Patrimoine d’Emmanuel Macron : où est passé l’argent ?
Où est passé l’argent des Macron ? Ce ne pouvait être ni dans le logement (cette dépense est prise en compte dans les emprunts), ni dans l’éducation des enfants (seul un des trois enfants de Brigitte Macron est plus jeune qu’Emmanuel Macron), ni dans des œuvres d’art ou objets de luxe (absents de la déclaration de patrimoine), ni dans une donation (absente de la déclaration de patrimoine).
De plus, comme le précisent plusieurs proches du président de la République, celui-ci n’est pas dépensier. « Ce n’est pas un homme âpre au gain et il a des goûts modestes », selon Jacques Attali, interrogé par Le Journal du Dimanche du 12 février 2017. Le rapport 2020 de la Cour des comptes confirme que le couple présidentiel dépense moins que ses prédécesseurs.
Et en même temps, selon leur dernière déclaration de patrimoine, leur train de vie privée actuel serait encore d’environ 14 000 euros par mois (après impôts et remboursement du prêt), alors que quasiment toutes leurs dépenses sont déjà prises en charge par l’Élysée (logement, coiffeur, déplacements, vacances, etc.) ou offertes (tenues de grand couturier de Brigitte Macron). Ce montant de 14 000 euros intrigue aussi naturellement les observateurs.
Quelles sont les explications données ? Emmanuel Macron ou ses porte-paroles ont tenté de se justifier sommairement, selon trois types de réponses :
- Des réponses qui n’apportent rien. Par exemple : « Il a payé beaucoup d’impôts et remboursé des emprunts. » Mais les chiffres donnés ci-dessus prennent bien cela en compte.
- Des réponses qui tentent de noyer le poisson : « Son patrimoine a déjà été passé au rayon X » ; on évoque aussi sa baisse de revenus en tant que président de la République : « La première année où il était à l’Élysée, son salaire ne suffisait pas à payer ses impôts. »
- Des réponses carrément à côté de la plaque. Comme l’argument selon lequel, en tant qu’associé-gérant de Rothschild, il a dû payer des charges patronales et sociales. Mais la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) spécifie que les montants déclarés sont « nets après cotisations sociales et avant impôt ».
Un seul élément positif à verser au dossier, quoique non signalé par le président ou ses proches, est le coût des deux prêts contractés au Crédit Mutuel. En effet, en comparant les mensualités et le capital restant à rembourser, on compte environ 100 000 euros déboursés dans les intérêts et assurances des prêts entre 2009 et 2014. Mais c’est encore bien loin des 2,5 millions dépensés…
Si là aussi, la preuve était faite de mensonges ou de dissimulations, que risquerait aujourd’hui Emmanuel Macron ? Rien ! Contrairement au petit redressement fiscal qu’il a subi en 2014 suite à une mauvaise valorisation de la maison de sa femme au Touquet, le président est certain, en l’état actuel de la législation, de n’avoir à se justifier en rien pour toutes les déclarations allant jusqu’à 2019.
L’administration fiscale ne peut en effet enquêter que sur les 3 dernières années à cause de la durée de prescription de 3 ans (appelée officiellement « droit de reprise ») pour l’impôt sur le revenu. De même, le Parquet national financier, saisi en 2017, sur présomption de « fausse déclaration », avait déclaré être « confronté à une impossibilité d’agir »…
Vincent de Soissay
Source : https://www.laselectiondujour.com
Où est passé l’argent des Macron ? Ce ne pouvait être ni dans le logement (cette dépense est prise en compte dans les emprunts), ni dans l’éducation des enfants (seul un des trois enfants de Brigitte Macron est plus jeune qu’Emmanuel Macron), ni dans des œuvres d’art ou objets de luxe (absents de la déclaration de patrimoine), ni dans une donation (absente de la déclaration de patrimoine).
De plus, comme le précisent plusieurs proches du président de la République, celui-ci n’est pas dépensier. « Ce n’est pas un homme âpre au gain et il a des goûts modestes », selon Jacques Attali, interrogé par Le Journal du Dimanche du 12 février 2017. Le rapport 2020 de la Cour des comptes confirme que le couple présidentiel dépense moins que ses prédécesseurs.
Et en même temps, selon leur dernière déclaration de patrimoine, leur train de vie privée actuel serait encore d’environ 14 000 euros par mois (après impôts et remboursement du prêt), alors que quasiment toutes leurs dépenses sont déjà prises en charge par l’Élysée (logement, coiffeur, déplacements, vacances, etc.) ou offertes (tenues de grand couturier de Brigitte Macron). Ce montant de 14 000 euros intrigue aussi naturellement les observateurs.
Quelles sont les explications données ? Emmanuel Macron ou ses porte-paroles ont tenté de se justifier sommairement, selon trois types de réponses :
- Des réponses qui n’apportent rien. Par exemple : « Il a payé beaucoup d’impôts et remboursé des emprunts. » Mais les chiffres donnés ci-dessus prennent bien cela en compte.
- Des réponses qui tentent de noyer le poisson : « Son patrimoine a déjà été passé au rayon X » ; on évoque aussi sa baisse de revenus en tant que président de la République : « La première année où il était à l’Élysée, son salaire ne suffisait pas à payer ses impôts. »
- Des réponses carrément à côté de la plaque. Comme l’argument selon lequel, en tant qu’associé-gérant de Rothschild, il a dû payer des charges patronales et sociales. Mais la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) spécifie que les montants déclarés sont « nets après cotisations sociales et avant impôt ».
Un seul élément positif à verser au dossier, quoique non signalé par le président ou ses proches, est le coût des deux prêts contractés au Crédit Mutuel. En effet, en comparant les mensualités et le capital restant à rembourser, on compte environ 100 000 euros déboursés dans les intérêts et assurances des prêts entre 2009 et 2014. Mais c’est encore bien loin des 2,5 millions dépensés…
Si là aussi, la preuve était faite de mensonges ou de dissimulations, que risquerait aujourd’hui Emmanuel Macron ? Rien ! Contrairement au petit redressement fiscal qu’il a subi en 2014 suite à une mauvaise valorisation de la maison de sa femme au Touquet, le président est certain, en l’état actuel de la législation, de n’avoir à se justifier en rien pour toutes les déclarations allant jusqu’à 2019.
L’administration fiscale ne peut en effet enquêter que sur les 3 dernières années à cause de la durée de prescription de 3 ans (appelée officiellement « droit de reprise ») pour l’impôt sur le revenu. De même, le Parquet national financier, saisi en 2017, sur présomption de « fausse déclaration », avait déclaré être « confronté à une impossibilité d’agir »…
Vincent de Soissay
Source : https://www.laselectiondujour.com
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