Une telle proclamation entraînera une "instabilité immédiate", a dit le président serbe dans une interview à l'AFP. "Tout est possible. Je préfère éviter d'imaginer des scénarios mais tout est possible, même la violence", a-t-il ajouté.
Les leaders albanais du Kosovo ont indiqué à diverses reprises qu'ils proclameraient unilatéralement l'indépendance si les négociations en cours sur le statut de la province serbe administrée par l'ONU n'aboutissaient à aucun résultat à leur issue le 10 décembre.
Une proclamation unilatérale d'indépendance "déstabiliserait la démocratie serbe et l'avenir du pays", a insisté M. Tadic dans une apparente allusion à éventuelle crise gouvernementale dont les ultranationalistes, toujours influents en Serbie, pourraient profiter.
En cas de proclamation unilatérale d'indépendance, "on peut aussi s'attendre à une instabilité immédiate dans tous les pays qui ont des problèmes semblables (de minorités ethniques)", a souligné M. Tadic. Selon lui, "il y a beaucoup de Kosovos dans le monde".
A la veille de participer lundi à Vienne à une nouvelle ronde de négociations avec les leaders albanais du Kosovo, M. Tadic a toutefois estimé que toutes les possibilités de compromis n'avaient pas été épuisées. "Nous sommes dans la dernière étape, nous essayons d'apporter de nouvelles idées mais ce n'est pas facile", a-t-il déclaré.
Les leaders albanais du Kosovo ont indiqué à diverses reprises qu'ils proclameraient unilatéralement l'indépendance si les négociations en cours sur le statut de la province serbe administrée par l'ONU n'aboutissaient à aucun résultat à leur issue le 10 décembre.
Une proclamation unilatérale d'indépendance "déstabiliserait la démocratie serbe et l'avenir du pays", a insisté M. Tadic dans une apparente allusion à éventuelle crise gouvernementale dont les ultranationalistes, toujours influents en Serbie, pourraient profiter.
En cas de proclamation unilatérale d'indépendance, "on peut aussi s'attendre à une instabilité immédiate dans tous les pays qui ont des problèmes semblables (de minorités ethniques)", a souligné M. Tadic. Selon lui, "il y a beaucoup de Kosovos dans le monde".
A la veille de participer lundi à Vienne à une nouvelle ronde de négociations avec les leaders albanais du Kosovo, M. Tadic a toutefois estimé que toutes les possibilités de compromis n'avaient pas été épuisées. "Nous sommes dans la dernière étape, nous essayons d'apporter de nouvelles idées mais ce n'est pas facile", a-t-il déclaré.
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