Les autorités, qui espéraient légitimer ce scrutin sans enjeu par des candidatures de poids, en ont été pour leurs frais : à la clôture du dépôt des dossiers, lundi à minuit, ils n'étaient que onze à vouloir participer.
Outre Bouteflika, 71 ans et une santé incertaine, la liste ne compte que les représentants de petites formations sans poids politique réel dans le pays. Ainsi, Louisa Hanoun, qui a longtemps été l’une des critiques les plus virulentes du régime mais qui s’y est aujourd’hui ralliée, a présenté sa candidature au nom du Parti des travailleurs, une formation trotskiste.
Deux islamistes, Omar Bouacha, président du mouvement El-Infitah, et Mohamed Djahid Younsi, d’El-Islah, entendent participer au scrutin, ainsi que Belaïd Mohand Oussaid, dit Mohamed Saïd, lui aussi islamiste mais dont le Parti Liberté et Justice n’est pas reconnu par les autorités. La liste compte aussi deux indépendants et trois nationalistes. Le Conseil constitutionnel doit désormais étudier les dossiers puis valider.
Hier, depuis le Qatar, où il vit en exil, Abassi Madani, l’ex-dirigeant du Front islamique du salut (FIS), a appelé les Algériens à «boycotter la prochaine élection présidentielle». «Les élections sont devenues, en Algérie, un moyen de consacrer une réalité pourrie et une corruption rampante, a-t-il ajouté dans son communiqué.
L’Algérie va de mal en pis et il s’avère que le seul moyen d’y mettre fin est de changer de régime le plus vite possible.» Le taux de participation est en effet l’enjeu majeur, le seul peut-être, de ce scrutin. Aux législatives de 2007, l’abstention avait battu un record en touchant 65 % des électeurs selon les statistiques officielles, probablement plus en réalité.
Cette fois-ci, le pouvoir a mis les bouchées doubles en organisant des réunions de sensibilisation dans les mosquées, les universités et en lançant une grande campagne d’affichage et de messages à la télévision, à la radio et par sms pour inciter les électeurs désabusés à voter. Pas sûr que ça suffise
Source: Yahoo News
Outre Bouteflika, 71 ans et une santé incertaine, la liste ne compte que les représentants de petites formations sans poids politique réel dans le pays. Ainsi, Louisa Hanoun, qui a longtemps été l’une des critiques les plus virulentes du régime mais qui s’y est aujourd’hui ralliée, a présenté sa candidature au nom du Parti des travailleurs, une formation trotskiste.
Deux islamistes, Omar Bouacha, président du mouvement El-Infitah, et Mohamed Djahid Younsi, d’El-Islah, entendent participer au scrutin, ainsi que Belaïd Mohand Oussaid, dit Mohamed Saïd, lui aussi islamiste mais dont le Parti Liberté et Justice n’est pas reconnu par les autorités. La liste compte aussi deux indépendants et trois nationalistes. Le Conseil constitutionnel doit désormais étudier les dossiers puis valider.
Hier, depuis le Qatar, où il vit en exil, Abassi Madani, l’ex-dirigeant du Front islamique du salut (FIS), a appelé les Algériens à «boycotter la prochaine élection présidentielle». «Les élections sont devenues, en Algérie, un moyen de consacrer une réalité pourrie et une corruption rampante, a-t-il ajouté dans son communiqué.
L’Algérie va de mal en pis et il s’avère que le seul moyen d’y mettre fin est de changer de régime le plus vite possible.» Le taux de participation est en effet l’enjeu majeur, le seul peut-être, de ce scrutin. Aux législatives de 2007, l’abstention avait battu un record en touchant 65 % des électeurs selon les statistiques officielles, probablement plus en réalité.
Cette fois-ci, le pouvoir a mis les bouchées doubles en organisant des réunions de sensibilisation dans les mosquées, les universités et en lançant une grande campagne d’affichage et de messages à la télévision, à la radio et par sms pour inciter les électeurs désabusés à voter. Pas sûr que ça suffise
Source: Yahoo News
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