Les deux hommes ont agi avec 'un mépris cynique et vicieux de la vie humaine', a souligné le président du Tribunal, Patrick Robinson.
Agé de 23 ans à l'époque des faits, Milan Lukic avait constitué sa milice, les Aigles blancs, dès le début de la guerre en Bosnie-Herzégovine, en avril 1992, et appliqué avec zèle la politique d'épuration ethnique conçue par le chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic.
A Visegrad, ville bosniaque stratégique frontalière de la Serbie, les Musulmans étaient la première cible des paramilitaires serbes. C'est là que Milan Lukic a tué 59 femmes, enfants et personnes âgées, qu'il avait enfermés, en juin 1992, dans une maison de la rue Pionirska, avant de les brûler vifs. 'Les victimes qui tentaient de fuir les flammes à travers les deux fenêtres de la pièce ont été abattues par des hommes armés, à l'extérieur de la maison', lit-on dans le jugement. Deux semaines plus tard, le 27 juin 1992, soixante autres civils subissaient le même sort.
'Il n'y a que quelques survivants (à ces crimes) horribles, a souligné le juge Robinson, mais tous (les 46 survivants) sont venus témoigner.' Parmi eux, une femme, 'handicapée permanente, marquée pour la vie et qui a rompu tout lien avec son ancienne patrie', a expliqué le juge.
Au cours du procès, commencé en juillet 2008, les cousins Lukic ont nié leur participation à ces crimes, de même que d'avoir tabassé des détenus parqués dans le camp d'Uzamnica, à Visegrad. Milan Lukic, le tueur de Musulmans, avait même brandi le Coran depuis son banc des accusés. A l'expert psychiatre appelé par ses avocats, il avait déclaré cyniquement que son livre de chevet était Un pont sur la Drina, roman sur la tolérance entre les peuples, de l'écrivain yougoslave Ivo Andric, prix Nobel de littérature en 1961.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Agé de 23 ans à l'époque des faits, Milan Lukic avait constitué sa milice, les Aigles blancs, dès le début de la guerre en Bosnie-Herzégovine, en avril 1992, et appliqué avec zèle la politique d'épuration ethnique conçue par le chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic.
A Visegrad, ville bosniaque stratégique frontalière de la Serbie, les Musulmans étaient la première cible des paramilitaires serbes. C'est là que Milan Lukic a tué 59 femmes, enfants et personnes âgées, qu'il avait enfermés, en juin 1992, dans une maison de la rue Pionirska, avant de les brûler vifs. 'Les victimes qui tentaient de fuir les flammes à travers les deux fenêtres de la pièce ont été abattues par des hommes armés, à l'extérieur de la maison', lit-on dans le jugement. Deux semaines plus tard, le 27 juin 1992, soixante autres civils subissaient le même sort.
'Il n'y a que quelques survivants (à ces crimes) horribles, a souligné le juge Robinson, mais tous (les 46 survivants) sont venus témoigner.' Parmi eux, une femme, 'handicapée permanente, marquée pour la vie et qui a rompu tout lien avec son ancienne patrie', a expliqué le juge.
Au cours du procès, commencé en juillet 2008, les cousins Lukic ont nié leur participation à ces crimes, de même que d'avoir tabassé des détenus parqués dans le camp d'Uzamnica, à Visegrad. Milan Lukic, le tueur de Musulmans, avait même brandi le Coran depuis son banc des accusés. A l'expert psychiatre appelé par ses avocats, il avait déclaré cyniquement que son livre de chevet était Un pont sur la Drina, roman sur la tolérance entre les peuples, de l'écrivain yougoslave Ivo Andric, prix Nobel de littérature en 1961.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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