ELIA RAVELOMANANTSOA, candidate aux élections présidentielles de
> Madagascar, SAISIT OFFICIELLEMENT LE PRESIDENT DE LA FRANCE JACQUES CHIRAC
> ET LE PRESIDENT DE L'UNION AFRICAINE DENIS SASSOU-NGUESSO.
>
> Face à la tournure que prennent les élections à Madagascar, la principale
> opposante au président sortant Marc Ravalomanana, de passage à Paris, a
> saisit officiellement ce jour le président français Jacques Chirac et le
> président de l'Union Africaine Denis Sassou-Nguesso, en leur demandant
> d'intervenir dans le processus des élections avant que la situation ne se
> dégrade à Madagascar.
>
> "" C'est donc au nom de cette amitié fraternelle qui unit nos deux
> républiques que je vous prie instamment d'assurer une présence
> d'observateurs français, de nature à pacifier la situation et assurer la
> plus grande transparence dans cette élection.
> Dans le cas contraire, le peuple malgache tout entier se sentirait
> abandonné. ""
>
> La situation à Madagascar reste tendue à la veille de l'ouverture de la
> campagne présidentielle pour le premier tour des éléctions présidentielles
> qui doit avoir lieu le 3 decembre prochain.
> Les élections, déjà entachées de nombreuses irrégularités et d'une main
> mise par le pouvoir en place sont sujet quotidien à polémique, avec un
> front de l'opposition de plus en plus unit contre le président sortant et
> les méthodes qu'il emploie.
>
> Dernièrement, il avait été jusqu'à la fermeture des aéroports pour
> empêcher un candidat opposant de rentrer dans son pays, puis avait
> carrement fait déclarer la fermeture de l'espace aérien de Madagascar à
> l'aviation civile.
>
> Le président sortant aurait d'ailleurs dû démissioner, car en proclamant
> la date du 03 décembre prochain, il provoquait des élections anticipées,
> ne pouvant suivant la constitution malgache avoir lieu 'qu'en cas de
> démission ou de décès du président".
>
> Les médias nationaux ont été bloqués à l'opposition, qui a dû pendant des
> semaines se contenter des télévisions et radios privées pour relayer leurs
> candidatures.
>
> L'Union européenne de son côté avait demandé comme garantie de
> transparence au gouvernement malgache un vote avec bulletin unique. Mais
> le pouvoir, après avoir accepté, est finalement resté sur un vote avec un
> bulletin par candidat. Seul celui du président sera d'ailleurs sur fond
> blanc, ce qui est normalement interdit par la loi.
>
> Les tensions entre ethnies, principalement cotières et hauts plateaux sont
> plus que jamais à fleur de peau et on craint un fort dérapage au lendemain
> du 03 décembre.
>
> C'est afin d'éviter une crise majeure avec un réel risque de guerre
> civile, qu'Elia RAVELOMANANTSOA , se posant en porte parole de
> l'opposition, a souhaité demander l'intervention de la France ou
> d'organisations tel que l'Union Africaine, ou encore la Francophonie, par
> le biais de son secrétaire général Abdou DIOUF.
> Madagascar, SAISIT OFFICIELLEMENT LE PRESIDENT DE LA FRANCE JACQUES CHIRAC
> ET LE PRESIDENT DE L'UNION AFRICAINE DENIS SASSOU-NGUESSO.
>
> Face à la tournure que prennent les élections à Madagascar, la principale
> opposante au président sortant Marc Ravalomanana, de passage à Paris, a
> saisit officiellement ce jour le président français Jacques Chirac et le
> président de l'Union Africaine Denis Sassou-Nguesso, en leur demandant
> d'intervenir dans le processus des élections avant que la situation ne se
> dégrade à Madagascar.
>
> "" C'est donc au nom de cette amitié fraternelle qui unit nos deux
> républiques que je vous prie instamment d'assurer une présence
> d'observateurs français, de nature à pacifier la situation et assurer la
> plus grande transparence dans cette élection.
> Dans le cas contraire, le peuple malgache tout entier se sentirait
> abandonné. ""
>
> La situation à Madagascar reste tendue à la veille de l'ouverture de la
> campagne présidentielle pour le premier tour des éléctions présidentielles
> qui doit avoir lieu le 3 decembre prochain.
> Les élections, déjà entachées de nombreuses irrégularités et d'une main
> mise par le pouvoir en place sont sujet quotidien à polémique, avec un
> front de l'opposition de plus en plus unit contre le président sortant et
> les méthodes qu'il emploie.
>
> Dernièrement, il avait été jusqu'à la fermeture des aéroports pour
> empêcher un candidat opposant de rentrer dans son pays, puis avait
> carrement fait déclarer la fermeture de l'espace aérien de Madagascar à
> l'aviation civile.
>
> Le président sortant aurait d'ailleurs dû démissioner, car en proclamant
> la date du 03 décembre prochain, il provoquait des élections anticipées,
> ne pouvant suivant la constitution malgache avoir lieu 'qu'en cas de
> démission ou de décès du président".
>
> Les médias nationaux ont été bloqués à l'opposition, qui a dû pendant des
> semaines se contenter des télévisions et radios privées pour relayer leurs
> candidatures.
>
> L'Union européenne de son côté avait demandé comme garantie de
> transparence au gouvernement malgache un vote avec bulletin unique. Mais
> le pouvoir, après avoir accepté, est finalement resté sur un vote avec un
> bulletin par candidat. Seul celui du président sera d'ailleurs sur fond
> blanc, ce qui est normalement interdit par la loi.
>
> Les tensions entre ethnies, principalement cotières et hauts plateaux sont
> plus que jamais à fleur de peau et on craint un fort dérapage au lendemain
> du 03 décembre.
>
> C'est afin d'éviter une crise majeure avec un réel risque de guerre
> civile, qu'Elia RAVELOMANANTSOA , se posant en porte parole de
> l'opposition, a souhaité demander l'intervention de la France ou
> d'organisations tel que l'Union Africaine, ou encore la Francophonie, par
> le biais de son secrétaire général Abdou DIOUF.