Il y a dix ans, le 9 août 1999, un président Boris Eltsine mal en point nommait le directeur du FSB, successeur du KGB, à la tête du gouvernement. Assurant la présidence par intérim après la démission surprise de Eltsine peu après, Poutine était officiellement élu en 2000. En 2008, il cédait la présidence à celui qu'il avait choisi comme dauphin, Dimitri Medvedev, sans pour autant renoncer à son pouvoir, en redevenant pour sa part Premier ministre.
La quasi-totalité de son entourage est toujours aux manettes, et Poutine serait quant à lui toujours le véritable maître du Kremlin.
Et à 56 ans, le natif de Saint-Pétersbourg semble à des années-lumière de la retraite. Il a encore montré ses muscles et son torse dénudé cette semaine pendant ses vacances en Sibérie, plongeant dans une rivière glacée ou escaladant des falaises...
Les observateurs s'accordent à dire qu'il est parti pour durer. "Poutine peut tout à fait régner jusqu'en 2012 (les prochaines élections, NDLR) voire plus longtemps", estime Lilia Chevtsova, du Centre Carnegie de Moscou.
Pendant ses deux présidences, Poutine a en tous cas nettoyé le paysage politique de toute opposition. Il a aboli l'élection au suffrage direct des gouverneurs de régions, marginalisé l'opposition libérale et, selon ses détracteurs, instauré un régime d'impunité pour ceux qui font taire ses rivaux, quels qu'en soient les moyens.
La presse aussi a été mise au pas, entre contrôle étatique et intimidation. Depuis que Poutine est au pouvoir, 16 journalistes ont été assassinés, selon le décompte de la Maison des Libertés, le cas le plus connu étant celui de la journaliste spécialiste de la Tchétchénie Anna Politkovskaïa. Un seul de ces assassinats a été élucidé.
Mais beaucoup portent au crédit de Poutine la reconstruction d'une économie en lambeaux dans les années 90, et se félicitent d'une qualité de vie bien meilleure que pendant les années Eltsine. Moscou et Saint-Pétersbourg regorgent de milliardaires, même si la crise actuelle leur a porté un coup.
Et les Russes toujours patriotes se réjouissent de voir le standing de leur pays sur la scène internationale renforcé par la politique étrangère agressive de Poutine, qui a connu son apogée avec l'intervention militaire en Géorgie à l'été 2008. Une attitude qui a sérieusement refroidi les relations avec Washington. Mais qui vaut à Poutine, dix ans après, un impressionnant 78% de popularité.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La quasi-totalité de son entourage est toujours aux manettes, et Poutine serait quant à lui toujours le véritable maître du Kremlin.
Et à 56 ans, le natif de Saint-Pétersbourg semble à des années-lumière de la retraite. Il a encore montré ses muscles et son torse dénudé cette semaine pendant ses vacances en Sibérie, plongeant dans une rivière glacée ou escaladant des falaises...
Les observateurs s'accordent à dire qu'il est parti pour durer. "Poutine peut tout à fait régner jusqu'en 2012 (les prochaines élections, NDLR) voire plus longtemps", estime Lilia Chevtsova, du Centre Carnegie de Moscou.
Pendant ses deux présidences, Poutine a en tous cas nettoyé le paysage politique de toute opposition. Il a aboli l'élection au suffrage direct des gouverneurs de régions, marginalisé l'opposition libérale et, selon ses détracteurs, instauré un régime d'impunité pour ceux qui font taire ses rivaux, quels qu'en soient les moyens.
La presse aussi a été mise au pas, entre contrôle étatique et intimidation. Depuis que Poutine est au pouvoir, 16 journalistes ont été assassinés, selon le décompte de la Maison des Libertés, le cas le plus connu étant celui de la journaliste spécialiste de la Tchétchénie Anna Politkovskaïa. Un seul de ces assassinats a été élucidé.
Mais beaucoup portent au crédit de Poutine la reconstruction d'une économie en lambeaux dans les années 90, et se félicitent d'une qualité de vie bien meilleure que pendant les années Eltsine. Moscou et Saint-Pétersbourg regorgent de milliardaires, même si la crise actuelle leur a porté un coup.
Et les Russes toujours patriotes se réjouissent de voir le standing de leur pays sur la scène internationale renforcé par la politique étrangère agressive de Poutine, qui a connu son apogée avec l'intervention militaire en Géorgie à l'été 2008. Une attitude qui a sérieusement refroidi les relations avec Washington. Mais qui vaut à Poutine, dix ans après, un impressionnant 78% de popularité.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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