Reconnu comme un quartier bourgeois de Dakar du fait de ses belles maisons, de ses commerces de luxe, mais aussi de ses célèbres bar- restaurants, discothèques, night clubs, le coin ne plus faire courir; quand bien même il constitue le seul pôle de développement urbain de la capitale. D'autres disent le Dakar de demain. La raison ? L’envahissement de la plage. Ou, plus exactement de la portion de plage qui s’étalait sur environ deux cents mètres, et que se disputaient, le soir et la chaleur venus, tous les promeneurs en quête de frais sur cette partie la plus occidentale de Dakar et de l'Afrique
En dehors des loueurs de nattes pour se reposer, il n’ y avait au début, que des restaurants professionnels abrités dans de grands complexes tenus par des hôteliers. A coté, deux gargotes légères.. Plus exactement, une poignée de tables et de chaises en plastique jetées négligemment sur la grève, pour permettre aux promeneurs démunis, de déguster des fruits de mer bon marché sur place.
Ainsi, on pouvait se « payer » un plat de « keurs » à 1500 f pièce, ou de la très bonne grillade de
poissons, pour à peu près la même somme..Est ce donc par ce que ces restaurants en plein air sont rentables qu’ils ont vite fait des émules ? En tout cas, en moins de six mois, la plage est devenue infréquentable. Elle est envahie sur toute sa longueur, par de nouvelles gargotes qui se jouxtent, se chevauchent, et finissent par boucher la vue. Il n’est plus possible d’accéder à la mer sans sauter par dessus.
Par endroits, la rive est même devenue inaccessible pour ceux qui veulent se baigner ou prendre du frais, tant ces nouveaux commerçants qui vendent tous les mêmes produits, pour ne pas dire la même chose, ont fini d’emmurer la plage. Au grand dam de tous ceux prenaient le site d'assaut, face à un nombre de plages qui ne cessent de diminuer dans la capitale.
Ces commerçants, ont ils le droit d'obstruer le site par ce qu'ils payent des impôts? N'y a t'il aucun moyen de réglementer l'accès à ces ménagères, pour plupart, qui ne se soucient guère de ce que représente ce reste de plage pour ceux qui aiment la mer
Source: Rewmi
En dehors des loueurs de nattes pour se reposer, il n’ y avait au début, que des restaurants professionnels abrités dans de grands complexes tenus par des hôteliers. A coté, deux gargotes légères.. Plus exactement, une poignée de tables et de chaises en plastique jetées négligemment sur la grève, pour permettre aux promeneurs démunis, de déguster des fruits de mer bon marché sur place.
Ainsi, on pouvait se « payer » un plat de « keurs » à 1500 f pièce, ou de la très bonne grillade de
poissons, pour à peu près la même somme..Est ce donc par ce que ces restaurants en plein air sont rentables qu’ils ont vite fait des émules ? En tout cas, en moins de six mois, la plage est devenue infréquentable. Elle est envahie sur toute sa longueur, par de nouvelles gargotes qui se jouxtent, se chevauchent, et finissent par boucher la vue. Il n’est plus possible d’accéder à la mer sans sauter par dessus.
Par endroits, la rive est même devenue inaccessible pour ceux qui veulent se baigner ou prendre du frais, tant ces nouveaux commerçants qui vendent tous les mêmes produits, pour ne pas dire la même chose, ont fini d’emmurer la plage. Au grand dam de tous ceux prenaient le site d'assaut, face à un nombre de plages qui ne cessent de diminuer dans la capitale.
Ces commerçants, ont ils le droit d'obstruer le site par ce qu'ils payent des impôts? N'y a t'il aucun moyen de réglementer l'accès à ces ménagères, pour plupart, qui ne se soucient guère de ce que représente ce reste de plage pour ceux qui aiment la mer
Source: Rewmi