Après s'être entretenu avec les représentants de la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition proche de Damas, M. Kouchner a dit espérer que les deux parties s'accorderaient sur un candidat de consensus avant la date butoir du 23 novembre à minuit.
Reportée trois fois en raison de profondes divergences entre majorité et opposition, la séance parlementaire consacrée à l'élection du président qui succédera à Emile Lahoud a été fixée au 21 novembre.
M. Kouchner a dit lors d'une conférence de presse s'attendre à ce que l'influent patriarche maronite Nasrallah Sfeir dresse une liste des candidats potentiels dans les 48 heures. Elu par le Parlement, le président doit être selon la tradition issu de la communauté maronite.
"Je pense que le patriarche va faire ce qu'il a promis de faire, qu'il communiquera des noms aux deux protagonistes essentiels (...) c'est à dire Saad Hariri et Nabih Berri", a affirmé M. Kouchner, en référence au chef de la majorité parlementaire et au président du Parlement, l'un des ténors de l'opposition.
"C'est à eux maintenant de choisir un ou plusieurs candidats. Je sais qu'ils le feront avec sincérité et courage", a poursuivi le ministre, dont c'est la cinquième visite au Liban en six mois.
"Bien sûr, tout peut arriver, y compris le pire (...), y compris l'échec de ce processus. Alors s'ouvrirait une période très difficile pour ce pays, avec soit un vide politique soit deux gouvernements", a toutefois dit M. Kouchner, qui a annoncé dans la journée qu'il comptait de nouveau se rendre à Beyrouth à partir de lundi prochain.
Mais, a-t-il conclu, "j'ai eu le sentiment que l'engrenage se mettait en place (...), qu'un certain assentiment se dégageait pour que l'élection ait lieu à la date prévue".
Quant à M. Ban, il est attendu jeudi à Beyrouth pour "appeler à une élection présidentielle libre et démocratique au Liban, sans intervention étrangère et dans les délais constitutionnels", a affirmé à l'AFP un responsable libanais sous couvert de l'anonymat.
M. Ban, dont ce sera la deuxième visite au Liban, "doit visiter la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", déployée le long de la frontière avec Israël, a-t-il ajouté.
"Il discutera également du tribunal international" devant juger les suspects dans l'assassinat en 2005 à Beyrouth de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a-t-il poursuivi.
La majorité et l'opposition restent profondément divisées sur le choix du successeur du prosyrien Emile Lahoud, dont le mandat s'achève le 24 novembre.
La majorité insiste pour que le président ne soit pas inféodé à la Syrie, alors que l'opposition l'accuse de vouloir élire un président pro-américain.
Pour la majorité, ses députés pourront élire en l'absence d'accord un président à la majorité simple entre le 14 et le 24 novembre, période durant laquelle ils pourront se réunir sans avoir été convoqués par le président du Parlement.
L'opposition juge que tout président élu dans ces conditions serait un "usurpateur".
Lundi, le président américain George W. Bush a téléphoné à M. Siniora pour soutenir une présidentielle "sans interférences extérieures", en allusion à la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Le gouvernement Siniora, issu de la majorité et appuyé par l'Occident, est paralysé depuis la démission des six ministres chiites en novembre 2006, l'opposition réclamant une plus grande part du pouvoir.
Dans le cadre des efforts internationaux pour aider le Liban à régler la crise politique, la pire depuis la guerre civile (1975-1990), le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema est également attendu à Beyrouth cette semaine.
Reportée trois fois en raison de profondes divergences entre majorité et opposition, la séance parlementaire consacrée à l'élection du président qui succédera à Emile Lahoud a été fixée au 21 novembre.
M. Kouchner a dit lors d'une conférence de presse s'attendre à ce que l'influent patriarche maronite Nasrallah Sfeir dresse une liste des candidats potentiels dans les 48 heures. Elu par le Parlement, le président doit être selon la tradition issu de la communauté maronite.
"Je pense que le patriarche va faire ce qu'il a promis de faire, qu'il communiquera des noms aux deux protagonistes essentiels (...) c'est à dire Saad Hariri et Nabih Berri", a affirmé M. Kouchner, en référence au chef de la majorité parlementaire et au président du Parlement, l'un des ténors de l'opposition.
"C'est à eux maintenant de choisir un ou plusieurs candidats. Je sais qu'ils le feront avec sincérité et courage", a poursuivi le ministre, dont c'est la cinquième visite au Liban en six mois.
"Bien sûr, tout peut arriver, y compris le pire (...), y compris l'échec de ce processus. Alors s'ouvrirait une période très difficile pour ce pays, avec soit un vide politique soit deux gouvernements", a toutefois dit M. Kouchner, qui a annoncé dans la journée qu'il comptait de nouveau se rendre à Beyrouth à partir de lundi prochain.
Mais, a-t-il conclu, "j'ai eu le sentiment que l'engrenage se mettait en place (...), qu'un certain assentiment se dégageait pour que l'élection ait lieu à la date prévue".
Quant à M. Ban, il est attendu jeudi à Beyrouth pour "appeler à une élection présidentielle libre et démocratique au Liban, sans intervention étrangère et dans les délais constitutionnels", a affirmé à l'AFP un responsable libanais sous couvert de l'anonymat.
M. Ban, dont ce sera la deuxième visite au Liban, "doit visiter la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", déployée le long de la frontière avec Israël, a-t-il ajouté.
"Il discutera également du tribunal international" devant juger les suspects dans l'assassinat en 2005 à Beyrouth de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a-t-il poursuivi.
La majorité et l'opposition restent profondément divisées sur le choix du successeur du prosyrien Emile Lahoud, dont le mandat s'achève le 24 novembre.
La majorité insiste pour que le président ne soit pas inféodé à la Syrie, alors que l'opposition l'accuse de vouloir élire un président pro-américain.
Pour la majorité, ses députés pourront élire en l'absence d'accord un président à la majorité simple entre le 14 et le 24 novembre, période durant laquelle ils pourront se réunir sans avoir été convoqués par le président du Parlement.
L'opposition juge que tout président élu dans ces conditions serait un "usurpateur".
Lundi, le président américain George W. Bush a téléphoné à M. Siniora pour soutenir une présidentielle "sans interférences extérieures", en allusion à la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Le gouvernement Siniora, issu de la majorité et appuyé par l'Occident, est paralysé depuis la démission des six ministres chiites en novembre 2006, l'opposition réclamant une plus grande part du pouvoir.
Dans le cadre des efforts internationaux pour aider le Liban à régler la crise politique, la pire depuis la guerre civile (1975-1990), le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema est également attendu à Beyrouth cette semaine.
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