Cette visite est l'occasion de donner un nouvel élan aux relations avec tout un ensemble régional pour la Maison Blanche, qui met en avant plusieurs thèmes prioritaires: le soutien à des réformes économiques, en particulier à celles permettant d'aider les "plus pauvres des pauvres", des actions pour développer les énergies renouvelables et réduire le réchauffement climatique, l'amélioration de la sécurité publique, et surtout la récession et la crise économique internationales.
Bien que Cuba soit absent de ce rassemblement de 34 pays, ses relations avec Washington et son rôle dans l'hémisphère devraient également être évoqués, quelques jours après la décision de Barack Obama d'autoriser les Américains d'origine cubaine à se rendre sur l'île comme ils l'entendent et à y transférer des fonds. En outre, d'après certains de ses conseillers qui n'en disent pas plus pour l'instant, le président américain devrait se présenter à ce rendez-vous avec plusieurs propositions concrètes.
Mais Barack Obama est dans un premier temps attendu jeudi à Mexico, à l'heure où les Etats-Unis et le Mexique, aux prises avec les fléaux meurtriers de la drogue et des armes, semblent s'être rendus compte qu'ils avaient besoin l'un de l'autre comme jamais.
Cette visite ambitionne d'envoyer un "message d'admiration pour les mesures courageuses que le président (Felipe) Calderon a engagées" et de "respect mutuel", souligne Denis McDonough, l'un des conseillers en politique étrangère de Barack Obama, qui suit de peu celle de sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
En réponse aux mesures prises par Obama dans la guerre contre les narcotrafiquants, le Mexique a convenu de mettre de côté la question de souveraineté, et d'accepter l'aide américaine.
Le chef de la Maison Blanche a agi rapidement pour fournir plus de fonds, de technologie et de moyens humains pour assurer la sécurité dans la région frontalière, en engageant notamment 500 agents fédéraux supplémentaires pour enrayer la contrebande d'armes vers le Mexique et en cherchant à consacrer 350 millions de dollars de nouveaux fonds pour aider Mexico à lutter contre le trafic de drogue. Le Congrès a déjà approuvé une enveloppe de 700 millions de dollars pour la formation et les équipements au Mexique afin de combattre les cartels.
Barack Obama a également ordonné à la justice américaine de s'en prendre aux passeurs d'armes et de fonds alimentant les cartels de la drogue mexicains, désormais implantées en profondeur aux Etats-Unis.
Plus de 10.650 personnes sont mortes dans cette véritable "guerre de la drogue" mexicaine depuis que Felipe Calderon a envoyé en 2006 45.000 hommes affronter directement les trafiquants.
Sa détermination malgré ce sombre bilan lui a valu de nombreux hommages et un gain en crédibilité, tout comme une série d'arrestations de premier plan, dont celle de quatre des 37 trafiquants présumés les plus recherchés du pays ces dernières semaines.
Autre signe de progrès, selon Mexico: les homicides liés à la drogue sont en baisse de 26% cette année par rapport à 2008.
Reste que le Mexique réclame à Washington des mesures plus difficiles à prendre sur le plan politique, comme le rétablissement de l'interdiction des armes d'assaut. Il souhaite aussi que les Etats-Unis oeuvrent davantage pour saisir l'argent de la drogue avant son entrée au Mexique, réduire la demande en matière de drogues illégales, concentrer les activités des renseignements sur des gangs qui font circuler la drogue aux Etats-Unis, et pour saisir la marijuana, qui compte pour la moitié des quelque 10 milliards de dollars de bénéfices que les cartels feraient aux Etats-Unis chaque année.
Les préoccupations de Washington portent elles sur la corruption et la lenteur du rythme des réformes judiciaires au Mexique. Et malgré les arrestations, les cartels continuent d'acheter facilement des membres des forces de l'ordre et la plupart des crimes restent impunis.
Au titre des questions bilatérales sources de tensions, le Mexique a récemment augmenté les droits de douane sur près de 90 produits américains, en représailles à une décision des Etats-Unis d'annuler un programme transfrontalier permettant aux camionneurs mexicains de franchir la frontière. Selon Denis McDonough, il est "prématuré" d'attendre une "annonce très précise" sur ce dossier.
On ignore par ailleurs si la question de l'immigration, autre gros dossier sur lequel la nouvelle administration américaine n'a pas encore eu le temps de se pencher, figurera au menu de la rencontre entre MM. Obama et Calderon jeudi.
Source: Yahoo News
Bien que Cuba soit absent de ce rassemblement de 34 pays, ses relations avec Washington et son rôle dans l'hémisphère devraient également être évoqués, quelques jours après la décision de Barack Obama d'autoriser les Américains d'origine cubaine à se rendre sur l'île comme ils l'entendent et à y transférer des fonds. En outre, d'après certains de ses conseillers qui n'en disent pas plus pour l'instant, le président américain devrait se présenter à ce rendez-vous avec plusieurs propositions concrètes.
Mais Barack Obama est dans un premier temps attendu jeudi à Mexico, à l'heure où les Etats-Unis et le Mexique, aux prises avec les fléaux meurtriers de la drogue et des armes, semblent s'être rendus compte qu'ils avaient besoin l'un de l'autre comme jamais.
Cette visite ambitionne d'envoyer un "message d'admiration pour les mesures courageuses que le président (Felipe) Calderon a engagées" et de "respect mutuel", souligne Denis McDonough, l'un des conseillers en politique étrangère de Barack Obama, qui suit de peu celle de sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
En réponse aux mesures prises par Obama dans la guerre contre les narcotrafiquants, le Mexique a convenu de mettre de côté la question de souveraineté, et d'accepter l'aide américaine.
Le chef de la Maison Blanche a agi rapidement pour fournir plus de fonds, de technologie et de moyens humains pour assurer la sécurité dans la région frontalière, en engageant notamment 500 agents fédéraux supplémentaires pour enrayer la contrebande d'armes vers le Mexique et en cherchant à consacrer 350 millions de dollars de nouveaux fonds pour aider Mexico à lutter contre le trafic de drogue. Le Congrès a déjà approuvé une enveloppe de 700 millions de dollars pour la formation et les équipements au Mexique afin de combattre les cartels.
Barack Obama a également ordonné à la justice américaine de s'en prendre aux passeurs d'armes et de fonds alimentant les cartels de la drogue mexicains, désormais implantées en profondeur aux Etats-Unis.
Plus de 10.650 personnes sont mortes dans cette véritable "guerre de la drogue" mexicaine depuis que Felipe Calderon a envoyé en 2006 45.000 hommes affronter directement les trafiquants.
Sa détermination malgré ce sombre bilan lui a valu de nombreux hommages et un gain en crédibilité, tout comme une série d'arrestations de premier plan, dont celle de quatre des 37 trafiquants présumés les plus recherchés du pays ces dernières semaines.
Autre signe de progrès, selon Mexico: les homicides liés à la drogue sont en baisse de 26% cette année par rapport à 2008.
Reste que le Mexique réclame à Washington des mesures plus difficiles à prendre sur le plan politique, comme le rétablissement de l'interdiction des armes d'assaut. Il souhaite aussi que les Etats-Unis oeuvrent davantage pour saisir l'argent de la drogue avant son entrée au Mexique, réduire la demande en matière de drogues illégales, concentrer les activités des renseignements sur des gangs qui font circuler la drogue aux Etats-Unis, et pour saisir la marijuana, qui compte pour la moitié des quelque 10 milliards de dollars de bénéfices que les cartels feraient aux Etats-Unis chaque année.
Les préoccupations de Washington portent elles sur la corruption et la lenteur du rythme des réformes judiciaires au Mexique. Et malgré les arrestations, les cartels continuent d'acheter facilement des membres des forces de l'ordre et la plupart des crimes restent impunis.
Au titre des questions bilatérales sources de tensions, le Mexique a récemment augmenté les droits de douane sur près de 90 produits américains, en représailles à une décision des Etats-Unis d'annuler un programme transfrontalier permettant aux camionneurs mexicains de franchir la frontière. Selon Denis McDonough, il est "prématuré" d'attendre une "annonce très précise" sur ce dossier.
On ignore par ailleurs si la question de l'immigration, autre gros dossier sur lequel la nouvelle administration américaine n'a pas encore eu le temps de se pencher, figurera au menu de la rencontre entre MM. Obama et Calderon jeudi.
Source: Yahoo News
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