Selon les médias iraniens, un nouveau comptage partiel d'environ 10% des bulletins pris au hasard était en cours. L'objectif de cette opération restait flou, le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, comme le Conseil des Gardiens, ayant proclamé que le scrutin, officiellement remporté par Mahmoud Ahmadinejad, n'était pas entaché de fraude.
Le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi continue de réclamer l'annulation du scrutin. Selon la télévision d'Etat, des représentants de l'ancien Premier ministre ont rencontré une commission électorale du Conseil des Gardiens, mais la réunion s'est achevée sur une impasse et les autorités ont décidé de poursuivre le nouveau comptable partiel.
Dimanche, des affrontements entre la police anti-émeute et quelque 3.000 manifestants, dont certains scandaient "où est passée ma voix?", avaient eu lieu près de la mosquée de Ghoba, dans le nord de Téhéran. Il s'agissait des premiers troubles importants depuis quatre jours dans la crise post-électorale.
Des témoins ont rapporté que la police avait dispersé la foule à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, faisant plusieurs blessés. Selon ces témoins, les forces de sécurité s'en sont pris à une femme âgée avant que de jeunes manifestants ne répliquent. Ces informations ne pouvaient être confirmées de source indépendante en raison des importantes restrictions imposées aux journalistes en Iran.
Le nord de Téhéran est un fief des partisans de Mir Hossein Moussavi. Ce dernier n'a pas été aperçu lors de la manifestation de dimanche par les témoins qui ont parlé à AP, mais l'un de ses proches conseillers s'est adressé à la foule via un mégaphone et quelques personnalités de l'opposition, comme l'autre candidat réformateur à la présidentielle Mehdi Karroubi, ont fait une apparition.
Selon le site d'informations locales Rooz Online, Mir Hossein Moussavi et son épouse, Zahra Rahnavard, n'ont pu atteindre le lieu de la manifestation mais le candidat malheureux s'est adressé à ses partisans par téléphone tenu devant un mégaphone, soulignant "l'importante du vote du peuple et de la paix".
Les accrochages de dimanche ont éclaté lors d'une manifestation qui coïncidait avec l'hommage rendu chaque année à l'ayatollah Mohammad Beheshti, considéré comme un martyr de la République islamique après avoir péri en 1981 dans un attentat contre le régime.
Les autorités iraniennes ont annoncé que 17 manifestants et huit membres de la milice volontaire des Bassidji avaient été tués en 15 jours de troubles et des centaines de personnes arrêtés.
Selon le site Internet de la présidence, Mahmoud Ahmadinejad a demandé à un haut magistrat d'enquêter sur la mort de Neda Agha Soltan, jeune femme dont la sanglante agonie dans une rue de Téhéran, filmée et publiée sur Internet, a fait une icône pour l'opposition. Le président, qui impute le crime à "des agents inconnus", se dit convaincu que des "ennemis de la nation" sont responsables de cette mort.
L'agence officielle iranienne IRNA cite par ailleurs le commandant des Bassidji Hossein Taeb, qui affirme que les autorités ont arrêté plusieurs personnes qui s'habillaient en uniforme de la police ou des Bassidji et fracassaient des pare-brises.
Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), basée à Paris, des informations laissent penser qu'au moins 2.000 personnes ont été arrêtées pendant les troubles, dont beaucoup seraient encore derrière les barreaux.
Téhéran jouait également l'apaisement lundi sur le plan international, excluant notamment de revoir à la baisse ses liens diplomatiques avec Londres, après l'arrestation d'employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne.
"La réduction de nos relations diplomatiques n'est à l'ordre du jour pour aucun pays, y compris la Grande-Bretagne", a souligné Hassan Qashqavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, en annonçant la remise en liberté de cinq des neuf employés de la représentation britannique.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi continue de réclamer l'annulation du scrutin. Selon la télévision d'Etat, des représentants de l'ancien Premier ministre ont rencontré une commission électorale du Conseil des Gardiens, mais la réunion s'est achevée sur une impasse et les autorités ont décidé de poursuivre le nouveau comptable partiel.
Dimanche, des affrontements entre la police anti-émeute et quelque 3.000 manifestants, dont certains scandaient "où est passée ma voix?", avaient eu lieu près de la mosquée de Ghoba, dans le nord de Téhéran. Il s'agissait des premiers troubles importants depuis quatre jours dans la crise post-électorale.
Des témoins ont rapporté que la police avait dispersé la foule à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, faisant plusieurs blessés. Selon ces témoins, les forces de sécurité s'en sont pris à une femme âgée avant que de jeunes manifestants ne répliquent. Ces informations ne pouvaient être confirmées de source indépendante en raison des importantes restrictions imposées aux journalistes en Iran.
Le nord de Téhéran est un fief des partisans de Mir Hossein Moussavi. Ce dernier n'a pas été aperçu lors de la manifestation de dimanche par les témoins qui ont parlé à AP, mais l'un de ses proches conseillers s'est adressé à la foule via un mégaphone et quelques personnalités de l'opposition, comme l'autre candidat réformateur à la présidentielle Mehdi Karroubi, ont fait une apparition.
Selon le site d'informations locales Rooz Online, Mir Hossein Moussavi et son épouse, Zahra Rahnavard, n'ont pu atteindre le lieu de la manifestation mais le candidat malheureux s'est adressé à ses partisans par téléphone tenu devant un mégaphone, soulignant "l'importante du vote du peuple et de la paix".
Les accrochages de dimanche ont éclaté lors d'une manifestation qui coïncidait avec l'hommage rendu chaque année à l'ayatollah Mohammad Beheshti, considéré comme un martyr de la République islamique après avoir péri en 1981 dans un attentat contre le régime.
Les autorités iraniennes ont annoncé que 17 manifestants et huit membres de la milice volontaire des Bassidji avaient été tués en 15 jours de troubles et des centaines de personnes arrêtés.
Selon le site Internet de la présidence, Mahmoud Ahmadinejad a demandé à un haut magistrat d'enquêter sur la mort de Neda Agha Soltan, jeune femme dont la sanglante agonie dans une rue de Téhéran, filmée et publiée sur Internet, a fait une icône pour l'opposition. Le président, qui impute le crime à "des agents inconnus", se dit convaincu que des "ennemis de la nation" sont responsables de cette mort.
L'agence officielle iranienne IRNA cite par ailleurs le commandant des Bassidji Hossein Taeb, qui affirme que les autorités ont arrêté plusieurs personnes qui s'habillaient en uniforme de la police ou des Bassidji et fracassaient des pare-brises.
Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), basée à Paris, des informations laissent penser qu'au moins 2.000 personnes ont été arrêtées pendant les troubles, dont beaucoup seraient encore derrière les barreaux.
Téhéran jouait également l'apaisement lundi sur le plan international, excluant notamment de revoir à la baisse ses liens diplomatiques avec Londres, après l'arrestation d'employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne.
"La réduction de nos relations diplomatiques n'est à l'ordre du jour pour aucun pays, y compris la Grande-Bretagne", a souligné Hassan Qashqavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, en annonçant la remise en liberté de cinq des neuf employés de la représentation britannique.
Source: Associated Presse via Yahoo News
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises