Les démocrates contrôlent exactement 60 sièges sur 100 à la chambre haute du Congrès, ce qui signifie que la défection d'un seul d'entre eux pourrait porter un coup d'arrêt à la réforme phare du chef de la Maison blanche. La majorité de 60 voix est nécessaire pour écarter les procédures d'obstruction.
Or, certains représentants de l'aile centriste du parti, pour la plupart des élus d'Etats conservateurs ou penchant vers les républicains, tous unis dans leur opposition au projet, ont émis de sérieux doutes envers ce plan dont les grandes lignes ont été dévoilées mercredi dernier.
Blanche Lincoln et Mary Landrieu, deux élues démocrates d'Etats conservateurs du Sud, où la réforme est impopulaire, n'ont pris publiquement aucun engagement.
Un troisième indécis, Ben Nelson, souvent considéré comme le démocrate le plus conservateur du Sénat, a annoncé vendredi qu'il voterait en faveur de l'ouverture d'un débat.
Si le Sénat le décide par un vote, le débat devrait commencer le 30 novembre, après la fête de Thanksgiving, et durer au moins trois semaines, ce qui rend improbable la signature du texte par Barack Obama d'ici la fin de l'année, comme l'avait souhaité le président américain.
En cas d'adoption du plan par le Sénat, il faudra encore réunir ce texte avec le projet de réforme déjà approuvé par la Chambre des représentants le 7 novembre.
Les républicains, qui dénoncent un projet coûteux et refusent que le gouvernement fédéral empiète sur une assurance maladie gérée par le secteur privé, ont appelé ouvertement Lincoln et Landrieu à les rejoindre.
Le plan dévoilé par le Sénat permettrait d'apporter une couverture maladie à 31 millions d'Américains qui n'en disposent pas actuellement, selon un collaborateur du Congrès.
Au total, 46 millions d'Américains sont aujourd'hui privés d'assurance maladie.
Source: Reuters via Yahoo News
Or, certains représentants de l'aile centriste du parti, pour la plupart des élus d'Etats conservateurs ou penchant vers les républicains, tous unis dans leur opposition au projet, ont émis de sérieux doutes envers ce plan dont les grandes lignes ont été dévoilées mercredi dernier.
Blanche Lincoln et Mary Landrieu, deux élues démocrates d'Etats conservateurs du Sud, où la réforme est impopulaire, n'ont pris publiquement aucun engagement.
Un troisième indécis, Ben Nelson, souvent considéré comme le démocrate le plus conservateur du Sénat, a annoncé vendredi qu'il voterait en faveur de l'ouverture d'un débat.
Si le Sénat le décide par un vote, le débat devrait commencer le 30 novembre, après la fête de Thanksgiving, et durer au moins trois semaines, ce qui rend improbable la signature du texte par Barack Obama d'ici la fin de l'année, comme l'avait souhaité le président américain.
En cas d'adoption du plan par le Sénat, il faudra encore réunir ce texte avec le projet de réforme déjà approuvé par la Chambre des représentants le 7 novembre.
Les républicains, qui dénoncent un projet coûteux et refusent que le gouvernement fédéral empiète sur une assurance maladie gérée par le secteur privé, ont appelé ouvertement Lincoln et Landrieu à les rejoindre.
Le plan dévoilé par le Sénat permettrait d'apporter une couverture maladie à 31 millions d'Américains qui n'en disposent pas actuellement, selon un collaborateur du Congrès.
Au total, 46 millions d'Américains sont aujourd'hui privés d'assurance maladie.
Source: Reuters via Yahoo News
A lire également:
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique
-
Kamala Harris et la convention démocrate 2024