L'UMP a massivement critiqué le projet de loi Macron ; les commentateurs s'accordent pourtant à dire que la loi sera libérale. Il était déjà surprenant qu'un gouvernement socialiste, dit de gauche, propose une telle loi. Il l'est encore plus que l'opposition de droite ait déposé une motion de censure à l'issue largement prévisible. Mais le clientélisme, forme déguisée du corporatisme, est la règle. La droite s'est ainsi formellement opposée tout en étant assurée que son geste serait vain.
Une motion de censure a pour unique objectif la démission du Gouvernement. Ce n'est pas la conséquence logique de la mise en œuvre de l'article 49.3. Nicolas Sarkozy annonçait mardi soir dans un tweet: "la vérité éclate au grand jour, il n'y a plus ni majorité, ni gouvernement". Le rejet de la motion contredit ses dires. Qu'importe: il a saisi l'occasion de s'exprimer dans les médias, de donner à penser qu'il représentait l'alternative la meilleure à la majorité divisée de Manuel Valls et que les voies en faveur de la motion pouvaient lui être attribuées, soit 40%. C'est un joli score mais ce n'est pas vrai.
Pour réduire encore la lisibilité des derniers événements, certains députés du Parti communiste, du Front de gauche et du mouvement écologiste ont eux aussi voté la motion, laissant croire qu'ils pouvaient avoir des intérêts communs avec la droite et le Front national. On sait pourquoi le gouvernement a présenté cette loi: pour rester dans le concert des nations, lequel est libéral ou n'est pas. Dans ce contexte brouillé, était-il prudent, de la part de la droite de déposer cette motion et, de la part de certains députés de gauche, de la voter? C'est donner à l'extrême droite un argument pour légitimer son programme. La réalité est tout autre. De tous les partis politiques, c'est celui-là qui diviserait le plus les Français, ajoutant la haine à la morosité.
Ne pas s'allier à la droite et à l'extrême droite, c'est le choix qu'ont fait les députés frondeurs que le passage en force de la loi a empêché de s'exprimer. Ainsi, faute d'avoir pu rassembler les socialistes autour de la loi Macron, Manuel Valls les a rassemblés contre la motion. Pour lui, c'est une opération gagnant-gagnant.
Une motion de censure a pour unique objectif la démission du Gouvernement. Ce n'est pas la conséquence logique de la mise en œuvre de l'article 49.3. Nicolas Sarkozy annonçait mardi soir dans un tweet: "la vérité éclate au grand jour, il n'y a plus ni majorité, ni gouvernement". Le rejet de la motion contredit ses dires. Qu'importe: il a saisi l'occasion de s'exprimer dans les médias, de donner à penser qu'il représentait l'alternative la meilleure à la majorité divisée de Manuel Valls et que les voies en faveur de la motion pouvaient lui être attribuées, soit 40%. C'est un joli score mais ce n'est pas vrai.
Pour réduire encore la lisibilité des derniers événements, certains députés du Parti communiste, du Front de gauche et du mouvement écologiste ont eux aussi voté la motion, laissant croire qu'ils pouvaient avoir des intérêts communs avec la droite et le Front national. On sait pourquoi le gouvernement a présenté cette loi: pour rester dans le concert des nations, lequel est libéral ou n'est pas. Dans ce contexte brouillé, était-il prudent, de la part de la droite de déposer cette motion et, de la part de certains députés de gauche, de la voter? C'est donner à l'extrême droite un argument pour légitimer son programme. La réalité est tout autre. De tous les partis politiques, c'est celui-là qui diviserait le plus les Français, ajoutant la haine à la morosité.
Ne pas s'allier à la droite et à l'extrême droite, c'est le choix qu'ont fait les députés frondeurs que le passage en force de la loi a empêché de s'exprimer. Ainsi, faute d'avoir pu rassembler les socialistes autour de la loi Macron, Manuel Valls les a rassemblés contre la motion. Pour lui, c'est une opération gagnant-gagnant.
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