Les violents combats engagés depuis le milieu de la semaine dernière dans la vallée de Swat ont provoqué l'exode de centaines de milliers de civils.
Le général Kayani "a donné pour instruction à l'armée d'éviter le plus possible les 'dégâts collatéraux' - même si cela implique de prendre des risques - et de recourir à des frappes de précision", rapportent les forces armées dans un communiqué.
Mercredi, l'aviation a bombardé des positions rebelles dans la vallée de Peochar, au nord-ouest de la vallée de Swat, où des commandos héliportés avaient été envoyés la veille.
Les combats des dernières vingt-quatre heures ont fait sept morts dans les rangs de l'armée et 11 parmi les insurgés, selon les militaires.
Mardi, un porte-parole de l'armée avait fait état de 751 morts parmi les combattants islamistes, de 29 tués et 77 blessés dans les rangs gouvernementaux.
Un représentant des taliban, Muslim Khan, a parlé de seulement sept morts dans les rangs islamistes. "Le moral est bon et nous contrôlons toujours la région", a-t-il dit, interrogé par téléphone.
Il n'y a plus de journalistes dans le secteur et ces bilans ne peuvent être confirmés de source indépendante.
L'armée assure que pour le moment il n'y a aucune information sur des pertes civiles, les combats se déroulant dans les montagnes, non dans les villes et villages de la zone qui est placée sous couvre-feu.
Cinq corps décapités ont cependant été découverts dans plusieurs quartiers de Mingora, la principale localité de la région.
Quelque 15.000 militaires sont engagés dans cette bataille contre environ 5.000 islamistes.
Les combats de la semaine écoulée ont déclenché l'exode de 800.000 civils, venus s'ajouter au demi-million de personnes déjà déplacées par les combats précédents dans le Nord-Ouest, a déclaré un officier pakistanais, le général Aamir Raza Qureshi.
Déclenchée sous la pression des Etats-Unis, qui évoquaient une "abdication" des autorités d'Islamabad devant les taliban, l'offensive est considérée comme un test de la détermination d'Islamabad d'affronter la progression de l'islamisme armé.
Le président Asif Ali Zardari, veuf de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, entend prouver au président Barack Obama, qu'il a rencontré la semaine dernière à Washington, que son régime est solide et fiable face à l'insurrection islamiste.
Les Nations unies ont évoqué le risque d'une crise humanitaire prolongée et ont lancé un appel à l'aide internationale d'urgence - en plus des 7,6 milliards d'aide qu'accorde déjà au Pakistan le Fonds monétaire international.
Le Premier ministre pakistanais, Yusuf Raza Gilani, a annoncé lundi que le gouvernement organiserait rapidement une conférence de pays donateurs pour réunir l'aide humanitaire nécessaire.
La plupart des partis politiques nationaux et une bonne partie de l'opinion soutient l'offensive de l'armée mais cet appui pourrait être ébranlé si ce que le gouvernement présente comme la plus grande migration nationale au Pakistan se soldait par de nombreuses victimes.
Source: Reuters via Yahoo News
Le général Kayani "a donné pour instruction à l'armée d'éviter le plus possible les 'dégâts collatéraux' - même si cela implique de prendre des risques - et de recourir à des frappes de précision", rapportent les forces armées dans un communiqué.
Mercredi, l'aviation a bombardé des positions rebelles dans la vallée de Peochar, au nord-ouest de la vallée de Swat, où des commandos héliportés avaient été envoyés la veille.
Les combats des dernières vingt-quatre heures ont fait sept morts dans les rangs de l'armée et 11 parmi les insurgés, selon les militaires.
Mardi, un porte-parole de l'armée avait fait état de 751 morts parmi les combattants islamistes, de 29 tués et 77 blessés dans les rangs gouvernementaux.
Un représentant des taliban, Muslim Khan, a parlé de seulement sept morts dans les rangs islamistes. "Le moral est bon et nous contrôlons toujours la région", a-t-il dit, interrogé par téléphone.
Il n'y a plus de journalistes dans le secteur et ces bilans ne peuvent être confirmés de source indépendante.
L'armée assure que pour le moment il n'y a aucune information sur des pertes civiles, les combats se déroulant dans les montagnes, non dans les villes et villages de la zone qui est placée sous couvre-feu.
Cinq corps décapités ont cependant été découverts dans plusieurs quartiers de Mingora, la principale localité de la région.
Quelque 15.000 militaires sont engagés dans cette bataille contre environ 5.000 islamistes.
Les combats de la semaine écoulée ont déclenché l'exode de 800.000 civils, venus s'ajouter au demi-million de personnes déjà déplacées par les combats précédents dans le Nord-Ouest, a déclaré un officier pakistanais, le général Aamir Raza Qureshi.
Déclenchée sous la pression des Etats-Unis, qui évoquaient une "abdication" des autorités d'Islamabad devant les taliban, l'offensive est considérée comme un test de la détermination d'Islamabad d'affronter la progression de l'islamisme armé.
Le président Asif Ali Zardari, veuf de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, entend prouver au président Barack Obama, qu'il a rencontré la semaine dernière à Washington, que son régime est solide et fiable face à l'insurrection islamiste.
Les Nations unies ont évoqué le risque d'une crise humanitaire prolongée et ont lancé un appel à l'aide internationale d'urgence - en plus des 7,6 milliards d'aide qu'accorde déjà au Pakistan le Fonds monétaire international.
Le Premier ministre pakistanais, Yusuf Raza Gilani, a annoncé lundi que le gouvernement organiserait rapidement une conférence de pays donateurs pour réunir l'aide humanitaire nécessaire.
La plupart des partis politiques nationaux et une bonne partie de l'opinion soutient l'offensive de l'armée mais cet appui pourrait être ébranlé si ce que le gouvernement présente comme la plus grande migration nationale au Pakistan se soldait par de nombreuses victimes.
Source: Reuters via Yahoo News
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