Pour Stéphane Boukris, l'un des fondateurs du site, nul doute qu'une réelle "demande" existe: "c'est clair, on n'existerait pas sans ça", a-t-il expliqué mercredi sur France Info, affirmant avoir déjà reçu "des milliers et des milliers de demandes d'inscription".
Il estime en outre que le site représente une "solution pour l'Education nationale aujourd'hui" et une "aide pédagogique". "Nous, on est juste la version numérique, la version 2.0" de "l'aide personnalisée" que proposent des professeurs particuliers à domicile quand les familles en ont les moyens, assène-t-il. "Et ces professeurs, la plupart du temps" aident les élèves "très, très fortement".
Dans le cas du site qui doit ouvrir jeudi, "80% des professeurs" employés sont "actuellement des étudiants d'HEC, de l'Essec, de l'Ecole des Ponts et Chaussées, et des Mines". Et "on a une très, très forte demande d'enseignants de l'Education nationale qui souhaitent travailler avec nous", affirme Stéphane Boukris.
Après commande passée par l'élève, le site s'engage à lui rendre sa copie dans les "24 à 48 heures". Avec une gamme de prix variables: en fonction du temps passé et de la complexité du devoir à rédiger, il en coûtera au demandeur "entre 5 et 80 euros". Qu'il pourra payer par différents modes: cartes prépayées disponibles dans plusieurs boutiques à Paris, SMS surtaxés, mandats postaux ou comptes PayPal.
Mais le service après-vente n'existera pas. "On ne fournit pas un résultat garanti", avertit M. Boukris, ajoutant: si "l'élève a 8 sur 20, on ne le rembourse pas"...
Le site est "légal", tranche-t-il. Quant à dire s'il est "moral", "c'est discutable, tout à fait".
Et beaucoup en effet protestent. A commencer par le ministre de l'Education nationale. "Le meilleur endroit pour être éduqué et pour avoir des copies corrigées, c'est l'école de la République", a asséné Xavier Darcos mercredi à la sortie du conseil des ministres.
"Je n'encourage nullement des dispositifs payants qui permettent de rendre ces services-là", a ajouté le ministre, qui "considère que le rôle de l'Education nationale, c'est d'offrir gratuitement à tous des services, y compris des services de corrections de copies". Et M. Darcos d'exprimer le souhait "que ce ne soit pas par les revenus des parents que se fassent l'échec ou la réussite scolaire".
Du côté du Syndicat des enseignements du second degré (SNES-FSU), le site est jugé "scandaleux". Il s'agit "d'un leurre vis-à-vis des familles et des élèves", observe Frédérique Rolet, secrétaire générale, interrogée par l'Associated Press. Vis-à-vis des familles, "parce que d'abord, on va leur faire payer en marchandise l'éducation, un certain nombre de services, avec d'ailleurs le côté inégalitaire". Et "vis-à-vis des élèves, parce que c'est leur faire croire" qu'ils peuvent être dispensés d'être "acteurs du travail, par une substitution". En outre, dit-elle, "ça peut même en amener certains (...), un peu paresseux, à se dire qu'il suffit de payer pour avoir de bonnes notes".
Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (parents d'élèves), a également jugé cette démarche "honteuse". "C'est légal mais sans aucune éthique" et "ça détruit la seule fonction qui pourrait être considérée comme bénéfique" dans les devoirs: "La manière dont on réinvestit un cours qu'on a compris ou pas" et "la correction", a-t-il dit. "On vend des bonnes notes", "c'est la négation totale de tout processus éducatif", a-t-il ajouté. Ce site est "la version légalisée du racket des grands sur les petits".
Source: Yahoo News
Il estime en outre que le site représente une "solution pour l'Education nationale aujourd'hui" et une "aide pédagogique". "Nous, on est juste la version numérique, la version 2.0" de "l'aide personnalisée" que proposent des professeurs particuliers à domicile quand les familles en ont les moyens, assène-t-il. "Et ces professeurs, la plupart du temps" aident les élèves "très, très fortement".
Dans le cas du site qui doit ouvrir jeudi, "80% des professeurs" employés sont "actuellement des étudiants d'HEC, de l'Essec, de l'Ecole des Ponts et Chaussées, et des Mines". Et "on a une très, très forte demande d'enseignants de l'Education nationale qui souhaitent travailler avec nous", affirme Stéphane Boukris.
Après commande passée par l'élève, le site s'engage à lui rendre sa copie dans les "24 à 48 heures". Avec une gamme de prix variables: en fonction du temps passé et de la complexité du devoir à rédiger, il en coûtera au demandeur "entre 5 et 80 euros". Qu'il pourra payer par différents modes: cartes prépayées disponibles dans plusieurs boutiques à Paris, SMS surtaxés, mandats postaux ou comptes PayPal.
Mais le service après-vente n'existera pas. "On ne fournit pas un résultat garanti", avertit M. Boukris, ajoutant: si "l'élève a 8 sur 20, on ne le rembourse pas"...
Le site est "légal", tranche-t-il. Quant à dire s'il est "moral", "c'est discutable, tout à fait".
Et beaucoup en effet protestent. A commencer par le ministre de l'Education nationale. "Le meilleur endroit pour être éduqué et pour avoir des copies corrigées, c'est l'école de la République", a asséné Xavier Darcos mercredi à la sortie du conseil des ministres.
"Je n'encourage nullement des dispositifs payants qui permettent de rendre ces services-là", a ajouté le ministre, qui "considère que le rôle de l'Education nationale, c'est d'offrir gratuitement à tous des services, y compris des services de corrections de copies". Et M. Darcos d'exprimer le souhait "que ce ne soit pas par les revenus des parents que se fassent l'échec ou la réussite scolaire".
Du côté du Syndicat des enseignements du second degré (SNES-FSU), le site est jugé "scandaleux". Il s'agit "d'un leurre vis-à-vis des familles et des élèves", observe Frédérique Rolet, secrétaire générale, interrogée par l'Associated Press. Vis-à-vis des familles, "parce que d'abord, on va leur faire payer en marchandise l'éducation, un certain nombre de services, avec d'ailleurs le côté inégalitaire". Et "vis-à-vis des élèves, parce que c'est leur faire croire" qu'ils peuvent être dispensés d'être "acteurs du travail, par une substitution". En outre, dit-elle, "ça peut même en amener certains (...), un peu paresseux, à se dire qu'il suffit de payer pour avoir de bonnes notes".
Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (parents d'élèves), a également jugé cette démarche "honteuse". "C'est légal mais sans aucune éthique" et "ça détruit la seule fonction qui pourrait être considérée comme bénéfique" dans les devoirs: "La manière dont on réinvestit un cours qu'on a compris ou pas" et "la correction", a-t-il dit. "On vend des bonnes notes", "c'est la négation totale de tout processus éducatif", a-t-il ajouté. Ce site est "la version légalisée du racket des grands sur les petits".
Source: Yahoo News
A lire également:
-
Comment réussir un site Internet ?
-
Comment faire une bonne charte graphique ?
-
Référencement naturel versus Référencement payant - Mettez votre activité en 1ère page RAPIDEMENT : SOLUTION
-
Référencement naturel, PREMIERE PAGE : Votre site, votre entreprise ou votre publicité dans Google, Bing et Yahoo.fr
-
Création de site Internet professionnel à Petit prix - Sites Vitrine et Sites artisan, Sites e-commerce PRESTASHOP par L'ARTISAN DU WEB en France et à distance