"Ce qui doit être dit et répété avec certitude est que la Russie surmontera cette crise", a déclaré Poutine lors d'une allocution de 65 minutes devant la Douma d'Etat (chambre basse du parlement), sa première en tant que chef du gouvernement.
Le Premier ministre doit désormais rendre compte de sa politique devant le parlement une fois l'an, en vertu de modifications constitutionnelles décidées par le chef de l'Etat, Dmitri Medvedev.
"Le pays se maintiendra - cela ne fait aucun doute - parmi les plus grandes économies du monde", a martelé Vladimir Poutine devant des députés appartenant majoritairement à son parti, Russie unie.
Une seule voix discordante s'est fait entendre, celle de Guennadi Ziouganov : "Les pauvres vont s'appauvrir", a lancé le chef du Parti communiste.
La chute des prix du pétrole, du gaz et des métaux a précipité l'économie russe dans la récession après dix ans de boom économique, sous la présidence de Poutine.
Plus d'un million de Russes ont perdu leur emploi depuis décembre, le rouble a perdu près d'un tiers de sa valeur contre le dollar, mais Vladimir Poutine a d'abord voulu rassurer la population et démontrer, en alignant des dizaines de statistiques, que le pire de la crise était passé.
"C'était un discours à usage populaire, pour montrer que le gouvernement garde le contrôle", estime Chris Weafer, un analyste de la banque d'investissement UralSib.
Le Premier ministre russe a consacré la majeure partie de son discours à souligner les actions entreprises par son gouvernement en matière d'amélioration de la politique de logement, de santé ou d'éducation. Il s'est félicité de la construction de logements sociaux, de la hausse du taux de natalité ou encore de l'équipement informatique des écoles.
Il a prédit que l'inflation commencerait bientôt à refluer de son niveau actuel d'environ 14% par an, mais rejeté les appels à un relèvement des impôts, estimant qu'augmenter le poids des impôts en période de crise n'était pas approprié.
Vladimir Poutine a également estimé du devoir des entreprises russes de réduire elles-mêmes leur endettement plutôt qu'en comptant sur une aide de l'Etat.
Il a évité toute allusion à la politique étrangère, domaine réservé du président Dmitri Medvedev, et n'a pas évoqué le sommet du G20 qui s'est déroulé jeudi dernier à Londres.
Dmitri Medvedev a reproché à plusieurs reprises au gouvernement sa réponse jugée trop lente à la crise, même s'il s'est abstenu de toute critique directe contre l'homme qui l'a formé pour devenir son successeur et qui reste de loin l'homme politique le plus populaire de Russie.
La majorité des Russes, montrent les sondages, reste d'ailleurs persuadée que c'est Poutine, plutôt que Medvedev, qui dirige le pays.
Source: Yahoo News
Le Premier ministre doit désormais rendre compte de sa politique devant le parlement une fois l'an, en vertu de modifications constitutionnelles décidées par le chef de l'Etat, Dmitri Medvedev.
"Le pays se maintiendra - cela ne fait aucun doute - parmi les plus grandes économies du monde", a martelé Vladimir Poutine devant des députés appartenant majoritairement à son parti, Russie unie.
Une seule voix discordante s'est fait entendre, celle de Guennadi Ziouganov : "Les pauvres vont s'appauvrir", a lancé le chef du Parti communiste.
La chute des prix du pétrole, du gaz et des métaux a précipité l'économie russe dans la récession après dix ans de boom économique, sous la présidence de Poutine.
Plus d'un million de Russes ont perdu leur emploi depuis décembre, le rouble a perdu près d'un tiers de sa valeur contre le dollar, mais Vladimir Poutine a d'abord voulu rassurer la population et démontrer, en alignant des dizaines de statistiques, que le pire de la crise était passé.
"C'était un discours à usage populaire, pour montrer que le gouvernement garde le contrôle", estime Chris Weafer, un analyste de la banque d'investissement UralSib.
Le Premier ministre russe a consacré la majeure partie de son discours à souligner les actions entreprises par son gouvernement en matière d'amélioration de la politique de logement, de santé ou d'éducation. Il s'est félicité de la construction de logements sociaux, de la hausse du taux de natalité ou encore de l'équipement informatique des écoles.
Il a prédit que l'inflation commencerait bientôt à refluer de son niveau actuel d'environ 14% par an, mais rejeté les appels à un relèvement des impôts, estimant qu'augmenter le poids des impôts en période de crise n'était pas approprié.
Vladimir Poutine a également estimé du devoir des entreprises russes de réduire elles-mêmes leur endettement plutôt qu'en comptant sur une aide de l'Etat.
Il a évité toute allusion à la politique étrangère, domaine réservé du président Dmitri Medvedev, et n'a pas évoqué le sommet du G20 qui s'est déroulé jeudi dernier à Londres.
Dmitri Medvedev a reproché à plusieurs reprises au gouvernement sa réponse jugée trop lente à la crise, même s'il s'est abstenu de toute critique directe contre l'homme qui l'a formé pour devenir son successeur et qui reste de loin l'homme politique le plus populaire de Russie.
La majorité des Russes, montrent les sondages, reste d'ailleurs persuadée que c'est Poutine, plutôt que Medvedev, qui dirige le pays.
Source: Yahoo News
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