bien. Il réfute le possible soutien du président au candidat de l’UMP, c’est bien aussi. A condition de rectifier le tir en temps réel : les medias s’en donnent à cœur joie.
Ségolène Royal, comme d’habitude, passe la main aux électeurs : fin du chapitre, une nouvelle page de l’histoire est en train de s’ouvrir et ce sont les Français qui vont l’écrire. Au cours des crises internationales qui ne manqueront pas de surgir, ce sont les Français aussi qui lui souffleront quoi dire à ses homologues si elle est élue ?
Question bilan pourtant, elle a raison. La France a perdu un temps précieux pendant ce quinquennat. Elle en perd depuis toujours. Cela dit, une bonne campagne présidentielle socialiste en 2002 aurait pu donner la majorité aux socialistes à l’issue des législatives.
Parce qu’au bout du compte, un président élu avec plus de 82% des suffrages aurait pu souhaiter gouverner avec une assemblée plus représentative des Français.
unité, cohésion, diversité, égalité des chances, refus du racisme, de l’anti-sémitisme et de l’extrémisme.
L’intérêt, c’est qu’une nouvelle définition de l’extrémisme vient de voir le jour, d’où sont exclus les gauchistes révolutionnaires. Petit coup de semonce aux medias qui mettaient dans le même sac, avec la complicité bienveillante de ceux que cela arrange, l’extrême gauche et l’extrême droite. Maris Georges Buffet a d’ailleurs très bien réagi en saisissant la balle au bond : «Jacques Chirac a eu des mots justes pour appeler à rejeter les extrémismes, le racisme et l'antisémitisme». Ainsi donc, tout n’est pas à jeter à l’extrême gauche, à l’extrême droite, si.
Ces valeurs essentielles, un bon communicant aurait pu les deviner et prévoir qu’elles seraient exposées par le président de la république. Il suffisait de prendre un peu de hauteur, ne pas garder le nez dedans, la tête aussi, enfouis dans les sondages jusqu’au 22 avril. Et pourtant Nicolas Sarkozy et ses communicants ne l’ont pas compris : s’ils avaient levé le nez, ils n’auraient pas sorti leur dossier du "ministère de l'immigration et de l'identité nationale" juste avant le discours.
Tiens, tiens, il n’est déjà plus nécessaire de préciser « le discours de Chirac ». On écrit « le discours » et c’est suffisant. En voilà un qui aura peut-être donc bien la vie plus dure qu’un autre…
La preuve, Sarkozy et ses communicants, sourires enragés, disent «avoir entendu en filigrane dans les propos du président de la République un soutien...»
Quant à François Bayrou, il a bien réagi. Il tire son chapeau à Jacques Chirac, c’est bien. Il réfute le possible soutien du président au candidat de l’UMP, c’est bien aussi. A condition de rectifier le tir en temps réel : les medias s’en donnent à cœur joie.
Ségolène Royal, comme d’habitude, passe la main aux électeurs : fin du chapitre, une nouvelle page de l’histoire est en train de s’ouvrir et ce sont les Français qui vont l’écrire. Au cours des crises internationales qui ne manqueront pas de surgir, ce sont les Français aussi qui lui souffleront quoi dire à ses homologues si elle est élue ?
Question bilan pourtant, elle a raison. La France a perdu un temps précieux pendant ce quinquennat. Elle en perd depuis toujours. Cela dit, une bonne campagne présidentielle socialiste en 2002 aurait pu donner la majorité aux socialistes à l’issue des législatives.
Parce qu’au bout du compte, un président élu avec plus de 82% des suffrages aurait pu souhaiter gouverner avec une assemblée plus représentative des Français.
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