L’impact de la Commission Européenne sur les relations commerciales
Le rédacteur en chef de Bloomberg, John Micklethwait, commentait récemment (au sujet d’un Brexit pour lequel il n’a pas voté et de l’élection prochaine d’un nouveau leader au Royaume-Uni) que la situation européenne et notamment les relations tendues entre Emmanuel Macron et Angela Merkel ne promettaient pas un avenir très optimiste pour l’UE et qu’il comprenait dès lors la volonté des électeurs du Brexit d’abandonner le plus vite possible un navire en train de couler.
Ainsi confrontée à une montée évidente des partis nationalistes au sein de son Parlement, l’Union Européenne devra donc se frotter prochainement aux négociations en vue du Brexit et aux différents entre l’Allemagne et la France, mais aussi aux élections présidentielles françaises au cours desquelles on attend notamment la candidate ultra-nationaliste Marine Le Pen. Un climat d’incertitude qui incitera inévitablement les investisseurs à la prudence.
L’élection du Président de la Commission Européenne
Selon la démarche actuellement adoptée par l’UE, le candidate tête de liste (le fameux Spitzenkandidat) du parti vainqueur des élections européennes se voit nommé président de la commission. Toutefois, le candidat doit aussi recevoir l’appui de l’une des grandes factions formées au Parlement Européen, les votes de 376 membres du parlement mais aussi celui de 21 des 28 Chefs d’États membres.
Parmi les principaux candidats au poste, on attendait l’allemand Manfred Weber, qui représente le PPE, le Néerlandais Frans Timmermans pour les factions socialistes, et la Danoise Margrethe Vestager pour le compte des libéraux et centristes. Afin de mieux représenter les factions en places au sein du parlement, les états membres ont donc généralement accepté que le nouveau président appartienne au PPE – le Parti Populaire Européen, qui rallie le plus grand groupe d’élus – et Donald Tusk avait également promis au moins deux femmes aux postes clés des institutions européennes.
Pour finir, c’est la ministre de la défense allemande Ursula von der Leyen, soutenue par le président Macron, qui succédera à Jean-Claude Junker le 1er novembre 2019. A 60 ans, la première femme à accéder au poste est décrite comme intransigeante mais souriante.
Parmi les principaux candidats au poste, on attendait l’allemand Manfred Weber, qui représente le PPE, le Néerlandais Frans Timmermans pour les factions socialistes, et la Danoise Margrethe Vestager pour le compte des libéraux et centristes. Afin de mieux représenter les factions en places au sein du parlement, les états membres ont donc généralement accepté que le nouveau président appartienne au PPE – le Parti Populaire Européen, qui rallie le plus grand groupe d’élus – et Donald Tusk avait également promis au moins deux femmes aux postes clés des institutions européennes.
Pour finir, c’est la ministre de la défense allemande Ursula von der Leyen, soutenue par le président Macron, qui succédera à Jean-Claude Junker le 1er novembre 2019. A 60 ans, la première femme à accéder au poste est décrite comme intransigeante mais souriante.
Les opinions exprimées par Mme Von Der Leyen
Née à Bruxelles et de nationalité allemande, Ursula Von Der Leyen s’est récemment positionnée en faveur du Brexit « après le vote démocratique de 2016 ». Elle soutient toutefois l’Union Européenne et l’appartenance renouvelée de l’Allemagne. Elle rejette la notion que l’accord de divorce entre l’UE et le Royaume-Uni ne puisse être renégocié, et ajoute qu’elle favorise une étroite collaboration après le 31 octobre.
En règle générale, Mme Von Der Leyen se distingue de ses collègues par sa volonté à comprendre les points de vue opposés aux siens, ce qui lui permet d’obtenir des résultats. Les tradeurs pourraient donc y voir une excellente nouvelle autant pour les négociations politiques que pour le commerce international.
En règle générale, Mme Von Der Leyen se distingue de ses collègues par sa volonté à comprendre les points de vue opposés aux siens, ce qui lui permet d’obtenir des résultats. Les tradeurs pourraient donc y voir une excellente nouvelle autant pour les négociations politiques que pour le commerce international.